Tous acteurs du tourisme durable - Episode 5

Tous acteurs du tourisme durable - Episode 5
UN WEEK-END EN FRANCE : TOUT CE QUI BRILLE !

A l'occasion de la sortie de chaque épisode de la Campagne d'image "Tous Acteurs du Tourisme Durable !", ATD a voulu mettre en lumière les partenaires qui ont accueilli et participer au tournage de cette série inédite. Ainsi, ce vendredi 30 Juin, nous vous proposons de découvrir l'article sur notre partenaire le Groupe Barrière, ainsi que l'entretien réalisé avec Vanessa de Tour du Monde à 80 cm.

SYNOPSIS

Louane part en séjour à Deauville avec ses parents mais aurait largement préféré rester avec ses copines. Pour garder contact, elle leur raconte toutes ses aventures sur Snapchat : arrivée en voiture électrique, atelier de cuisine et conseils sur le gaspillage alimentaire, visite d’une ruche, balade à cheval...

Finalement, elle voudrait bien faire ça plus souvent !

Barrière s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique volontaire de développement durable du tourisme, en associant cette thématique à toutes les activités qu’il propose, et à tous les lieux dont il a la gestion, des casinos aux hôtels. Pour Barrière, faire du développement durable, c’est faire les choses avec du bon sens dans la gestion au quotidien. En 2010, une réflexion approfondie a été engagée sur la manière de répondre aux enjeux du DD, puis est venue la certification multi sites Iso14001 (environnement), et maintenant Iso26000 (RSE). Ce programme développement durable porte le nom de « Planète Barrière ».

Dans tous les établissements, une personne est responsable du DD en plus de sa fonction initiale. Et c’est intéressant, car chacun a sa vision des enjeux, ainsi les réflexions sont mutualisées et aboutissent à l’élaboration de bonnes pratiques dans des domaines assez variés. Barrière a également mis en place des formations de Manager Responsable au sein de ses établissements.

Acteur du tourisme durable, le Groupe s’est engagé dans la protection de l’environnement autour de cinq axes : réduire la consommation d’énergie, garantir des établissements sains, préserver la biodiversité, promouvoir l’économie circulaire et encourager une alimentation responsable.

Au quotidien, les établissements Barrière assument leur rôle dans la transition énergétique et font preuve d’innovation, en s’impliquant dans le tri des déchets et leur recyclage. En s’engageant dans les économies, et en investissant constamment dans les énergies renouvelables, le Groupe a réussi à économiser chaque année l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de 20 000 habitants. Quatre des hôtels du Groupe, dont le Normandy, ont reçu récemment la toute nouvelle étiquette d’affichage environnementale parmi très peu d’élus, ce qui leur donne une valeur de pionniers dans ce domaine.

Lier l’agrément de la clientèle au développement durable est un fer de lance du groupe. Dans certains hôtels, des plantations d’herbes aromatiques et de légumes ont été créés, dont on se sert pour agrémenter les cocktails des clients, ou composer leurs repas. Il y a déjà 15 potagers existants comprenant près d’une quarantaine d’espèces différentes, et d’autres vont bientôt voir le jour. Les potagers ont aussi une valeur éducative et de sensibilisation à la nature, en faisant participer les enfants à leurs créations sous forme de jeux. En projet, le groupe réfléchit à mettre à la disposition des concierges des hôtels, des petits guides des activités durables afin de conseiller les clients dans leurs excursions dans la région environnante.

Pour composer leurs menus, les Chefs travaillent avec l’association « Bon Pour le Climat ». Ils élaborent des menus bas-carbone répondant à trois critères : le local, la saison, et la dominante végétale. Les menus « Bon Pour le Climat » sont élaborés en amont avec l’aide d’un éco calculateur. La lecture des menus indique également la provenance des produits que va consommer le client de l’établissement.

Aujourd’hui, malgré son positionnement historique dans le luxe qui pourrait se voir comme un handicap, le Groupe communique plus facilement aujourd’hui sur le DD, car le challenge est de progresser, d’améliorer, et de faire valoir des actions concrètes dans le domaine durable, plutôt que de formaliser des normes. Et même si le confort client dans le domaine du luxe est primordial, les économies pour l’environnement sont possibles, et ce dernier est bien souvent sensible à la démarche.

Alors fini la culpabilité ! Dans les établissements Barrière, on peut succomber à la volupté d’un weekend luxueux, sans renier ses convictions pour l’environnement.

 

Entretien avec Vanessa, Le Tour du monde à 80 cm

« Le séjour au Normandy a duré deux jours, et c’était vraiment agréable pour notre famille. On a fait pas mal d’activités. On a particulièrement apprécié le cours de cuisine avec le chef de l’Hôtel, avec tous les conseils sur la gestion et la réutilisation des déchets. Il nous a appris comment utiliser à 100% une pomme, en faisant des chips avec les épluchures, ou bien de la gelée. Louane a adoré le club petit VIP avec son espace de jeux agréable et ses activités, elle avait même une animatrice pour s’occuper d’elle. Nous sommes également allés visiter les ruches dont l’hôtel propose le miel au petit déjeuner. Notre meilleur souvenir, une grande balade à cheval sur la plage à côté de l’Hôtel, c’était vraiment agréable !

En tant que blogueurs voyageant en famille, le tourisme durable c’est tout à fait dans notre ADN depuis que nous avons fait notre tour du monde pendant un an. A cette époque, on consommait encore comme des occidentaux, en faisant peu attention. Mais durant nos étapes, en constatant les dégâts environnementaux causés par l’utilisation du plastique et parfois aucune gestion des déchets, on a été très touché, et on s’est responsabilisé. Aujourd’hui, on choisit de voyager moins souvent mais plus longtemps, afin de limiter notre empreinte carbone. C’est pour cela que nous avons décidé de partir en Polynésie 3 mois, pour éviter de faire le tour de la terre pour seulement quinze jours. On essaie de prendre le temps de préparer nos voyages avec une éthique responsable. Sur place, on va privilégier les transports locaux, et on choisira des logements chez l’habitant, ou en camping. Et pour la nourriture, on consommera local. On préfèrera aussi boire de l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille, en utilisant des gourdes. Tout un tas de détails sur lesquels on est vigilant en déplacement.

A Deauville, on a constaté un engagement de l’hôtel dans la gestion des déchets, la réutilisation des serviettes de bain, l’encouragement à la biodiversité, le consommer local... En discutant avec Clémentine Concas (Directrice développement durable), on a compris que le Groupe portait pas mal d’actions en faveur du développement durable, car tout ne se voit pas de visu. C’était plutôt une bonne surprise, car on ne pensait pas que luxe et durable pouvait s’accorder. »

 

En images

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Un week-end en France - Tout ce qui brille !

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