Bonnes pratiques > Producteurs et distributeurs de voyages
Bonnes pratiques
Découvrez ici les bonnes pratiques dans lesquelles les membres livrent leur démarche, pour concilier création de valeur économique, sociétale ou environnementale. A chaque fiche, son projet mené, les difficultés rencontrées, les bénéfices réalisés et les moyens mis en œuvre pour réussir. Des exemples d’actions qui suscitent des vocations et insufflent, à leur tour, de nouvelles initiatives à partager.
FAIRE DU TOURISME UN OUTIL DE CONSERVATION
Contexte / objectifs
Nous entamons la 6ème extinction de masse, c’est à dire une perte majeure de la biodiversité due aux activités humaines. Si nous n’agissons pas, les conséquences peuvent être irréversibles. Nous encourons notamment une prolifération des maladies infectieuses et un déclin des super-prédateurs. Le secteur du tourisme contribue à ce déclin de par les activités nocives pour la faune sauvage et son environnement.
La place des animaux évolue à travers l’antispécisme, le véganisme et le welfarisme. Notre secteur doit aussi avancer en ce sens en intégrant le bien être animal et la préservation de la biodiversité de manière à suivre cette évolution. Celle-ci est directement liée aux enjeux de demain. Le tourisme durable apporte donc de nouvelles perspectives de business avec le développement des activités en connexion avec la nature par le biais de l’écotourisme.
Description
Nous faisons face à une recrudescence des activités touristiques nocives pour la faune sauvage et impactant directement leur environnement. Pourtant, de nouvelles activités à impact positif naissent dans les pays sous développés.
Tous les acteurs touristiques peuvent ainsi faire le choix de proposer des produits éthiques et tournés vers l’avenir ou rester à quai en vendant les voyages d’hier en cautionnant des dérives infligées à la faune sauvage : captivité, divertissement, transport, commerce…
Concilier tourisme et biodiversité est un véritable enjeu de demain mais déjouer les pièges des dérives est fastidieux et chronophage car cela demande une expertise spécifique. Se former à connaître ses dérives et à promouvoir un tourisme à impact positif tel que l’écotourisme devient une stratégie efficiente et vertueuse.
MOBILIZE ET MORBIHAN ENERGIES S'ASSOCIENT POUR AUGMENTER L’UTILISATION DE L’ENERGIE SOLAIRE SUR BELLE-ILE-EN-MER
Contexte / objectifs
- Mobilize et Morbihan énergies installent à Belle-Ile-en-Mer un réseau électrique local (micro-grid) qui s’appuie sur quatre piliers :
- production d’énergie solaire,
- système de stockage basé sur les batteries de véhicules électriques,
- système de gestion intelligente pour maximiser l’utilisation de l’énergie solaire,
- véhicule bidirectionnel (V2G), capable de réinjecter de l’énergie sur le réseau.
- Le dispositif sert à l’autoconsommation du site de « VVF Club Intense » de Belle-Ile.
Description
Le microgrid installé à l’entrée du village-vacances « VVF Club Intense » à Belle-Ile-en-Mer est composé d’un système de stockage stationnaire de 200 kWh relié à des panneaux solaires d’une puissance de 76 kWc et géré automatiquement par un système de pilotage de l’énergie. L’installation vise à augmenter l’autoconsommation de l’énergie solaire et réduire les coûts énergétiques du VVF. Les panneaux solaires captent l'énergie des rayons du soleil à travers des modules et la convertissent en électricité. L'énergie ainsi produite doit être utilisée en temps réel ou stockée pour être utilisée lorsque les besoins en énergie sont élevés.
10 batteries Renault ZOE de seconde vie pour maximiser l’usage de l’énergie solaire
Installé en mai 2022, le système de stockage stationnaire est basé sur 10 batteries de Renault ZOE de seconde vie, et cumule une capacité de stockage de 200 kWh. Le container est chargé lorsque la production de l’énergie solaire dépasse la demande ou pendant les heures creuses. Le dispositif permet de recharger les véhicules électriques des clients du VVF avec de l’énergie bas-carbone, et le surplus de la production contribue à optimiser la consommation énergétique du village-vacances.
Un prototype de Renault ZOE bidirectionnelle (V2G) complétera le dispositif pour une durée de six mois. Ce véhicule sera piloté par le système de gestion intelligente du microgrid et pourra stocker l’énergie et la réinjecter dans le réseau local en cas de besoin. L’objectif de ce test est d’étudier l’apport de la recharge réversible sur un réseau électrique local en complément du système de stockage d’énergie, pour maximiser l’utilisation de l’énergie solaire du site et limiter le recours à l’électricité du réseau d’électricité principal
Une initiative saluée par les appels à projets « Territoires d'innovation » et « Smartgrids »
La mise en place du réseau électrique local s’inscrit dans le projet global porté par Morbihan énergies qui vise à réduire la dépendance énergétique du Morbihan et faciliter l’adaptabilité du territoire au tourisme saisonnier. Pour les questions insulaires, une convention a été signée avec l’Association des Îles du Ponant afin d’y développer des projets en faveur de la transition énergétique. C’est dans ce cadre, et suite au travail de réflexion conduit avec la mairie du Palais, que le site exploité par le VVF Villages a été choisi pour héberger cette expérimentation. Lauréat du programme « Territoires d’innovation », le projet est soutenu par l’Etat et la Banque des territoires notamment dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir. Le projet est également accompagné par le Feder (le Fonds européen de développement régional) et lauréat de l’appel à projets « Smartgrids » qui vise à optimiser l’usage des énergies renouvelables en Bretagne.
- Mobilize et Morbihan énergies installent à Belle-Ile-en-Mer un réseau électrique local (micro-grid) qui s’appuie sur quatre piliers :
100% de nos missions intègrent le développement durable
Description
Dans chacune de nos interventions, pour des territoires, pour des entreprises comme pour de futurs professionnels... nous incluons systématiquement des conseils, informations, analyses... qui visent une évolution des pratiques touristiques et professionnelles vers plus de responsabilité sociétale, de préservation de l'environnement, de respect humain et/ou de paix.
Tech et Tourisme durable peuvent être compatibles
Contexte / objectifs
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Une application mobile ecoconçue
- Notre objectif : rendre ludique la sensibilisation au patrimoine
- Solution : création d'une application mobile car plus durable que le papier.
Enjeu : Les émissions de gaz à effet issues du numérique en hausse
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Solution : création d'une application mobile dans une démarche de GreenIT.
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Comment : un fournisseur durable pour la création de l'application mobile; Kuzzle.
Kuzzle :
-Editeur français de solution numérique
-Stockage de ses données dans serveurs français
-Création d'application mobile open source
-Ecoconçeption de l'application Explorama
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PRÉSERVATION DU TERRITOIRE
- Objectif : préserver les lieux de visites
- Solution : support numérique comme le téléphone ne nécessite aucun aménagement.
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La gamification, un outil d'engagement vers le tourisme durable
Enjeu : rendre le tourisme durable moins contraignant
Objectif : Inviter le voyageur à prendre plaisir dans la pratique d'un tourisme plus éthique
- Solution : Incorporer de la gamification dans le parcours voyageur
- Définition de la gamification : le fait d'intégrer des éléments de jeu au sein d'un contexte sérieux.
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Résultats de cette stratégie :
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Action: Passage d'un serveur chez Google à grosse capacité à serveur français adapté à l'activité d'Explorama.
- Résultat : Consommation annuelle équivalente à 32 français en 2019 puis à qu' 1 seul français en 2020 avec le nouveau serveur.
- Action : Usage du GPS limité
- Test 1 : Réduction de la fréquence du GPS de 1 fois toutes les 15 sec à 1 fois toutes les 60 sec, soit sur 1560 minutes de jeu: 1560 accès aux données du GPS au lieu de 6240 accès.
- Test 2 : On utilise le GPS qu’au lancement de l’appli, on le coupe pendant la phase de jeu, soit sur 1560 minutes de jeu: 104 accès aux données du GPS au lieu de 6240 accès.
- Analyse : limitation de l’accès aux données GPS permet de réduire de manière significative les impacts environnementaux du service sur les 3 premiers indicateurs (Climat, Eau et Energie). A l’échelle de l’application, l’action 4.1 permet de réduire les données GPS de 3942 Go à 985,5 Go et l’action 4.2 permet de réduire les données GPS de 3942 Go à 65,7 Go.
Description
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Application Eco-conçue
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Détail sur le terme "Open Source" de Kuzzle :
L'open source s'inscrit également dans une démarche de développement durable.
L'open Source est un format de logiciel développé de manière :collaborative, décentralisée et par une communauté
Un logiciel Open Source est : souvent moins cher, plus flexible et profite d'une longévité supérieure par rapport à ses équivalents propriétaires
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Détail des actions d'écoconception de l'application :
Avec Kuzzle, nous avons imaginé Explorama de sorte à ce qu'elle réponde aussi bien aux envies des joueurs qu'aux enjeux environnementaux. Pour cela, nous avons remis en question l'utilité de chaque fonctionnalité de l'application mobile.
Par exemple, est-il nécessaire de faire utiliser continuellement le GPS au joueur ? ou peut-on simplement l'activer quand il est nécessaire de voir sa position ?
Autre exemple, avons-nous besoin de telle ou telle donnée sur le joueur ou sur le créateur du parcours ?
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Pourquoi un jeu sur app pour Préserver les territoires :
L'expérience digitale gamifiée ayant explosé ces dernières années, ces acteurs du territoires virent en Explorama une opportunité de dynamiser leurs sites en proposant des visites ludiques. Cependant, certains d'entre eux étant labellisés ou classés comme le Pont du Gard, aucun aménagement n'est envisageable sur le lieu, au risque de dénaturer le paysage. C'est cette raison qui nous a mené à privilégier le format d'application mobile, qui apporte un autre rapport au temps et à l’espace.
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pourquoi la Gamification comme moyen
La gamification et le tourisme dont tout deux un point commun : ils prodiguent du plaisir et un sentiment d'accomplissement.
Dans le Tourisme, nous retrouvons la gamification dans divers business model d'entreprises. Sur Explorama, lorsqu'un joueur termine un jeu et une mission, il reçoit des récompenses : anecdotes, collectent des plantes et animaux sur leur compte. Convaincus que ce jeu peut aider au développement du tourisme local, très en vogue, nous envisageons de l'exploiter davantage plus tard par la mise en place d'éco scores. Ces derniers pourraient se transformer en monnaie virtuelle pour consommer localement. Autre possibilité, réaliser des partenariats avec des commerces de proximité et les intégrer au jeu de piste en devenant des points de chute.
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CREATION DE L'AGENCE DES VOYAGES EN CIRCUIT COURT EscaleMED
Conseiller en voyage responsable
Contexte / objectifs
Les revendeurs de voyages en France s'interrogent sur leur rôle à l'égard du tourisme durable. L'écrasante majorité des agences locales au Maroc proposent les mêmes circuits éculés hyper-touristiques.
Mon engagement est de prendre le temps nécessaire de questionner et d'écouter le client sur ses attentes profondes sur son voyage, qui sont très souvent en contradiction avec ses choix premiers d'itinéraire, influencé qu'il est par l'information de 'masse', qui crée justement le tourisme de masse. L'influence fonctionne dans 90% des cas. On en retire un voyageur satisfait, ayant eu la sensation d'effectuer un voyage différent et plein de sens.
L'engagement du client dans la préparation de son voyage est cruciale, tout autant que l'écoute du voyagiste. Selon moi il faut l'amener à choisir lui-même ce qui sera bon pour lui et la planète en toute conscience, sans le braquer. Voilà pourquoi nous tâchons de proposer des options 'encore plus durables' à nos offres initiales, plutôt que de les insérer d'office dans l'offre de base.
Un voyageur n'est pas l'autre. L'un sera plus branché sur le solidaire, l'autre sur la gestion des déchets, un autre encore sur l'empreinte carbone, ou encore sur la préservation du patrimoine architectural ou d'un savoir-faire artisanal. Dans chaque cas, je dis que c'est ça de gagné. Plutôt qu'un all-inclusive sur trois jours dans un quatre-étoiles sur la plage d'Agadir, même labellisé clé verte.
Au final, il y a probablement autant de déclinaisons du tourisme durable qu'il n'y a d'acteurs du tourisme durable. Et c'est tant mieux. Le tout étant de toujours mieux faire, progressivement.
Une cagnotte solidaire pour les communautés de la Vallée Sacrée
Description
La création d'une cagnotte solidaire a permis à Terres des Andes de récolter près de 11 000 € pour soutenir les guides, les employés de leur collectif à Cusco et les communautés indigènes avec lesquelles ils travaillent !
Cette cagnotte de 10 755 € vient s'ajouter au fonds de développement 2019 de 11 000 € dédié entièrement à la crise actuelle. Il s'agit de soutenir leurs partenaires sur place, guides, employés du collectif de guides et communautés indigènes.
De plus, ils ont récupéré les premiers fonds des microcrédits initiés il y a plusieurs années auprès des communautés, à hauteur de 15 000 soles, soit environ 3 500 euros. Ces fonds ont été entièrement réinjectés pour pallier les effets de la crise.
Qu'ont-ils apporté aux communautés de la Vallée Sacrée ?
Parmi l'argent récolté, un tiers est réservé à l'achat de produits de première nécessité pour les communautés indigènes des bords du lac Titicaca et de la Vallée Sacrée qui accueillent en temps normal les voyageurs de Terres des Andes.
14 premières familles de la Vallée Sacrée ont reçu des produits de première nécessité. Parmi les produits offerts aux communautés, il y a par exemple 10 kg de sucre et autant de riz, 5 litres d'huile, du beurre, de la confiture, des biscuits, de l'alcool désinfectant, du produit vaisselle, du savon.
D'autres actions sont prévues dans le sud désertique du pays (région de Lima, Nasca, Arequipa) mais aussi en Bolivie et en Patagonie.
Les communautés locales continuent d'exercer leurs activités principales, l'agriculture et la pêche. Elles ne sont pas dépendantes des revenus générés par l'accueil de voyageurs.
En revanche, les guides accompagnateurs en voyage ont perdu la totalité de leurs revenus. C'est pourquoi un deuxième tiers du montant de la cagnotte leur a été distribué.
Le dernier tiers a été utilisé pour soutenir notamment les employés du collectif de guides, qui ont un petit salaire, peu d'aides de l'Etat et ont eux aussi perdu l'essentiel de leurs revenus.
Formation auprès des communautés de la Vallée Sacrée
Contexte / objectifs
La notion d’interculturalité : Il est important que les guides sensibilisent les voyageurs aux problématiques d’interculturalité, de différence de culture, d’hygiène, d’horaires, de coutumes afin d’éviter tout “choc culturel”. Le guide doit faire prendre conscience au voyageur des effets négatifs d’un tourisme mal encadré. Il doit insister sur les effets positifs du tourisme équitable et solidaire de Terres des Andes. Nos voyages permettent la conservation de l’identité de chaque famille visitée, l’amélioration de l’échange et de l’expérience pour le voyageur. Bien sûr, il faut réussir à anticiper les besoins des touristes en fonction de leur culture (hygiène, infrastructures, horaires, conversations amicales…). La satisfaction des guides et des voyageurs sera acquise dans le respect des 2 cultures !
Les guides de Terres des Andes au Pérou se rendent sur le terrain, au sein même des communautés rurales qui accueillent les voyageurs, afin de réaliser des formations techniques suivant différents thèmes.
Description
Les guide de Terres des Andes et les membres de la communauté se réunissent. L’objectif de cette réunion est de rappeler quelques règles fondamentales lors de la venue de visiteurs à la rencontre des membres de Chichubamba. Cette « formation » est en fait un échange, donnant la parole aux femmes et a l’homme de la communauté. Plusieurs questions sont posées : quelles sont les éléments que vous pensez pouvoir améliorer, quelles sont les éléments que vous appréciez au contact des touristes et que pensez-vous réussir à faire pour les contenter, etc. Les réponses sont variées mais tous s’accordent sur un point : le sourire est le préalable a tout accueil, symbole d’ouverture.
Plusieurs formations pour les communautés étalées sur plusieurs journées :
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Soirée de formation sur internet.
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Matinée dédiée à un meilleur accueil des voyageurs.
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Formation de cuisine.
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Charte des valeurs Nosy
Contexte / objectifs
Nous avons rédigé une charte des valeurs à faire signer à chaque voyageur en amont du voyage, pour qu'ils prennent connaissance de nos engagements pour :
- la mise en place d’une politique de tourisme responsable dans les destinations (dimensions sociale, environnementale, économique)
- la sensibilisation des voyageurs
- la garantie d'une offre de qualité
- la mise en place d’une stratégie durable interneL’objectif est de penser et gérer les impacts néfastes du tourisme sur le long terme, à portée durable.
Fond de développement pour un projet solidaire
Contexte / objectifs
Notre action veut contribuer au développement maîtrisé d’un tourisme doux et de proximité s’imposant comme levier et outil d’aide économique pour les populations locales et rurales.
Nous veillons à une bonne repartition des revenus du tourisme pour chacun, en collaborant avec les guides et les transports locaux de chaque micro région.
Grâce aux partenariats avec des associations ou ONG locales, Katamkera participe au finançement de programmes d’aide et de lutte contre la pauvreté des populations rurales et de défense de la planète par des actions de sensibilisation et d’éducation aux problèmes environementaux.
L’agence a crée un fond de developpement pour finançer des projets solidaires dans chaque pays ou région. Ce fond est alimenté par les voyageurs grâce un pourcentage pris sur chaque voyage (entre 2,5 % et 5% selon le type de voyage).
Contribuer activement au développement local avec Agrisud
Contexte / objectifs
Soutenir et développer l’agriculture locale : un partenariat original avec Agrisud, pour mettre des producteurs locaux en capacité d’approvisionner les Villages Club Med, et les accompagner vers une exploitation plus durable de leur terre en s’appuyant sur les principes de l’agro-écologie.
Constatant que, dans certains cas, l’organisation de l’offre locale ne permettait pas de répondre à la demande de ses villages en produits frais, le Club Med a souhaité aider cette offre à se renforcer, jouant ainsi un rôle actif dans le développement économique des régions où il est implanté.
Cela s’est traduit par un partenariat avec l’ONG Agrisud, signé fin 2008
Description
ACCOMPAGNEMENT DES PETITS PRODUCTEURS LOCAUX, AVEC AGRISUD DEPUIS 2008
Ce partenariat original vise à soutenir la création de TPE (Très Petites Entreprises) viables et durables à proximité des Villages du Club Med, premier partenaire touristique d’Agrisud. Les projets concrétisés au Brésil, au Sénégal, au Maroc, et en Indonésie, liés aux activités agricoles, présentent de nombreux avantages : renforcement de l’approvisionnement local, diffusion de pratiques agro-écologiques, produits de qualité frais et locaux, consolidation de l’autonomie des agriculteurs, réduction de l’empreinte carbone, échanges humains entre maraîchers et GM.
- Près de 200 Très Petites Entreprises accompagnées dans 4 pays, soit plus de 1300 personnes (producteurs et leur familles),
Près de 92 tonnes de produits livrés depuis 2008
SENSIBILISATION ET IMPLICATION DES CLIENTS
- Sensibilisation à la relocalisation de l’agriculture, sur les buffets ou à travers la vente de livres avec des recettes et des portraits de fermiers-fournisseurs, d’excursions solidaires, …
- Implications des clients via les amis de la Fondation Club Méditerranée
COFINANCEMENT D’UN MANUEL D’AGRO-ÉCOLOGIE
Dans le cadre du partenariat avec Agrisud , cet outil à destination des structures de production agricoles, familiales ou coopératives, dans les pays du Sud contribue à leur montée en compétences en matière d’agriculture durable
- Près de 200 Très Petites Entreprises accompagnées dans 4 pays, soit plus de 1300 personnes (producteurs et leur familles),
Voyages Si loin Si proche
Contexte / objectifs
Imaginer des liens entre l’ici et l’ailleurs parce que ailleurs est aussi ici...
Avec Migrantour Paris, Baština Voyages créé le tourisme équitable au coin de la rue !Le voyage - objet d'imaginaire - commence dès le territoire francilien à la rencontre de l'autre, en accédant aux chapitres culturels méconnus des migrations, en permettant de mieux appréhender l'ailleurs mais aussi en tissant ici de nouveaux liens sociaux avec les habitants, esquissant reconnaissance d’autrui et découverte mutuelle en France. C'est partir à la rencontre d’autres cultures à travers la balade urbaine, la découverte du territoire, le récit des gens, l’interprétation de lieux de vie ou d'histoire, la participation aussi à des ateliers du patrimoine vivant (cuisine, dessin, art du conte...)
Migrantour est le projet européen des métropoles de la diversité culturelle qui promeut les aspects sociaux, culturels mais aussi économiques des migrations de neuf grandes villes européennes : Turin, Rome, Florence, Milan et Gênes en Italie, Valence en Espagne, Lisbonne au Portugal, Marseille et Paris en France. En Île de France : l'association Baština Voyages est maître d’oeuvre du projet.Description
Le projet Migrantour Paris contient deux importants volets :
– un volet formation sur la médiation culturelle pour les personnes issues des migrations (ou en lien avec elles) nommées les Passeurs de culture.
– un volet réalisation factuelle de balades urbaines sur le thème de la diversité culturelle dans les quartiers populaires du Grand Paris.
La formation comprend un partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’Immigration (MHI) et l’Université Paris Descartes/Ethnologie.
Le MHI met à disposition ses locaux et ses intervenants (champ social, public scolaire), les visites des expositions temporaires et permanentes du Musée et les recherche-actions hors les murs en lien avec les migrations du territoire (Cimetière musulman de Bobigny, La petite Espagne à Plaine Commune). Avec pour finalité, la mise en place de nouvelles balades grand public et pédagogique en concordance avec les thèmes des expositions temporaires (Fashion Mix, Frontières, Ciao Italia…)
Simultanément, l’Université Paris Descartes complète le champ de la formation avec des ateliers d'anthropologie participatif, des techniques d’enquête de terrain et d’évaluation adaptés aux projets culturels et touristiques. Concrètement, les ateliers en salle et les enquêtes de terrain (repérage physique et spatial, recueil de témoignages, d’objets, recherche de données) sont réalisés en binôme entre les passeurs de culture de la formation et les étudiant de Paris Descartes. Il s’ensuit la co-réalisation de prototypes de circuits touristiques alternatifs dans le Grand Paris.
Synthèse et adéquation des parcours
Chaque balade urbaine est scrupuleusement étudiée afin de respecter critères techniques (durée, distance, temps entre les étapes…) et valorisation de la diversité culturelle à travers ses territoires et thématiques. Elle se matérialise à travers la réalisation de parcours-pilotes auprès de différents publics à travers une série d’évènements et de manifestations.
Dans le Grand Paris, ce sont nombre de quartiers qui sont découverts ou redécouverts différemment : La Goutte d’Or avec Fashion Mix sur le monde de la Mode et Petit Mali à Château Rouge ; Belleville et Ménilmontant autour des arts et habitants de « Babel Ville » ; sur la rive gauche : Masséna/Olympiades et les cultures d’Asie du Sud-Est, au Quartier Latin : l’Amérique Latine et ses stéréotypes ou les empreintes d’une itinérance croate. A Montreuil : Au-delà des apparences de ses diverses histoires, à Saint-Denis : dans le Marché du Monde et sur la représentation des Frontières dans la cité royale.
En 2015, ce sont plus de 400 personnes : visiteurs, touristes, habitants, étudiants qui participèrent aux balades Migrantour.
En 2016/2017, Migrantour Paris continue de plus belle !!Référencement d'hébergements de villageois et communautaires
Le label "Garantie tourisme équitable et solidaire"
Contexte / objectifs
Le label Garantie tourisme équitable et Solidaire de l’ATES est le fruit d’un travail d’évaluation systématique des pratiques des opérateurs et de leurs partenaires. L’objectif est de prouver aux clients que chaque voyage labéllisé est bien conforme aux engagements pris dans la Charte du tourisme équitable et Solidaire fondée par l’ATES. Avec ce label, le réseau améliore l’information du voyageur mais aussi la transparence nécessaire à un tourisme plus responsable !
Description
La Garantie tourisme équitable et solidaire, c’est le choix de 54 critères clés pour définir ce que doit être un voyage équitable et solidaire. Avec ce label, vous avez la garantie de voyager durable de A à Z.
- 13 critères pour être responsable ici : gestion durable des ressources humaines, économie d’énergie, transparence, sécurité et information des voyageurs sont au cœur des critères évaluant la gestion de votre organisateur de voyages.
- 36 critères pour être équitable là-bas : la rémunération juste des acteurs locaux ou l’autonomisation des partenaires sont des critères phares du tourisme équitable et solidaire. Mais il ne faut pas oublier : la protection de l’environnement, la valorisation des femmes et bien d’autres !
- 8 critères pour être solidaire sur toute la ligne : être solidaire va bien au-delà du financement de projets de développement. Il s’agit aussi d’établir des relations de partenariats durables, transparentes et équilibrées. Ces 8 critères permettent de vérifier que ces engagements sont respectés.
Développement touristique durable du village de Zhulat, Albanie
Contexte / objectifs
Le tourisme en Albanie est un phénomène très récent et est rapidement devenu un des principaux piliers de l'économie. Cependant, une mauvaise pratique du tourisme peut avoir des conséquences irréversibles pour une destination et sa population, et c'est ce dont a souffert l'Albanie.
En Albanie, la notion d'écologie n'est pas encore développée : les habitants n'ont pas été sensibilisés à ce problème, alors que le pays a été touché par un phénomène de massification et de bétonisation. Le pays a également beaucoup souffert de l'émigration des populations jeunes pour des raisons économiques, s'ajoutant à cela des mouvements internes de population.
L'objectif d'Ecotour Albania est de développer le tourisme en Albanie de manière responsable et durable. Nous pensons que le tourisme peut être un facteur de développement économique, sans pour autant affecter négativement le pays.
Description
Nous avons lancé un nouveau projet dans un village du sud du pays : le village de Zhulat dans la région de Labëri, réputée pour ses chants polyphoniques.
Ce village possède une grande force culturelle et traditionnelle : le Kanun (ensemble de lois coutumières et chants polyphoniques).
Après plusieurs recherches préliminaires, nous nous sommes rendus sur le terrain afin d'évaluer la faisabilité du projet. Nous avons rencontré un habitants, visité le village et discuté de manière plus approfondie avec Murat Kërra qui connait très bien le village.
Zhulat est un village de 200 maisons pour 80 habitants à l'année, avec un âge moyen de 50 ans. Le village vivait auparavant de l'artisanat. Aujourd'hui, il vit de l'élevage, de l'agriculture et des ressources des enfants qui ont émigré. C'est un village rempli de traditions (Kanun, costume local, légendes, plats typiques, religion Bektashi, ...).
Développement touristique durable du village de Rehove, Albanie
Contexte / objectifs
Nous essayons de contribuer au maximum au développement et à l’ouverture des régions rurales et montagneuses de notre pays, tout en respectant leur environnement, leur culture et les populations locales. Notre objectif est de faire découvrir une nature à l’état pur, avec ses composantes de faune et de flore, en sélectionnant des hébergements confortables avec accueil chaleureux.
À travers une démarche de développement et de réflexion pour un tourisme durable, équitable et responsable, nous souhaitons partager notre passion du voyage grâce à un contact direct avec le pays : ses habitants de différentes régions, le sens des coutumes et de l’accueil des Albanais.
Description
Ecotour Albania a contribué à la mise en tourisme du village de Rehove :
À travers un partenariat avec un organisme hollandais spécialisé dans le développement territorial durable et en collaboration avec la mairie de Erseka (ville située à 2 kilomètres du village), nous avons travaillé au développement touristique de Rehove. Le maire d'Erseka, le maire de Rehove et nous-mêmes avons partagé cette idée avec les habitants qui, malgré quelques méfiances dans un premiers temps, ont pour la plupart accepté le projet.
Nous les avons accompagnés dans le projet pour le respect de certains critères de durabilité au niveau de la logistique, du savoir-faire et du niveau d'accueil des voyageurs.
Aujourd’hui de nombreux voyageurs visitent ce village, curieux et avides de découverte des traditions et mode de vie des albanais.
Malgré la différence de langue, l'expérience est souvent riche en émotions. Une réelle relation de partage se crée entre voyageurs et habitants : les locaux transmettent leur savoir-faire, font participer les visiteurs aux tâches quotidiennes (préparation du repas, traite des brebis, ...) et c’est pleins d’émotions que les voyageurs, habitants d’un soir, repartent pour continuer leur voyage.
Bonne pratique de communication :
Nous avons également établi une collaboration entre l'Alliance Française, le lycée de Erseka et le village de Rehove pour mettre en place des cours de français à destination des jeunes de la ville d'Ereska. Ainsi, lorsque des groupes de voyageurs se rendent au village, les lycéens s'y rendent avec eux afin d'accompagner les visiteurs et les habitants dans l'établissement d'une communication.
Cela se fait dans une optique de rencontre et de partage entre les différentes cultures.
Donner un visage au tourisme équitable et solidaire
Contexte / objectifs
Défendant un tourisme basé prioritairement sur la rencontre et les échanges entre voyageurs et hôtes, l’ATES a décidé dans le cadre de la refonte de son site internet, de mettre en avant les individus qui font le tourisme équitable et solidaire, en créant un espace "Portraits d'acteurs". Il s'agit de l'ensemble des acteurs du tourisme équitable et solidaire : guides, directeurs d'agences de voyages membres du réseau, salariés, familles d'accueil, etc...
Description
Il nous a semblé primordial, dans le cadre des valeurs qui président au Commerce équitable (relation de partenariat durable, relation commerciale juste et équilibrée) et celles qui animent le Tourisme social et solidaire (citoyenneté, engagement, valorisation des savoirs faire locaux etc), d’humaniser la relation avec nos internautes en leur présentant individuellement les acteurs de cette communauté avec leur histoire, leurs passions, leur engagement.
En créant un espace dédié aux portraits d’acteurs du tourisme équitable et solidaire, l’ATES a souhaité renforcer la place de la rencontre et la dimension expérientielle du tourisme équitable et solidaire en les introduisant dès les premières étapes d’organisation d’un séjour. Cet espace est aussi une formidable occasion de présenter la diversité des acteurs du tourisme équitable solidaire, en présentant par exemple de nombreux portraits de femmes guides ou coordinatrices de projet touristique. À travers ces portraits d’acteurs, il s’agit aussi d’illustrer l’impact du tourisme équitable et solidaire sur les territoires d’accueil à travers l’engagement concret des acteurs qui font ce tourisme.
Classe Nature : les enfants botswanais à la découverte de leur patrimoine
Contexte / objectifs
Nous savons - grâce à un partenariat avec l'ONG Des Eléphants & des Hommes fondée et coordonnée par Julien Marchais - que moins de 20 % des écoliers du primaire n'ont jamais vu un éléphant, alors même que leur pays est le sanctuaire des pachydermes. L'immense majorité des enfants n'a jamais eu la chance de visiter les parcs nationaux du pays ! Profondément touchés par cette réalité, nous souhaitons être acteurs du changement en faveur de l'émergence de l'éducation environnementale et de l'écotourisme national.
L'objectif est simple : amener la jeunesse du pays à la rencontre de son patrimoine naturel, non seulement pour qu'elle le connaisse, l'apprécie, le protège et le valorise, mais aussi pour qu'elle devienne elle-même actrice de l'écotourisme.
Description
Nous pensons qu'il est de notre devoir d'aller encore plus loin dans nos actions en faveur du développement durable. Aussi, pour chaque voyageur participant à un safari, nous emmenons en fin d'année un écolier botswanais en "classe nature".
C'est pourquoi depuis 2001, Julien organise des "classes nature" pour les élèves de plusieurs pays africains, et notamment du Botswana. Depuis 2014, nous avons intégré cette action à nos safaris. Le principe est donc évident : pour chaque voyageur participant à nos safaris, nous emmenons un écolier en week-end de découverte nature avec d'autres camarades et leur enseignant.