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Premier promontoire des Pyrénées, à égale distance de Toulouse, Barcelone et Montpellier, le pic du Canigó est depuis toujours un haut-lieu touristique et un emblème pour dix millions de Catalans. Malheureusement, au fil des années, l’esprit du lieu est terni par l’afflux de véhicules en cœur de massif et des projets de routes d’altitude sensés le traverser. En 2000, le Syndicat Mixte Canigó Grand Site entreprend de réguler le flot de véhicules en limitant l’accès motorisé au massif. Un réseau de 750 km de sentiers, les “tours” et “boucles” du Canigó reliant les villages de piémonts, est balisé. Il faudra douze années de traitement “curatif” pour lui redonner son éclat. La labellisation Grand Site de France en 2012 consacre les efforts des collectivités. Une fois cette reconnaissance acquise, le Syndicat Mixte entreprend de faire émerger une destination dédiée aux activités de pleine nature associant, au-delà du pic, le piémont et les balcons qui offrent les plus beaux points de vue sur la montagne. Cette démarche s’appuie sur l’atout que représente ce paysage de montagne de climat méditerranéen permettant d’élargir la saison hors de l’été. Une vaste concertation territoriale est organisée avec les socio-professionnels du Canigó ainsi que les structures associatives. “Quand le cadre de référence a été validé nous avons élaboré une feuille de route, point par point, explique Florian Chardon, directeur du Syndicat Mixte. Il s’agissait de mettre en place une méthodologie de travail pour un projet opérationnel, construit collectivement”.

Trois schémas sont arrêtés en 2014. Le premier concerne les activités de pleine nature qui, sur le Canigó, représentent un important potentiel. L’offre existait, il fallait la coordonner et la mettre en réseau pour que le Canigó devienne une destination écotouristique structurée autour de toutes les formes d’itinérances, hors motorisation, qu’il a choisi d’être. Le second, dit schéma d’interprétation du patrimoine, vise à rendre lisible l’offre patrimoniale. Jusque-là quelques sites tiraient leur épingle du jeu : le pic, le village d’Eus, l’abbaye de Saint-Martin du Canigó... mais sans effet de renvoi d’un site à l’autre, ni de dynamisation de l’économie locale. Les touristes butinaient l’offre du territoire, ils n’y restaient pas. Il fallait trouver le fil conducteur, créer du sens. Ces travaux débouchent naturellement sur une stratégie marketing pour le territoire, avec une mise en réseau et en synergie des acteurs repérés. L’agence départementale du tourisme, les communautés de communes et la chambre de commerce contribuent fortement à ce troisième schéma. Le tout a été fait en travaillant sur l’identité de la destination, en reprenant les notions d’expérientiel, de partage, en résonnance avec les valeurs communes des Grands Sites de France telles qu’élaborées collectivement au sein du Réseau des Grands Sites de France.

Pour nourrir cet important travail de mise en cohérence, plusieurs groupes de travail se réunissent régulièrement. Un groupe “Offices de tourisme” qui rassemble les 17 structures à l’échelle du rayonnement du Grand Site de France ; un groupe “Gouvernance sentiers”, appuyé par l’autorité organisatrice de la randonnée ; un groupe “Gardiens de refuge” et un autre qui réunit les professionnels des activités de pleine nature. Un important travail d’animation de terrain pour le Syndicat qui ne compte qu’une petite dizaine de salariés mais un travail indispensable qui permet à chacun de s’insérer dans un cadre cohérent. Un chargé de mission tourisme a été recruté dès l’amont pour l’animation du projet, l’articulation des trois schémas et pour la structuration de l’équipe autour de la démarche touristique. En 2015, le Syndicat Mixte est lauréat de l’appel à projet Spôtt, Structuration de Pôles Touristiques Territoriaux, lancé par le ministère de l’Économie, avec pour objectif de devenir une destination euro-régionale d’excellence structurée autour de toutes les formes d’itinérances. Un nouveau souffle est donné aux acteurs du tourisme et, au delà, à la vie de ce territoire.

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Du fait de ses nombreuses spécialités culinaires (canard, foie gras, vins, volailles, piment doux...), le Seignanx est un territoire où sont implantés de nombreux producteurs et artisans (confitures, savons...). L'office du tourisme assure donc leur mise en avant grâce à deux outils principaux : 

Les "Marchés du Terroir" : 

8 marchés, répartis sur chaque commune du Seignanx, sont organisés pendant la saison estivale. Une vingtaine d'exposants sélectionnés par l’Office de Tourisme, présentent et vendent leurs produits régionaux durant la matinée. S’ajoutent à eux des animations traditionnelles gasconnes : Bergers du Seignanx (démonstrations de danses gasconnes au sol et sur échasses) et un conteur gascon. Une tombola est également organisée pendant la durée du marché (un tirage au sort permet de remporter deux paniers garnis de produits locaux). Il est enfin proposé une dégustation d’omelettes aux piments doux du Pays Basque et du Seignanx (Label Rouge). Les communes qui le souhaitent peuvent ajouter des animations propres (balades en poney, partie de quilles…). Ces marchés du terroir sont organisés chaque vendredi matin (9h-12h) afin que les touristes puissent ramener des spécialités régionales avant leur départ (généralement le samedi).

Le site WWW.SEIGNANX-GASTRONOMIE.COM

Ce site thématique permet de mettre en avant les spécialités culinaires du terroir local, les marchés du terroir et ses exposants, les restaurants du Seignanx, la marque Qualité Landes mais aussi plus largement de promouvoir les circuits courts. Grace à une page spécifique "Acheter Responsable", l'office répertorie producteurs et artisans locaux, magasins Bio, AMAP et vignobles du territoire (géolocalisation sur carte). 

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- Les cendriers de plage : Réduire le nombre de mégots sur les plages du Seignanx. 

Achat groupé de cendriers, qui associe commerces de plages, partenaires touristiques (prestataires d'activités de loisirs...), hébergements (campings, hôtels...) et l'office de tourisme, afin de renforcer la cohérence de l'action. Vente des cendriers sous un système de consigne à 1€ semblable à celui des Éco-cup. 1 200 cendriers distribués en 2 ans. 

- Les stickers éco-gestes : inciter la clientèle à adopter des comportements responsables au quotidien. 

Distribution à tous les partenaires de l'office (municipalités, hébergements...). Les touristes retrouvent ainsi les mêmes éco-gestes dans leur hébergement, dans les sanitaires publiques des plage, au restaurant, chez les prestataire d'activités de loisirs...

- Les cabas "J'adopte le durable !" : Réduire l'utilisation de sacs en plastique. 

Cabas distribués à l'ensemble des partenaires de l'office de tourisme. 

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La démarche a été reconnue par la signature d'un contrat SPôTT en 2015.
L'innovation et l'ingénierie apportées à ce contrat doivent définir les éléments émotionnels et différenciants de l’expérience slow tourisme Terra Gers®.
La démarche bénéficiera :
- de la structuration de l'offre slow tourisme à partir du réseau des Stations Vertes,
- du renforcement du positionnement identitaire et des valeurs de la Destination GERS à travers la thématique du goût (wine expérience “Bons Crus d'Artagnan® / Vignobles & Découvertes”),
- du développement de l'itinérance douce, slow travel, par un maillage du territoire.
Ces apports vont permettre d'accroître la visibilité de l'offre et renforcer sa diffusion auprès des marchés et des clientèles.
Les prestataires souhaitant intégrer TerraGers® signent une charte d'adhésion et s'engagent à respecter les critères de sélection.

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Depuis 2011, Asiatica Foundation a réalisé plusieurs missions humanitaires dans les régions lointaines du Vietnam, notamment dans les lieux que traversent les groupes d'Asiatica Travel.

Chaque fois, une équipe de 10 à 12 personnes part en mission pendant 2 à 3 jours. Nous distribuons du matériel scolaire aux enfants afin d'aider leurs parents à financer leur éducation, et offrons des présents aux habitants en difficulté. Nous organisons aussi des activités pour les habitants comme des projections de films, spectacles de chant et de danse, campagnes sur l'utilisation du sel ...

Hors des missions humanitaires, Asiatica Foundation organise fréquemment des événements en vue de lever des fonds pour ses activités, de créer du lien entre les gens, offrir l’opportunité de construire ensemble une communauté ouverte et engagée dans des projets philanthropiques.

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Le 19 novembre 2015, le ministre de l’Entreprise et de l’Emploi a présidé la cérémonie de certification de la Catalogne en tant que « destination Biosphère » mondiale. La région s’est vue décerner ce titre par l’Institut du Tourisme Responsable, organisation liée à l’Unesco et membre de l’OMC et du Conseil mondial du tourisme durable.

Cette distinction reconnaît la qualité, la durabilité environnementale ainsi que l'intégration sociale et l'accessibilité universelle des destinations touristiques. Elle prolonge celle de Barcelone et du Val d’Aran car elle concerne la destination toute entière. C’est la première fois qu’une région obtient ce titre.

Parmi les critères pour l'obtention de la certification "Destination Biosphère" par la Catalogne, on retient notamment la sensibilisation sur l'utilisation rationnelle de l'eau, la prise de conscience des économies d'énergie, les politiques de gestion du CO2 et la gestion des déchets.

Parmi les projets développés en Catalogne, nous pouvons cités les suivants : les hôtels gastronomiques, la msie en valeur du patrimoine naturel, matériel et immatériel, les plans d'efficacité et d'économie d'énergie, entre autres.

Lors de la 7^ème Conférence Internationale sur le Tourisme Responsable des destinations : Barcelone-Catalogne en 2013, un certain nombre d'établissements catalans ont reçu le "Prix du Tourisme Responsable" dont le but est de mettre valeur les bonnes pratiques de l'industrie catalane : l'Alberg Twentitú, l'Associació Open House Barcelona, Casa Leornardo, Creative Tourism Network, DeltaPolet... entre autres. Il s'agit également d'exemples concrets justifiant la certification de la destination. L'ensemble des établissements ayant reçu cette certification est consultable sur le lien suivant : http://act.gencat.cat/wp-content/uploads/2015/03/Turisme_responsable_FRA.pdf.

La Catalogne se distingue également par tout le travail effectué ces dernières années afin de rendre la destination accessible à tous.

Pour Tourisme de la Catalogne, le concept de "tourisme accessible" repose sur les principes suivants : le tourisme est un droit social fondamental pour chacun d'entre nous, les activités inhérentes à cette pratique sont des éléments basiques pour la qualité de vie pour les personnes souffrant d'une déficience ou d'une mobilité réduite comme le reste de la population.

Actuellement, la Catalogne compte 25 destinations accessibles. Quelques exemples : 125 km de voies vertes et sentiers accessibles, des centres spécialisés dans les sports d'aventure, des musées mais aussi le Chemin de Saint-Jacques. L'ensemble des destinations certifiées est mentionné sur le document suivant : http://act.gencat.cat/wp-content/uploads/2015/03/Turisme_responsable_FRA.pdf.

Tous ces éléments et démarches ont conduit à la certification de la Catalogne comme "destination Biosphère".

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Yann Arthus-Bertrand, figure de l’écologie et du développement durable, a choisi d’immortaliser les paysages « vus du ciel » en vue de sensibiliser la population à la conservation et à la protection de leur territoire.

Une exposition photographique itinérante créée avec une sélection de 44 photos de Yann Arthus-Bertrand met en lumière les paysages de la région jusqu’à la force humaine des castellers. L’exposition propose un survol de la géographie catalane à travers les images d’un territoire diversifié au riche patrimoine historique et naturel, où se nichent villages, château et monastères, entre mer et montagnes. Récemment exposées en Catalogne, dans le jardin du Palau Robert à Barcelone, les photographies voyageront bientôt à Paris et Moscou.
Ces photographies font partie du livre publié par Lunwerg Editions, qui comprend plus d'une centaine d'images de la Catalogne, avec des textes de Ramon Folch.

Yann Arthus-Bertrand a également réalisé le film HUMAN, sorti le 12 septembre dernier, où l’on aperçoit les traditionnels castellers de Catalogne. Ce film propose des témoignages d’hommes et de femmes du monde entier, en plus des images vues du ciel du photographe, qui souhaite faire avancer la prise de conscience écologique et de la condition humaine.

La Catalogne défend un attachement à la nature et un engagement fort pour l’écologie avec la mise en place du plan de promotion de tourisme de nature dans les espaces protégés de la région.