Les bons tuyaux pour économiser l’eau dans l'hôtellerie !

lundi 7 juillet 2014 Actus du secteur France Énergie - Construction Hébergement
Les bons tuyaux pour économiser l’eau dans l'hôtellerie !

Depuis la nuit des temps, l’homme a cherché à s’installer à proximité de points d’eau. Car sans eau, il n’y a pas de vie possible. En matière de tourisme durable, cette logique n’en est que plus vraie, mais il faut aller plus loin en se rendant exemplaire sur la gestion de cette ressource précieuse et vitale. Voici donc une série de conseils pratiques pour tous les hébergeurs qui souhaitent améliorer une habitation existante ou qui souhaite se lancer dans un projet de construction qui intègre une gestion de l’eau éco-responsable.

 

La chasse aux fuites

Comme l’explique le ministère de l’Ecologie sur une page très documentée : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Des-gestes-simples-pour-economiser.html. En modifiant ses habitudes, chacun de nous peut réduire sa consommation d’eau de 30 %. Pour cela, la première des règles est de faire le tour de son habitation et de repérer les éventuelles fuites sur les robinets, les tuyauteries ou encore les chasses d’eau. «  Un robinet qui goutte, c’est 100 litres d’eau perdus chaque jour et une chasse d’eau, c’est 1000 litres d’eau perdus chaque jour. Les fuites peuvent représenter 20 % de la consommation d’un foyer », explique le ministère.

Ensuite, l’installation de plusieurs petits équipements dont le coup reste très raisonnable peut s’avérer judicieuse : une chasse d’eau économique (qui consomme 3 à 6 litres au lieu de 10 litres !), des économiseurs d’eau sur les robinets, une pomme de douche avec aérateur (15% d’économie), etc... Vous les trouverez sous l’appellation «  aérateurs hydro-économes ». Leur principe est simple : ils mélangent l’air et l’eau sous pression, l’appel d’air étant réalisé grâce à l’effet « Venturi ». Le débit passe ainsi de 15-20 litres/min (pour une pression 3 bars) à 5-8 l/min. « Certains modèles sont auto-régulés : le débit est constant quelle que soit la pression. D’autres présentent aussi la particularité d’être autonettoyants (et retardent le dépôt du tartre) : la structure en « nid d’abeille » ne retient pas d’eau, limitant ainsi la prolifération bactérienne », précise le site du ministère.

Recyclez les eaux de pluie

Seul est permis le lavage des sols et, à titre expérimental et sous conditions, le lavage du linge… Sachez aussi que les eaux récupérées et utilisées à l’intérieur du bâtiment qui sont renvoyées vers les égouts sont soumises à la taxe d’assainissement. Le propriétaire doit faire une déclaration d’usage en mairie, telle que prévue à l’article R 2224-19-4 du Code général des collectivités territoriales.

L’arrosage vert

De ce fait, il est préférable et plus intéressant d’envisager la récupération des eaux de pluie pour des usages à l’extérieur d’un bâtiment. Pour cela, il suffit d’installer un système de récupération de l’eau de pluie sur une gouttière et d’acheter une cuve hors sol – voire de récupérer un bidon propre –, le tout pour un coût inférieur à 100 euros. L’eau peut ainsi servir à arroser le jardin ou à laver une voiture par exemple.

Sachez qu’il existe un crédit d’impôt « relatif au coût des équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales payés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2015 », alors profitez en et ne tardez pas ! Il est cependant limité à 25 % du montant des équipements éligibles. 

Enfin, concernant l’arrosage, quelle que soit le type d’eau utilisée (eau recyclée ou eau potable du robinet), il est aussi possible de remplacer le jet d’eau conventionnel par des systèmes d’arrosage. Derniers conseils : arroser le soir pour éviter les pertes dues à l’évaporation (5 à 10 %). À vous de jouer !

 

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