Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
Ara Hôtel, changer de regard sur le handicap
Interview Twitter avec Ara Hôtel #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Ara Hôtel conjugue solidarité (emploi de travailleurs handicapés, accueil de stagiaires en orientation, fournisseurs du secteur de l’ESS), marque Tourisme et Handicap, et écologie (100% énergie verte, 99% LED, démarche d’Ecolabel Européen, étiquette environnementale) !
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
On peut entreprendre autrement, porter son attention sur comment maximiser les impacts positifs d’une entreprise et minimiser l’impact sur l’environnement. Nous vous proposons une prestation de qualité, vous passerez un séjour convivial, en accord avec vos valeurs.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Le développement durable repose sur 3 piliers, nous innovons sur chacun d’entre eux : 1er hôtel 3* composé à 80% de travailleurs handicapés, un plan d’action environnemental porté par les salariés & une gouvernance coopérative. La Palme serait une très belle récompense.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Ouvrir un organisme de formation aux métiers de l’hôtellerie destiné aux travailleurs handicapés. Ouvrir un 2ème hôtel dans l’économie circulaire. Continuer de servir le territoire du Pays de Landerneau en accueillant des événements en lien avec le développement durable.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
L’impact sur l’environnement d’un hôtel est de plus en plus observé par le client lors de sa réservation, mais le volet social et encore trop peu abordé ...
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Comme souvent, ce sont les clients qui auront le dernier mot et qui obligeront le secteur à s’adapter. Les citoyens engagés prenant le temps de faire un choix éclairé feront changer le secteur dans sa globalité !
Ponant, un protocole de débarquement inédit dans la croisière : objectif zéro impact
Interview Twitter avec Ponant #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
En tant que leader de l’expédition 5 étoiles, Ponant possède plus de 20 ans d'expertise de navigation en zones extrêmes. Prendre soin de cette nature sauvage et fragile c'est s'assurer de pouvoir continuer à y naviguer, Ponant met donc tout en œuvre pour la préserver.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Ponant est une compagnie de croisières qui place l’environnement au cœur de ses priorités et qui applique au quotidien une politique forte en matière d’écologie.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Notre protocole de débarquement Ponant "objectif zéro impact" est une initiative inédite dans le monde de la croisière. C'est une action très concrète qui vise à protéger les populations isolées et donc fragiles, mais aussi l'environnement dans lequel nous naviguons.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Faire de tous nos passagers de véritables ambassadeurs des régions qu’ils visitent, c’est notre plus grand projet ! Aujourd’hui, nous sensibilisons chacun de nos clients aux bonnes pratiques pour préserver les sites qu’ils visitent. Demain, nous souhaiterions qu’ils partagent autour d’eux leurs initiatives en faveur de ces environnements fragiles.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Le développement durable prend de plus en plus d’ampleur dans notre société, et ainsi dans notre secteur d’activité. Le tourisme durable n’est pas qu’une tendance, il répond aujourd'hui aux besoins des consommateurs. Nos passagers sont d’ailleurs fiers de nos engagements.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
En innovant ! Le développement durable doit être au cœur de la stratégie des entreprises. Mettre l'innovation au service de la protection de l'environnement et pousser ainsi les autres acteurs à en faire de même, c'est notre souhait.
©Lorraine Turci ©Nicolas Dubreuil
Terres des Andes, le voyage au plus près des habitants
Interview Twitter avec Terres des Andes #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que …
J’organise des voyages au plus près des habitants, dans une démarche équitable. Je co-construis mes voyages avec les habitants, en organisant des activités autour de la cuisine, de l’agriculture, de la pêche… Bref de la vie quotidienne locale. Je construis des partenariats durables qui prennent en considération les problématiques d'inter culturalité, de différence de culture, de coutumes et d'environnement afin d'éviter tout "choc culturel" entre le voyageur et son hôte. Je soutiens des projets de développement local mis en oeuvre pas les habitants.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Le tourisme durable se préoccupe de la responsabilité environnementale, mais aussi des impacts économiques et sociaux. Nous insistons, entre autres, sur ces deux derniers aspects. Le tourisme peut avoir des effets positifs sur les populations locales, s’il vient en complément des activités principales comme la pêche et l’agriculture, et non en substitution.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Nous sommes des artisans du voyage. Nous y mettons notre coeur, notre carnet d’adresses, nos bons plans et surtout nous proposons aux voyageurs de rencontrer nos amis, et d’être accueillis comme un membre de la famille.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nous sommes en voyage test pendant 7 mois en Asie. C’est l’occasion de rencontrer des partenaires, de co-construire des programmes dans les pays suivants : le Sri Lanka (notamment la zone tamoule), les montagnes du nord du Vietnam, quelques îles indonésiennes où le tourisme n’est pas encore développé.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Les dimensions sociales, économiques et environnementales sont des engagements ou des axes de progrès du tourisme équitable et solidaire. Cette forme de tourisme existe depuis plus de 10 ans, est reconnue par les institutions, mais encore peu connu du Grand Public, alors que les offres sont extrêmement intéressantes. Les retours de nos voyageurs sont très positifs. Il conviendrait de communiquer plus encore auprès du Grand Public pour démontrer les avantages de cette forme de tourisme respectueuse des gens et des territoires.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
En communiquant sur le bon niveau de confort et sur la qualité des expériences, en ne confondant pas tourisme équitable ou durable et tourisme humanitaire (démarche à laquelle nous nous opposons).
Seamagine Eco Navigation, la seazen attitude
Interview Twitter avec Seamagine #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que …
Nos bateau solaire n’ont pas consommé un kW du réseau électrique depuis leur mise en service. Nous avons crée une SeaZen Academy pour former les clients à la navigation solaire sans permis.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
La transition énergétique c’est maintenant. C’est à nous d’être acteur en essayant ces nouvelles solution qui ne sont pas plus cher. Il faut s’habituer à changer ses habitudes.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Nous sommes la seule entreprise au monde à proposer de la navigation 0kW, sans permis, accessible en libre service. La France a tout pour devenir le berceau mondial de ce marché.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nous faire connaitre pour nous déployer avec l’aide de partenaires.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
100% de nos clients adorent mais personne n’avait entendu parler du concept au préalable. Il y a un manque d’information sur l’existence du concept et ceux qui découvrent on tendance à comparer avec le bateau à moteur ou la voile, alors que cela n’a rien à voir.
6. Selon vous comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
La partage à travers les réseaux sociaux, le parrainage sont des leviers simples à mettre en oeuvre. Au delà, je crois qu’il faut co-construire une filière avec l’ensemble des acteurs de la société civile.
Gouffre de Proumeyssac, de l'électricité verte à l'énergie musculaire
Interview Twitter avec le Gouffre de Proumeyssac #TDTC1. Je suis un acteur du tourisme durable parce que ...
Proumeyssac est un site naturel à protéger impérativement. La mise en œuvre d’une politique environnementale en est la preuve. Notre action ne doit pas se limiter au site mais agir sur son environnement et à ceux qui le visitent.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
En concourant aux Palmes nous prouvons une prise en compte sérieuse de cette démarche Tourisme Durable et une forte implication à obtenir une attitude exemplaire.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Nous méritons de gagner la palme pour 3 raisons : Nous avons agi bien avant qu’on parle de tourisme durable, nous avons mis en place cette année des vélos générateurs pour sensibiliser nos visiteurs et nous avons des projets pour améliorer nos actions.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nos projets sont les suivants :
- Economies d’énergie et de fluides sur le site
- Protection de la nature au dessus du gouffre de Proumeyssac
- Concertations avec experts et chercheurs dans les différents domaines d’intervention pour ne faire aucune erreur.
- Pédagogie envers nos visiteurs5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Même si il y a encore beaucoup à faire notre secteur est sensible au tourisme durable. Les clients sont demandeurs et vont inciter les plus réticents à agir.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
La France se démarque par une incroyable richesse en patrimoine historique et naturel. La préservation de ces lieux est primordiale pour soutenir leur attractivité. Nous devons prendre exemple sur les pays qui sont en avance sur nous.
Green On, le vélo électrique en libre service
Interview Twitter avec Green On #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Nous proposons de développer la mobilité à vélo dans le tourisme. Nous limitons notre impact sur l’environnement dans notre activité d’entreprise.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Une promotion de la mobilité comme levier fort de changement environnemental et social, y compris dans le secteur des loisirs. Pour rappel, la moitié des émissions carbone dans le monde sont dues au transport.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Ouverte aux touristes comme aux habitants de La Réunion, le système de vélopartage installé à Saint-Gilles évite aux uns comme aux autres d’utiliser leur voiture, dans un contexte où les embouteillages sont quotidiens et chronophages.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nous aimerions nous implanter dans des secteurs de moyenne et haute montagne, notamment pour dynamiser durant l’été les destinations d’hiver. Egalement sur les côtes, pour contribuer à la pacification du trafic routier et améliorer la qualité de vie en vacances.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Dans un environnement où le vélo prend de plus en plus de place, de nombreux phénomènes participent à rendre son secteur plus durable.
- Depuis maintenant plus de 10 ans, les vélos partagés en libre-service permettent de démultiplier les usages sans augmenter en proportion le nombre de vélos produits ;
- Dans le même temps les ateliers de réparation de vélos de type cyclofficines ont fleuri, recyclant les vélos épaves, employant des salariés souvent en insertion et développant des réseaux de bénévoles ;
- Actuellement, une partie de la production des vélos se relocalise en Europe ;
- Concernant les vélos à assistance électrique, la filière de traitement des batteries usagées se structure.6. Selon vous comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Dans un contexte où des « vélos jetables » de faible qualité sont encore produits et arrivent dans nos rues, il est utile de sensibiliser tant les vendeurs que les acheteurs à l’utilité de vélos robustes et durables, tant pour la planète que pour leur portefeuille à moyen terme !
Eden Lodge Paris, première maison zéro carbone de Paris
Interview Twitter avec l'Eden Lodge Paris1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que …
Je me préoccupe de la planète que nous laisserons aux générations futures.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Faire connaître notre engagement et peut être obtenir une vraie reconnaissance, autre que celle de nos clients.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Notre maison d’hôtes est un modèle d’hébergement écologique en centre ville. Elle a été conçue comme telle, sans rien laisser au hasard. C’est totalement unique à Paris.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nos projets immédiats sont à Madagascar où nos deux ecolodges (Eden Lodge Madagascar et l’Heure Bleue) agissent sans relâche : construction d’écoles (200 enfants scolarisés) de puits, de centre de santé, avec la participation active de nos hôtes.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Une prise de conscience certaine des professionnels et des voyageurs, mais beaucoup à faire encore pour endiguer les effets pervers du tourisme de masse.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
En les aidant à acquérir de bonnes pratiques et à s'engager dans des programmes de labellisation.
Le mouvement pour une nouvelle politique de mobilité est lancé.
Assises Nationales de la mobilité | 12 Décembre 2017 : vers une mobilité douce.L’innovation au cœur des Assises
Depuis le début de la consultation, le 19 septembre 2017, l’innovation est au cœur des Assises nationales de la mobilité. Les ateliers de l’innovation, organisés pendant trois mois, avaient trois objectifs :
donner de la visibilité à des initiatives ou bonnes pratiques ;identifier les conditions d’essaimage de ces bonnes pratiques ;construire la méthode pour accompagner dans la durée des initiatives.
La journée de clôture prévoit ainsi une matinée entièrement dédiée à ce thème avec trois espaces :
- mini-conférences
- innovation dans les collectivités territoriales
- pitch start-up.
Les collectivités ou start-up présentes lors de cette journée, présenteront de nombreuses initiatives sur le thème de la mobilité et de l’innovation comme : l’autopartage, le covoiturage, le vélo et logistique urbaine, les data, etc.
Zoom sur trois start-up
Cette matinée dédiée à l’innovation a réuni des start-up innovantes dans différents domaines en lien avec la mobilité comme l’accessibilité, le covoiturage, la mobilité douce. Zoom sur trois start-up présentes lors de cette journée.
L’application gratuite JustBip, lancée depuis un an et demi, s’adresse aux personnes à mobilité réduite : personnes âgées, personnes handicapées, femmes enceintes etc. Le principal objectif est de permettre la même accessibilité pour tous. Concrètement, l’application donne la possibilité à l’utilisateur lors de son déplacement, de prévenir de son arrivée dans un commerce, une gare, un aéroport ou plus largement dans un lieu public. Une fois sur place, il est par exemple accueilli par un commerçant, un personnel de gare ou un pompiste, pour recevoir l’assistance nécessaire.
La start-up Zouzoucar propose un service innovant de partage de conduite entre parents. Basée sur un réseau de confiance, cette application permet à des parents inscrits d’en inviter d’autres à rejoindre leur communauté. Ils peuvent ensuite formuler leur demande de trajet. L’idée est ensuite de mutualiser des déplacements quotidiens, comme pour aller à l’école, en voiture ou à pied. Expérimentée dans deux écoles l’année passée, l’application sera disponible dans une nouvelle version en 2018.
Au lieu d’offrir un service de réparation aux cyclistes dans un local, la start-up Ridya lancé un atelier mobile. Pour répondre aux besoins des cyclistes, cet atelier est installé par exemple à côté des entreprises, des gares ou des marchés de centre-ville. Le principe est simple : l’utilisateur dépose son vélo, et vient plus tard dans la journée le récupérer réparé. Lancée à l’été 2016, Ridy a déjà réparé 2500 vélos. La start-up propose aussi un service de réparation de flotte de vélos dans les entreprises.
Restitution des Assises
L’après-midi, l’ensemble des présidents des groupes de travail consacré aux six thèmes : plus propres, plus connectées, plus solidaires, plus sûres, plus intermodales, plus soutenables ; ont participé à la restitution des Assises nationales de la mobilité. Ils ont précisé la démarche de leurs groupes de travail et évoqué certaines de leurs propositions, disponibles dans les rapports de synthèse, en ligne sur le site.
Le président de l’atelier de l’innovation, le Comité d’orientation des infrastructures et de la commission spécialisée du Conseil national de la transition écologique ont également présenté les principaux enjeux de leur réunion de travail.
Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports a clôturé cette restitution.
ECHOLOGIA, L'AQUAPONIE KÉZAKO ?
Interview Twitter avec Echologia #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Notre objectif depuis le premier jour est d'ouvrir au public un site patrimonial sauvé et préservé tout en sublimant la Nature qui s'est installée sur cette ancienne friche industrielle abandonnée par l'Homme depuis plus de 50 ans.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Implanté en Mayenne, beau département malheureusement méconnu, nous avons depuis la création du projet en 2012 la volonté de nous faire connaître à l'échelle nationale, fiers des valeurs que nous défendons et soucieux d'apporter notre pierre à l'édifice de la prise de conscience
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
L’aquaponie permet de produire de manière écologique et durable, qui répond à la problématique de nourrir la planète. Elle rend possible la production de légumes sur des petits espaces avec de bons rendements. Les fruits et légumes cultivés sont sans pesticide.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nous sommes dans la volonté de créer davantage de logements insolites, comme les « maisons hobbit », en adéquation avec le développement durable intégrant le fait que les visiteurs souhaitent un minimum de confort. Un de nos plus gros projet pour 2018 est l’arrivée d’une très grosse structure aquaponique avec des grands aquariums pour encore mieux observer les différentes espèces de poissons qui peuplent nos carrières ! De plus, nous souhaitons mettre en place des activités aqualudiques fun et attractives répondant à notre charte développement durable.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Nous aspirons désormais de manière générale à mieux consommer, mieux nous comporter, ce qui passe par un changement radical de nos habitudes. Nous le ressentons de plus en plus. Tout comme dans l'alimentation, où nous observons un retour au local, au "vrai", au naturel. Les touristes recherchent maintenant aussi une expérience plus vraie, plus authentique.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Betterfly Tourism : un projet dont nous faisons parti et qui permet d'aider chaque acteur du tourisme. Nous pensons qu’il est important que chaque acteur du secteur intègre une importance au respect de l’environnement. La notion “développement durable” ne doit pas être un terme marketing mais bien une réalité du secteur et ainsi faire partie de l’adn de chaque entreprise.
Le No Mad festival, nouveau rendez-vous des passionnés du voyage responsable
Interview Twitter avec Babel Voyages #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Le No Mad Festival prône un voyage positif capable de changer l’esprit, d’ouvrir à la différence et donc de créer un monde meilleur, plus respectueux des uns et des autres, de l’environnement.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Le message de Babel Voyages et du No Mad Festival ? Voyagez pour connaître, voyagez pour comprendre… Le voyage est un formidable levier de développement économique mais avant tout humain s’il est pratiqué en bonne intelligence.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Le No Mad Festival mérite de remporter la Palme car c’est un évènement festif, plein de bonnes ondes, extrêmement qualitatif dans son contenu, les rencontres qu’il propose, les réflexions qu’il génère… Qui peut se targuer à seulement trois ans d’avoir pour parrain Richard Bohringer, Titouan Lamazou, des personnalités comme Roland et Sabrina Michaud ? Nous sommes convaincus que le No Mad Festival est une source d’inspiration humaniste incroyable et l’on a plein d’idées pour la faire fructifier d’année en année !
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Nous avons pour ambition d’être une véritable locomotive du tourisme durable dans le Val d’Oise avec un évènement fort en juin, le No Mad Festival, mais aussi tout au long de l’année : des soirées engagées, des rencontres professionnelles avec les acteurs touristiques du territoire, des initiatives nouvelles nées de toute cette émulation… L’évènement fédère, rassemble les forces, les esprits. Ca promet de grandes choses pour l’avenir ...
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Le développement durable fait de plus en plus parler de lui dans le tourisme, c’est une bonne chose. Mais attention à ce que la sincérité reste au coeur du sujet, que les engagements et les retombées soient réels. En tant que média spécialiste du sujet, Babel Voyages se veut garant de ça.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Chez Babel Voyages, nous croyons au pouvoir d’exemplarité. Alors à notre échelle, on tâche de produire du contenu positif, de mettre en lumière des personnalités inspirantes et porteuses de valeurs, d’inviter à des voyages intelligents qui amélioreront les conditions des territoires visités… Le No Mad Festival, c’est un évènement physique qui le temps d’un week-end, célèbre tous ces efforts. Plutôt que de créer de l’information dramatique et de semer la peur comme le font les médias mainstream, nous sommes persuadés qu’un message positif peut changer beaucoup. La sensibilisation, l’éducation sont des batailles clefs. Et ça, nous avons envie de porter toujours plus loin et plus fort le message de Babel Voyages et de son No Mad Festival ...
UNESCO: nouvelle ambassadrice pour le tourisme durable
Mme Eliza Jean Reid, Première Dame d’Islande, a été nommée Ambassadrice spéciale du tourisme et des objectifs de développement durable.L’OMT a lancé le programme des ambassadeurs spéciaux du tourisme et des objectifs de développement durable dans la continuité de l’Année internationale du tourisme durable pour le développement (2017).
Le programme vise à promouvoir la contribution du tourisme durable aux 17 objectifs de développement durable et à encourager la pleine intégration du tourisme et de ces objectifs dans les programmes d’action nationaux, régionaux et mondiaux.
Dans son intervention lors de la Conférence, S.E. Mme Eliza Jean Reid a souligné l’importance du tourisme durable pour la paix et la cohésion sociale : « Il existe une corrélation forte et positive entre le tourisme et la paix. L’existence même du tourisme repose sur la paix et la sécurité. Le tourisme, à son tour, est une force vitale de paix et un facteur d’amitié et d’entente entre les peuples du monde, car il met directement en contact des gens de cultures et de modes de vie différents. »
« Étant intimement persuadée que le tourisme durable est capable d’aider à réduire les inégalités et à accroître la tolérance, c’est un immense honneur d’être invitée à être Ambassadrice spéciale du tourisme et des objectifs de développement durable » a-t-elle ajouté.
Quant au Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, il a déclaré : « En devenant Ambassadrice spéciale du tourisme et des objectifs de développement durable, la Première Dame d’Islande, qui incarne l’engagement profond de son pays envers le développement touristique durable, apportera assurément un soutien précieux à notre action en faveur d’un tourisme plus durable apportant une contribution accrue à la totalité des 17 objectifs de développement durable. »
LES 6 LAURÉATS DES PALMES DU TOURISME DURABLE 2017
UNE PREMIÈRE ÉDITION RÉUSSIE !La cérémonie a ainsi commencée par les remerciements des co-organisateurs de l'événement : Guillaume Cromer, Président d'ATD et Jean Da Luz, Président de Tourmag. La parole a ensuite été donnée à Henri Landes, Directeur Général de la Fondation GoodPlanet et parrain de la soirée. Nathalie Simmenauer, Directrice Environnement et développement durable d'Air France, et Karine Foraud, Représentante de l'Office de Tourisme de la République Dominicaine, toutes deux partenaires de l'événement, ont par la suite présenté leur implication en terme de développement durable et leur soutien aux acteurs du tourisme durable.
C'est ensuite avec beaucoup de suspense et de joie que les 6 lauréats ont été annoncés ! Ils se sont vu décerner la Palme, des retombées médiatiques et un stand partagé au Salon Mondial du Tourisme 2018 ! Enfin, les noms des 3 gagnants du tirage au sort remportant deux billets d'avion Air France et un voyage à Madagascar offert par Salaün Holidays ont été annoncés. Et pour clôturer la soirée, tous les lauréats ont eu la chance de poser avec ... Hello Kitty (vous avez bien lu), nouvelle ambassadrice de l'Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement.
ATD et Tourmag ont apporté une attention particulière à rendre l'événement responsable : une soirée 100% neutre en carbone grâce à un partenariat avec EcoAct, expert en stratégies climat et environnement, un choix de traiteur responsable avec Fleurs de Mets, et une éco conception de trophées réalisée par l'artiste Amandine Serran à partir d'anciennes cartes routières. Sans oublier le partage de valeurs humaines et respectueuses fortes, piliers des Palmes du Tourisme Durable !
Les 6 lauréats SONT :
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Lauréat catégorie "Hébergement" : ECOLODGE LA BELLE VERTE
Un séjour détox et zéro déchet !
Une vraie expérience client intégrée à une démarche cohérente et poussée, c’est ce que nous propose ce site d’hébergements écologiques aux Portes de Bretagne avec de nouveaux séjours détox et zéro déchet. Durant 3 à 7 jours, les hôtes sont invités à prendre soin de leurs corps et de l’environnement. Tout est pensé pour faire adopter une attitude « slow » et limiter son impact : arrivée en transport en commun, déplacements à pied ou à vélo, hébergements autonomes en énergies, produits frais et locaux, visites de ferme bio et cueillette, ateliers Do It Yourself mais aussi, relaxation, yoga, activités nautiques...
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Lauréat catégorie "Territoire & Destination" : RÉSEAU DES GRANDS SITES DE FRANCE
Escapade Nature sans voiture
Les Grands Sites de France se veulent des exemples d’un tourisme durable association les habitants et les professionnels, mobilisant les ressources propres du territoire et renouvelant l’intérêt du public pour ces espaces préservés et vivants. Pour favoriser le développement d’un tourisme sans voiture et d’une offre touristique dite de « country break », le Réseau des Grands Sites de France (RGSF) lance « Escapade nature sans voiture ». Ces nouvelles offres de séjours se distinguent par la découverte en profondeur des plus beaux paysages de France et de leur patrimoine par des modes de déplacements doux.
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Lauréat catégorie "Loisir" : ECHOLOGIA
L’aquaponie, Kézako ?
Echologia est un projet unique de réhabilitation pédagogique et touristique d'un ancien village et de carrières abandonnées. Avec le développement durable profondément ancré dans leur ADN, l’équipe se mobilise depuis 2010 autour de quatre piliers : l’eau, l’écologie, le patrimoine et l’Homme. Est ainsi proposé un « parcours insolite » de 3 km ponctué de « points stops : à voir, à faire ou à apprendre» et en point d’orgue, une animation pour découvrir l’aquaponie...contraction d’aquaculture et d’hydroponie...
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Lauréat catégorie "Transport" : GREEN ON
Le vélo électrique en libre-service
Pionnier du vélopartage électrique, Green On a pour ambition de rendre la pratique du vélo plus facile, plus confortable et plus économique dans la vie de tous les jours comme en vacances. Avec 4500 vélos en circulation et 15 000 usagers, l’entreprise travaille aujourd’hui avec des clients dans toute la France et vient de lancer cet été une première station en libre- service de vélos et VTT à Saint-Gilles, sur l’île de la Réunion.
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Lauréat catégorie "Voyage" : TERRES DES ANDES
Le voyage au plus près des habitants
En accord avec les valeurs des voyages qu’elle propose, Terres des Andes est une agence labellisée « tourisme équitable et solidaire » par le réseau national du tourisme équitable et solidaire, l'ATES, notamment grâce à ses engagements dans la co-construction de ses voyages avec des représentants locaux ou encore la juste rémunération des guides et des familles d’accueil. Elle propose des séjours en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Un nouveau site internet appelé Les Nouvelles Terres, explore l’Amérique du Nord, l’Afrique, l’Asie et l’Europe du sud.
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Lauréat catégorie "Information" : BABEL VOYAGES
Le No Mad Festival : nouveau RDV des passionnés du voyage responsable
No Mad Festival rassemble acteurs renommés du monde du voyage comme simples amoureux de nouveaux horizons et de nouvelles rencontres, venus explorer les alternatives au tourisme de masse et partager envie, projets et expériences pour voyager autrement, près de chez soi comme aux antipodes. Pendant 2 jours se succèdent conférences, films, débats, performances artistiques, stand-up, concerts, randonnées, et ateliers participatifs pour échanger sur les nouvelles approches du voyage et du tourisme, plus conscientes de leur impact social, culturel, environnemental et économique.
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Face à la fonte de l'or blanc, le Vercors trace des pistes vertes.
Au cours des cinquante dernières années, la hauteur de neige a diminué de 25% dans le massif du Vercors, réduisant d’autant le nombre de jours d’enneigement exploitables. Or, les investissements dans le tourisme des sports de neige ont pris, là comme ailleurs en montagne, une importance énorme. 80 à 90% du budget investissement économique des collectivités du massif étaient consacrés à la neige. Les dernières saisons ont aussi vu diminuer le nombre de skieurs. Les équipements, toujours nouveaux, sont donc devenus de moins en moins rentables…
Analyser rigoureusement la situation
Devant une situation qui risquait de mener le territoire à la catastrophe, les services du parc naturel régional ont analysé les retours des offices de tourisme de chaque communauté de communes. Ils ont mené une vaste étude de positionnement, et ont travaillé avec des chercheurs de l'Institut national de recherche en sciences et technologie pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA) qui les mettent en garde sur un enneigement naturel de plus en plus aléatoire d'ici 15 ans sur les pistes du Vercors. Une étudiante de Sciences Po Grenoble a conduit une thèse sur les observatoires touristiques du massif du Vercors.
Observer ce qui se fait ailleurs…
Le PNR a ensuite proposé des voyages d’études aux élus locaux pour qu’ils puissent comparer leur situation avec celles d’autres régions montagnardes, favorisant ainsi de nombreuses rencontres entre les élus et les socio-professionnels du territoire.
Ils se sont finalement aperçus que les besoins de la clientèle évoluaient de plus en plus vite, aussi bien au niveau de la durée des séjours que des demandes de services ; il fallait donc travailler prioritairement à l’adaptabilité de l’offre touristique, à l’"agilité" économique du Vercors.… pour rester soi en devenant économiquement "agile"
La solution ne consiste donc pas à abandonner les sports de neige, mais à réduire la dépendance du territoire à la neige en développant des activités en toutes saisons, et sur tous les thèmes possibles, pour valoriser l’attractivité du territoire.
Une marque de destination, "Inspiration Vercors" a été imaginée et déclinée, elle est en cours d'installation.Travailler ensemble en regroupant ses moyens
Jusqu'à présent, chaque secteur du parc, finançait des actions de promotion touristiques de son côté, ce qui, aux yeux du chargé de mission Diversification touristique au PNR du Vercors, Didier Lalande, posait des problèmes de lisibilité évidents.
Désormais, les acteurs regroupent leurs moyens ainsi que leurs vecteurs de communication et de promotion touristique. Plus de moyens et d'ingénierie sont investis dans de nouvelles activités, "pas seulement dans des vélos à la place des skis", mais plutôt dans des activités porteuses comme, le trail, le VTT à assistance électrique, la marche nordique. Ou encore le développement d'activités culturelles comme les festivals de musique ou du cinéma de montagne, mais aussi la reconversion de friche touristiques comme à Autrans avec le projet de centre international des arts culinaires. Enfin, chaque station s'implique dans une rationalisation des plans de damage et du kilométrage de pistes et dans des équipements de neige de culture mesurés, moins gourmands en eau et en énergie.Miser sur les résidents permanents pour réduire la saisonnalité des activités
L’analyse du terrain par le PNR a également aidé les collectivités à prendre conscience des besoins des résidents permanents du territoire qui sont aussi consommateurs, toute l’année, des possibilités offertes. Par exemple, un important magasin spécialisé dans les sports de pleine nature fonctionne essentiellement avec les gens du cru, les touristes se fournissant plutôt au pied des pistes. S’adresser aussi aux résidents permanents, c’est donc abolir en partie la saisonnalité des activités. La démarche de diversification touristique peut ainsi devenir une démarche de développement économique durable globale.
Vélo électrique et produits locaux
Cela a conduit les communes du Vercors Nord à aménager un itinéraire de déplacement doux en site propre, l’utilisation du vélo électrique étant en train d’exploser littéralement sur le plateau du Vercors comme ailleurs. De même, de plus en plus d’agriculteurs, s’aperçoivent que les produits locaux et les circuits courts rencontrent un succès grandissant auprès des visiteurs comme des résidents.
Pour le chargé de mission diversification touristique au PNR du Vercors, les parcs naturels régionaux, qui arriveront à la fois à mobiliser les différents acteurs locaux et convaincre les élus à l’échelle qui convient, resteront les instances locales les mieux placées pour accompagner ces territoires spécifiques dans leur nécessaire mutation.L'Ardenne veut devenir leader en tourisme durable
Le temps du chacun pour soi, sur le territoire ardennais, est révolu. A l’heure où n’importe quelle région du monde se trouve désormais une vocation touristique, des opérateurs touristiques français, belges et luxembourgeois se sont regroupés pour travailler en réseau au-delà des frontières et ainsi s’offrir une visibilité commune et densifier leur offre.
«Dès 2006, ce souhait avait émergé au sein de l’Union départementale des offices du tourisme des Ardennes, mais il a fallu attendre 2010 pour enclencher le mécanisme», souligne René Collin, le ministre wallon du tourisme et de la Grande Région. «Le groupement d’intérêt économique «Destination Ardenne» a été mis en place en mai 2014. »
Si, à l’origine, l’idée vient des élus et des opérateurs touristiques, il est impératif, selon le ministre wallon, que le secteur privé s’approprie la démarche. «Les producteurs, entrepreneurs, hébergeurs, restaurateurs ou partenaires d’une structure touristique: tout le monde est concerné», affirme-t-il.
«Actuellement, environ 400 personnes ou structures ont adhéré au concept, mais il en faut bien plus. Le nombre d’acteurs potentiels, tous secteurs confondus, se compte, en effet, par milliers.» Du personnel a pu être engagé grâce aux subsides européens. Sa mission consistera à sensibiliser tous ces privés afin qu’ils s’affichent et valorisent ensemble leur territoire étant entendu que chacun doit garder ses spécificités. Le programme européen «Agreta» a été mis en place avec l’objectif de booster le travail en synergie.
«Ce projet a l’ambition de faire de l’Ardenne transfrontalière, dans les trois ou quatre ans, une destination leader en tourisme durable», commente René Collin. Dans ce contexte, quatre parcs naturels des provinces belges de Liège et de Luxembourg viennent de s’allier à l’Office du Tourisme des Ardennes Luxembourgeoises (ORTAL), implanté à Vianden, afin d’encourager un tourisme plus durable dans le poumon vert de l’Europe.
Un tourisme plus respectueux de l’environnement
Un tourisme plus respectueux de l’environnement sera favorisé à travers trois grandes actions. Tout d’abord, «Agreta» accompagnera soixante hébergements touristiques tels que gîtes, hôtels, campings ou encore chambres d’hôtes, implantés de part et d’autre de la frontière, dans leur projet de réduire leur empreinte écologique. Différentes mesures, comme consommer moins d’eau et d’énergie, privilégier les producteurs locaux ou encore favoriser la biodiversité dans leur jardin leur seront proposées.
Ensuite, il est prévu de mettre du matériel didactique à la disposition des touristes séjournant dans ces hébergements. Outre des conseils humoristiques, une malle d’activités «nature» sera proposée aux familles afin de partir à la découverte des environs de l’hébergement. Enfin, les quatre parcs naturels et «l’ORTAL» ont pour ambition de promouvoir la mobilité douce en Ardenne en créant un itinéraire équestre entre la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. Ainsi, un nouveau type de clientèle sera attiré par la destination «Ardenne».
Hello Kitty, ambassadrice du tourisme durable
Hello Kitty, personnage le plus populaire de Sanrio, vient d'être désigné ambassadrice spéciale de l'année internationale du tourisme durable, par la très sérieuse Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Les Nations Unies ont décrété 2017, comme étant l'année du tourisme durable pour le développement. Elles ont logiquement choisi l'OMT pour en «orchestrer la célébration».Pour faire passer ses messages à un public le plus large possible, l'OMT a jeté son dévolu sur Hello Kitty, qui a su attirer en plus de 40 ans des fans du monde entier, jeunes comme moins jeunes. Aux termes d'un accord signé entre Sanrio et l'OMT, Hello Kitty a donc une nouvelle mission: expliquer comment le tourisme peut contribuer à la réalisation d'objectifs de développement durable.
Impacts sociaux et économiques : Un tourisme durable est «un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l'environnement et des communautés d'accueil», écrit l'OMT.
L'enjeu est de taille, à l'heure où les voyages se multiplient. En effet, ne serait-ce qu'entre janvier et août, les arrivées de visiteurs internationaux ont dépassé les 900 millions dans le monde.
Une vidéo de la célèbre mascotte a déjà été montrée à l'aéroport de Narita, au Japon. À sa façon, Hello Kitty incarne une nouvelle campagne, dont le slogan est «Voyage. Apprécie. Respecte». «Voyager ouvre les cœurs et les esprits et nous fait voir ce qui nous unit», déclare la mascotte dans cette vidéo, qui a vocation à être diffusée plus largement sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.
Apparue au Japon en 1974, Hello Kitty compte plus de 50 000 produits à sa marque, dans plus de 130 pays. Il existe des restaurants Hello Kitty, des avions à son effigie, et des fans clubs aux quatre coins de la planète.
QUELLE PLACE POUR LA FEMME DANS LE TOURISME ?
TWITTER CHAT #TDTC « LES FEMMES ET LE TOURISME DURABLE »1. Quel état des lieux peut-on faire de la place des femmes dans le secteur du tourisme ?
D’après le baromètre de l’association Femmes du Tourisme Durable, le secteur est largement dominé par les femmes puisqu’elles sont 80%, soit 2/3 des salariés du secteur [Femmes du Tourisme][ATES]. En effet, la majorité des candidats répondants aux annonces d’emploi sont des candidates [Eugénie et Bérangère]. Cela se reflète déjà dans les écoles où elles sont en nombre supérieur [Sara Duong]. Un choix qui peut être dû à une sensibilité humaine et une capacité à être polyvalente [Eugénie et Bérangère][Viviane de Beaufort]. Le tourisme apparaît donc comme une opportunité pour elles d’entreprendre [ATES].
Mais des recherches montrent qu’elles subissent de fortes stéréotypisations des emplois du secteur où elles occupent plus souvent des postes d’accueil ou de femmes de ménage là où les hommes vont être guides ou managers [ATES]. Le baromètre indique également que 13% seulement des femmes sont cadres et parmi elles 55% estiment que leur entreprise favorise l'égalité professionnelle et la mixité. En sachant qu’une réelle politique de diversité est généralement mise en place dans des grandes entreprises privées ou publiques [Femmes du Tourisme]. Trop peu d’entre elles occupent des postes de direction où elles sont minoritaires [Sara Duong][Voy’Agir]. Une situation injuste renforcée par des inégalités salariales et des emplois plus précaires et informels. Sans oublier qu’elles sont encore très souvent victimes de violences [ATES]. Des constats identiques aux autres secteurs où la femme peine à monter les marches du pouvoir [Viviane de Beaufort]. Même dans ceux où elles sont en plus grand nombre elles font face à ce même plafond de verre, qui en dit long sur la situation des femmes de façon générale [Voy’Agir].
2. Pourquoi la parité homme/femme est-elle un enjeu du tourisme durable ? Pour vous, est-ce prioritaire ?
Le tourisme durable par définition est un tourisme qui lutte contre les inégalités, qu'elles soient territoriales (circuits hors des sentiers battus) ou sociales (vacances pour tous, accessibilité, égalité homme/femme) [Sara Duong]. Autrement dit, le tourisme durable, plus particulièrement sous sa forme équitable et solidaire, est « pour » l’égalité et défend une vision inclusive [Gwenaël Le Nohaïc][ATES]. La parité entre les hommes et les femmes et l’accompagnement de ces dernières vers plus d’autonomie sont des questions d’équité et de justice, axes centraux du développement durable [Voy’Agir][ATES]. Dans certains pays, c’est même une priorité [Voy’Agir].
Les valeurs que défend le tourisme durable font parties des enjeux fondamentaux d’aujourd’hui, portées par la sensibilité des femmes et des millenials ou « GENY- Avenir ». Des travaux américains, réalisés dans 8000 entreprises de tous secteurs, ont en effet démontré que les femmes dirigeantes font des choix stratégiques plus responsables avec une approche pérenne et plus éthique (comme la mise en place d’une RSE). Elles ont des objectifs de croissance durable, priorisent les relations humaines et s’appuient sur un modèle de management collectif. Les femmes sont donc plus disposées à développer un tourisme durable [Viviane de Beaufort][ATES]. On remarque par exemple qu’elles sont au cœur de nombreux projets liés au développement durable des activités : la gestion de l’eau, la protection de l’environnement, la préservation des cultures, etc [ATES]. D’ailleurs, l’égalité des genres est un des 17 objectifs mondiaux de développement durable (ODD) portés par l’ONU, par conséquent un objectif central du tourisme durable [Voy’Agir].
3. Comment les acteurs du tourisme peuvent-ils agir pour l'équité homme/femme en France ? Avez-vous des exemples de bonnes pratiques ?
Il existe un grand nombre de façons d’agir pour l’équité homme/femme, dont certaines sont très simples : l’écoute mutuelle, le respect, la créativité et l’instauration d’actions collectives au sein d’une équipe composée de femmes et d’hommes, tous à égalité sans exception [Double Sens][ATES].
Certaines entreprises font le choix de valoriser le travail des femmes dans des milieux généralement réservés aux hommes, comme le croisiériste Ponant avec son action « Femmes à la barre » [Sara Duong]. D’autres liées par des objectifs RSE, comme au sein du groupe Accor, agissent par la mise en place d’une politique responsable active sur le recrutement, l’accès à la formation, les congés maternité, l’accès aux comités de direction et conseil d’administration, l’égalité salariale et professionnelle de façon générale [Viviane de Beaufort][ATES]. ATD, que ce soit pour l’invitation des intervenants aux conférences des Universités du Tourisme Durable et la composition du jury des Palmes, s’est aussi engagée à respecter la parité [Sara Duong]. Tout comme le jury d’Entreprendre au Féminin à l’ESSEC est composé de 2/3 de femmes [Viviane de Beaufort].
Agir pour l’égalité homme/femme c’est aussi changer les idées préconçues et reconsidérer sa communication. Que penser de certains supports de communication indiquant à la femme le rôle qu’elle devrait tenir [Voy’Agir] ?
4. Quelles solutions existent pour accompagner et renforcer la place de la femme dans l'entreprenariat touristique ?
Avant tout, les mentalités doivent changer et l’altérité acceptée. Nos différences sont une force, notamment dans l’entreprenariat. Nos points de vue et façons d’être sont tout autant complémentaires et apportent une vraie valeur ajoutée aux projets. Il faut reconnaître cette variété : lors de concours par exemple, ne pas s’attendre à un même comportement que le candidat soit une femme ou un homme [Viviane de Beaufort][Voy’Agir].
Les femmes font face à plus de barrières et de difficultés à entreprendre. Le mouvement équitable a abordé le sujet dans ses universités d’automne à travers la difficulté à se financer. Les banques sont plus exigeantes avec les femmes que les hommes. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est les aider à avoir accès au financement : microfinance, formations, réseaux … Plus généralement, elles ont besoin d’accompagnement [ATES]. Là où le sens de la compétition stimule les hommes, les femmes le perçoivent comme un rejet possible. Dans ce cas, il faut les aider à s’affirmer et à gagner en assurance [Viviane de Beaufort].
Pour cela, des solutions sont proposées. Elles peuvent s’adresser à des structures institutionnelles comme l’APST ou les Entreprises du Voyage (anciennement SNAV) et l’association Femmes du Tourisme. On voit encore très peu de femmes candidates pour être accompagnées par l’incubateur Welcome City Lab [Femmes du Tourisme]. D’autres structures, non spécifiques au tourisme peuvent les aider comme Créatrices d’Avenir [Eugénie et Bérangère]. Il y a également le réseau Club Génération Startuppeuses. A travers des ateliers et grâce à des outils (comme Wirate, LinkedIn, Whatsapp), les jeunes femmes entrepreneures peuvent demander conseil à une communauté d’expertes bénévoles pour développer leur projet (4 startups sur 24 sont dans le tourisme durable) [Viviane de Beaufort].
5. Quelles responsabilités ont les professionnels du tourisme à l’égard du rôle des femmes dans les pays en voie de développement où les traditions et le mode de vie diffèrent ?
Le tourisme représente une véritable opportunité pour renforcer la place des femmes dans les pays en voie de développement. En tant que voyageurs ou voyagistes, nous avons tous notre part de responsabilité (lutte contre la prostitution, le travail des enfants …) mais attention de ne pas colporter notre vision française de la parité. La volonté doit tout d’abord venir des femmes et ne pas être imposée. Les pratiques doivent être acceptables, réalisées avec pédagogie, et le regard respectueux. Le but étant de les soutenir à travers le tourisme et non pas l’inverse [ATES][Viviane de Beaufort][Voy’Agir].
Les entreprises du voyage ont tout d’abord pour mission d’informer les voyageurs (ou voy’acteurs) aux règles et usages à respecter. Puisque tous les pays sont différents, la création de chartes éthiques permet de sensibiliser au respect des traditions et des cultures [Viviane de Beaufort][Voy’Agir][Femmes du Tourisme]. L'égalité femme/homme est un élément important du label Garantie tourisme équitable et solidaire de l’ATES, dont l’objectif prochain sera de l’accentuer d’avantage [ATES].
Une autre responsabilité est de soutenir les actions et projets menés par et pour les femmes par la co-construction des séjours avec l’ensemble des parties prenantes. En particulier dans les zones rurales, le travail des femmes est très peu reconnu et encore moins rétribué. Le tourisme durable, plus spécifiquement équitable, valorise par exemple le logement chez l’habitant. Ainsi, les retombées sont locales et plus justes, permettant alors de rémunérer le travail domestique traditionnellement fait par les femmes (cuisine, accueil, …). Bénéficier d’un salaire leur permet à la fois d’être payées grâce à leur activité mais aussi de gagner de la valeur et une place plus importante dans la société. Les soutiens et le financement participent à leur émancipation [ATES][Voy’Agir][Pandora Travel]. D’ailleurs, l’entreprenariat féminin est souvent bien développé dans ces pays, comme c’est le cas au Nigéria (ventes, restauration de rue, artisanat, etc) [Femmes du Tourisme] . Ce qu’il faut, c’est l’encourager et favoriser la formalisation des activités. Ainsi, à travers leur soutien aux projets de développement, les voyages solidaires aident les femmes dans leur quotidien et leurs démarches d’entreprenariat : faciliter l’accès à l’eau potable, à l’éducation, à la microfinance, aux formations, etc. Les membres de l’ATES (tels Terres des Andes ou Rencontres au bout du monde) valorisent les projets et le savoir-faire des femmes dans leurs programmes : visites de coopératives de productrices, rencontre avec des groupements de femmes et des associations locales, etc [ATES]. Soieries du Mékong, Senteurs d'Angkor au Cambodge ou Sapa Sisters au Vietnam encouragent l’entreprenariat féminin [Pandora Travel]. Un exemple concret, Double Sens propose de devenir partenaire d’une entrepreneure sociale en soutenant un projet qui a du sens porté par une femme engagée [Double Sens]. Autre levier de financement, les plateformes de crowdfunding permettent de faire appel à la générosité des individus pour aider dans la construction et le développement de projets locaux [Viviane de Beaufort]. Babyloan offre par exemple la possibilité à chacun de prêter à des micro-entrepeneuses : 25 000 ont été soutenues dans le lancement de leur activité [ATES].
Pour plus d’informations, un dossier spécial égalité des genres présentant un état des lieux de la situation des femmes dans le tourisme a été publié par l’ATES.
Viviane de Beaufort recommande également quelques lectures : ses études "Femmes et Pouvoir : tabou ou nouveau modèle de gouvernance ?" réalisée avec le soutien de BOYDEN dans le cadre de Women Be European Board Ready et "Femmes et gouvernance d'entreprise : vers un nouveau modèle !" avec Lucy Summers. Et celle de Ioanna Boulouta "Hidden Connections : The Link between Board Gender Diversity and Corporate Social Performance".
Tourisme durable : comment travailler avec les influenceurs ?
Universités du Tourisme Durable 2017, le compte rendu de l'atelier n°5« On pense aussi à facturer notre bilan carbone » Jules Bloseur et Maryne Arbouys
Nous avons créé Explore le monde il y a deux ans, pendant un séjour en Amérique du Sud en stop. Au retour du voyage, le blog avait pris un peu plus d’ampleur et on s’est dit que ce serait dommage de s’arrêter là. On a donc décidé d’orienter le blog sur la valorisation du tourisme durable, au travers d’initiatives locales, de projets solidaires en France et à l’étranger. Ce n’est pas toujours du tourisme durable mais il y a quand même un aspect social et écologique important.
Là où le journaliste analyse une situation, un pays ou un territoire, va apporter une information en rentrant dans le cœur du sujet, nous sommes plus sur le vécu, l’émotion, le ressenti, l’expérience. Je pense que le futur client va ressentir la même chose que nous. On apporte de l’information mais l’objectif est vraiment le ressenti. C’est la différence entre journalistes et bloggeurs, cela peut parfois créer des conflits alors que nous sommes plutôt complémentaires.
On s’est toujours donné l’obligation de respecter notre expérience et les partenaires avec lesquels on travaille écrira de toute façon les résultats, qu’ils soient positifs ou négatifs. C’est un choix propre à chaque blogueur. On travaille en ce moment sur une charte interne pour montrer les engagements moraux, éthique, qu’on prend et montrer que malgré le financement, les partenariats restent authentiques. On veut vraiment être transparent et on pense aussi à facturer le bilan carbone. Et en général, les destinations veulent que l’on continue de communiquer comme on l’a toujours fait. Il faut prendre à la fois en compte les besoins de la destination mais aussi le travail du blogueur, ce qu’il aime et ce que sa communauté est habituée à voir. Il nous est déjà arrivé de refuser des voyages qui ne nous correspondaient pas car on nous demandait de ne montrer que le bon côté des choses et ce n’était pas orienté vers le développement durable. Dans le voyage, il y a des blogueurs luxe, voyage en famille, féminins, le blog des séniors en vadrouille, il y a plein de profils différents. Et certains sont aussi capables d’apporter du contenu vidéo, photo qui peut être distribué en agence pour des catalogues, des affiches. Il faut voir le blog dans son ensemble pas que sur les réseaux sociaux.
On travaille sur la promotion des destinations mais on est aussi pro-actif sur la création de projets qui répondent à des problématiques sociales ou environnementales. En janvier, nous sommes partis en Norvège en stop depuis Montpellier pour parler des cétacés. Le projet nous a permis d’intervenir dans des écoles pour sensibiliser les jeunes. Plus récemment on a travaillé avec une association qui agit dans le sud de l’Inde pour favoriser l’accès à l’eau potable et à l’hygiène. Ils avaient créé un challenge sur les réseaux sociaux qui s’est ralenti depuis 1 an. On a donc lancé cet été un concours sur 3 semaines où tous les participants pouvaient gagner un voyage en Inde avec nous. L’association a réussi à augmenter sa communauté et cela a permis à 800 nouvelles personnes d’accéder à l’eau. Pour financer ce projet, on a proposé à nos partenaires de nous suivre et au-delà de la visibilité, on leur a proposé les droits sur un certain nombre de photos, vidéos…
Au sein de notre communauté, quand on parle de tourisme durable, il y a parfois le frein du « j’ai envie mais je ne sais pas comment faire » ou « c’est cher, c’est bobo ». À notre échelle, on essaie de le rendre un peu fun, cool, que tout le monde peut le faire entre pote, comme dans la web série Tous Acteurs du Tourisme Durable. On travaille aussi en ce moment sur un projet pour réunir quelques blogueurs sur un projet terre solidaire, dont l’idée est de mutualiser les communautés.
« 52% des français qui font des recherches sur le voyage, tombent sur un blog » Célia Tichadelle et Stanislas Lucien
Travel Insight est une agence de communication digitale pour les professionnels du tourisme privés et publics, créée en avril 2016. Il y a eu tout de suite pas mal de demande, ce qui fait qu’on est aujourd’hui une petite équipe de 8 personnes et on devrait recruter en 2018. On travaille avec des marques telles que Voyages SNCF, la République dominicaine…et de manière un peu plus institutionnelle, la République Tchèque. On les représente sur les réseaux sociaux mais aussi dans leurs relations avec les influenceurs. Pour rappel un blogueur n’est pas forcément un influenceur. L’influenceur influence, il a une très grosse communauté et très grosse visibilité sur ses contenus, il est vraiment expert de l’ensemble des réseaux sociaux et a une communauté forte et engagée sur snapchat, instagram, facebook et son propre blog. L’influenceur peut générer des réservations, des opinions auprès de son audience. Un blogueur touchera peut-être moins de personnes mais il peut devenir influenceur si sa communauté est suffisamment qualitative pour générer du business. Il y a deux indicateurs de performance à retenir (KPI) :
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Le ROI (retour sur investissement) : l’influenceur ou le blogueur poste une offre et on va regarder quel sera le plus efficace
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Le ROE (return on engagement) : par exemple quand on est une destination, on ne cherche pas forcément à créer beaucoup de business et de réservation…on cherche à avoir beaucoup de visibilité pour générer derrière des visites. Donc on parle de l’engagement qu’il va y avoir derrière les publications (nombre de likes, de commentaires, de partage...)
Aujourd’hui les blogueurs sont obligés de préciser si les vidéos qu’ils présentent sont sponsorisés. C’est à vous en tant que marque de faire un travail de veille et d’identifier le message que vous voulez envoyer à vos prospects et ensuite de vous cadrer avec le blogueur. En tant qu’agence, c’est notre travail de tout contractualiser. Le blogueur doit être intègre et préciser dans la vidéo « je pars à LA avec Travel by air France, je vais tester ci ou ça pour telle marque ». Il y a un blogueur qui demande pas mal à sa communauté ce qu’elle pense du produit. Si on prend l’exemple de Bruno Maltor, le plus gros influenceur voyage français, vous verrez dans ses contenus qu’il fait très attention à la manière dont il parle de la marque. Il ne travaille jamais avec des marques qui ne correspondent pas à sa communauté. Il a vraiment un positionnement 18-30 ans, donc cela ne sert à rien de proposer des produits de CSP +. S’il fait un voyage, il va prendre le train, dormir dans des hébergements accessibles à sa communauté. On travaille avec lui sur des missions pour la SNCF et son positionnement est le même. Il va nous dire « je ne vais pas en parler longtemps de la SNCF, 3 secondes vont suffire pour faire comprendre que pour aller à La Rochelle il faut prendre le train ». On est vraiment sur le côté E-influence. C’est un positionnement différent d’Alex Vizéo par exemple qui lui va montrer tous les avantages à choisir cette marque.
Quand on travaille pour une destination, elle va nous dire ses objectifs de communication (message authentique, évolution de la destination….). Il faut penser que lorsqu’un blogueur part en voyage, il n’est pas du tout en vacances, il travaille. La création de contenus prend énormément de temps. Toute la relation se construit en amont, rencontrer le blogueur, lui parler de la destination, penser ensemble le voyage…Par contre une marque du tourisme n’est pas du tout obligée de travailler avec un blogueur voyage, cela peut être avec blogueur porté sur le handicap, le lifestyle, le sport. Quand on réalise un blog trip (comme un voyage de presse pour les journalistes), il est même intéressant de diversifier pour pouvoir toucher une audience plus large. Attention quand même car le blog trip peut être une fausse bonne idée car vous allez faire venir des blogueurs gratuitement sur votre destination sans être sûr du retour que vous allez avoir. Cela peut vous coûter plus cher que de rémunérer un seul influenceur pour parler de vous. On ne mesure pas l’influence en nombre de followers mais plutôt sur la qualité de la communauté, si elle est active et engagée. SI vous avez envie de travailler avec des blogueurs, demandez-leur de rédiger simplement un plan de collaboration pour savoir ce qu’ils pourront vous apporter et évaluer leur niveau de professionnalisme.
À l’agence on a la particularité de toujours contractualiser pour tout échange marchandise ou monétaire avec les blogueurs ou influenceurs pour que chacun respecte sa part du marché. Les blogueurs avec qui l’on travaille aujourd’hui, ceux qui n’ont pas une grosse communauté mais qui produisent du contenu qu’on pourra utiliser sur les réseaux sociaux sont rémunérés entre 2000 et 4000€ par mission. Les gros influenceurs, c’est minimum 8000€ et cela peut aller jusqu’à 25 000€ pour une mission de 5-6 jour ; par contre sur ces 5 jours, on va toucher 3 millions de personnes minimum. Lorsqu’on travaille sur une mission importante avec un budget de 20 000€ pour un influenceur, il y a toute une campagne, une stratégie derrière (quel hashtag, quel message, quelle utilisation du contenu…) pour atteindre des objectifs intéressants. Comme une campagne pub ou d’affichage dans le métro, on va allouer tel budget à telle station et bien c’est pareil avec un influenceur.
Pour une destination qui se lance sur de la présence web, commencer avec des blogueurs voyage est une bonne idée, d’avoir une relation qui soit presque mensuelle en définissant des tarifs. Cela peut être un petit budget de 200€ à 500€ mais essayer d’avoir un maximum de contenu en récupérant des photos, vidéos…vous allez pouvoir utiliser la visibilité de l’influenceur mais aussi capitaliser toute l’année sur une campagne. Travailler avec un blogueur c’est aller chercher une audience que vous n’auriez pas eu aussi facilement, c’est bénéficier d’un aspect à priori non commercial qui met en confiance l’audience. Un élément à ne pas négliger, c’est le référencement naturel car aujourd’hui, 52% des français qui ont fait une recherche sur le voyage sont tombés sur un blog.
Aujourd’hui, les marques ou destinations ne souhaitent pas forcément mettre en avant le tourisme durable mais plutôt une autre façon de voyager, un certain hôtel ou une certaine activité. On a eu le cas avec la République Dominicaine qui souhaite changer l’image du tourisme de masse et promouvoir une offre hors des sentiers battus de Punta Cana. Un bon retour sur investissement car l’un des hôtels a eu pas mal de réservations après la campagne avec un bon panier moyen. Concrètement, lorsqu’une marque vient nous voir en tant qu’agence, elle va nous dire « on veut toucher tant de personnes, femmes, familles… voici sur quoi vous devez communiquer, le ROE et le ROI qu’on attend, montez-nous un plan de com ». C’est vrai que personnellement, je n’ai pas trop cette approche tourisme durable mais lorsqu’on va promouvoir une destination, on va plutôt montrer le côté local, miser sur l’expérientiel et non pas sur des offres de tourisme de masse. Mais en venant aujourd’hui aux UTD, on pense à intégrer davantage ces valeurs en 2018, sans forcément l’afficher clairement mais en orientant davantage nos clients sur la promotion des richesses locales et culturelles.
« La caméra peut-être un vrai lien social » Jessica Pommier
Au départ, je travaillais au service marketing pour enfants de Disneyland Paris Cinéma puis j’ai décidé de vire à fond ma passion pour le voyage et suis donc partie un an sur les routes du monde. J’ai commencé par faire des petites vidéos dans lesquels je partageais mes découvertes sur les réseaux et petit à petit pas mal de gens m’ont suivi. Les marques du tourisme ont commencé à s’intéresser à ma communauté et ma manière de voyager chez l’habitant. Aujourd’hui il y a environ 40 000 personnes qui me suivent. C’est comme ça que je suis devenue blogueuse et comme beaucoup, c’est une passion qu’on aime partager.
La manière de communiquer est en train de changer et les influenceurs sont devenus un nouveau média pour les marques, un média personnifié. Les marques vont peut-être préférer mettre une partie de leur budget marketing sur un blogueur plutôt que sur une campagne de pub plus impersonnelle. Les voyages que je partage reposent toujours sur ma propre expérience et je pense que la communauté sent tout de suite si l’on met des trucs en avant qui ne nous correspondent pas. En fait, la difficulté pour les marques est de trouver le bon blogueur correspondant à telle cible, telles valeurs ou positionnement. Il faut beaucoup observer ou faire appel à des agences qui les connaissent déjà. La question du salaire des blogueurs revient souvent car c’est en train de se professionnaliser. Les marques se rendent compte que les communautés sont hyper fidèles et sont prêtes à payer très cher. De plus en plus de blogueurs se font payer (et ceux de la table ronde en font partis) en fonction de l’influence mais il faut savoir que beaucoup de choses gravitent autour du blog comme les conférences, les chroniques voyage à la radio…Vivre à 100% du blog reste difficile. Les gens s’identifient plus au blogueur car il pourrait être notre voisin mais il ne faut pas couper le lien car si on ne donne pas de nouvelles sur facebook, instagam, snapchat ou autre, les gens peuvent nous « zapper » très vite. Moi c’est complétement rentré dans ma vie personnelle car je ne peux pas à la fois en vivre et couper le lien mais il faut trouver un juste milieu
Sur la thématique du tourisme durable, je trouve super intéressant d’utiliser la vidéo parce que cela va permettre une écoute particulière, un côté plus fun que lorsque c’est institutionnel. Pendant mes voyages, je faisais beaucoup de vidéos et il s’avère que ma caméra a été un vrai lien social pour rentrer en connexion avec les locaux. Je pensais que les gens n’oseraient pas me parler mais en fait ça a été l’opposé, ils me posaient plein de questions et je leur montrais ce que je faisais. Pour ma part, je ne suis pas sur le paramètre carbone, je ne suis pas l’exemple parfait du développement durable et me concentre plus sur l’aspect social. Je ne suis pas positionnée développement durable car je ne pourrais pas m’y tenir, j’essaie plutôt d’apporter ma pierre à l’édifice par des petits gestes.
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Appel à projet d'animations pour un week-end dédié au tourisme durable
Changeons d'Air les 2 et 3 juin 2018 au Domaine de LongchampL'appel à projet
L'objectif de cet appel à projets est de permettre aux acteurs de présenter leurs initiatives et leurs solutions pour mieux voyager. Cette pluralité devra permettre d’aborder le thème du voyage et des loisirs éthiques sous différents prismes: la réduction des déchets, de la protection de la biodiversité, le commerce équitable et bien d'autres thèmes encore.
Vous avez jusqu'au 30 janvier 2018 pour déposer un projet d'animation. Toutefois, vous pouvez dès maintenant faire part aux organisateurs de votre souhait de participer en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les étapes de l'appel à projets :
1. Lire le cahier des charges de l'appel à projet
2. Compléter avant le 30 janvier 2018 le questionnaire en ligne
3. La sélection des projets par le comité de pilotage se tiendra en février