Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
Appel à Projets : Trophées Parisiens de l'ESS
Déposez votre candidature en ligne jusqu’au 05 mai 2017L’appel à projets concerne tous les secteurs d’activité de l’économie sociale et solidaire.
Les critères de sélection des projets sont les suivants :
- Organisme relevant de la définition de l’ESS (articles 1 et 2 de la loi du 31 juillet 2014)
- Service nouveau ou original rendu aux Parisiennes et aux Parisiens
- Équilibre économique global du projet et professionnalisme / qualification des gestionnaires
- Opportunités d’emploi pour les Parisiennes et les Parisiens les plus éloignés de l’emploi, offertes par le projet.
Les candidats sélectionnés pourront bénéficier de différentes formes de soutien :- Une subvention d'aide au démarrage
- Un soutien à la recherche de locaux
- Un appui à la recherche de partenariats
- Une aide à l'appel d'offres
- Une mise à disposition des réseaux de communication de la collectivité parisienne
Les inscriptions peuvent se faire en ligne sur le site de la Mairie de Paris.Conférence Ecotrail de Paris au Salon Destinations Nature
Sport et Tourisme Eco Responsable en Milieu Urbain« ECO RESPONSABILITÉ ET CONVIVIALITÉ PEUVENT RIMER AVEC ÉPREUVE DE MASSE », Jean-Charles Perrin – Ecotrail de Paris
Le concept de l’Ecotrail est né à Paris en 2008 avec l’ambition d’offrir à de grandes villes emblématiques et à leur proche banlieue, une véritable course nature ouverte à tous, mettant en valeur le milieu naturel et culturel des régions, avec comme préoccupation le bien-être des participants.
L’Ecotrail de Paris s’est donné 6 grands objectifs :
- Inciter à l’Eco Responsabilité
- Etre un évènement sportif et touristique
- Etre Porteur de valeurs
- Faire découvrir des sites franciliens d’exception
- Etre un laboratoire de solutions responsables
- Etre un évènement éco citoyen ouvert à tous
Cette année encore, la 10ème édition de l’Ecotrail de Paris avait comme objectif de faire découvrir le territoire de Paris, et son patrimoine naturel. Les franciliens ont une nouvelle fois répondu nombreux à l’appel d’Ecotrail afin de mettre en avant les valeurs du partage, de la solidarité, de l’éco responsabilité, et de l’éco citoyenneté. Les règles du jeu sont simples, une telle course de masse ne doit laisser aucune trace sur son passage, et des sacs sont mis à la disposition des participants afin qu’ils ramassent leurs déchets, eux-mêmes voués à un recyclage optimal. Les résultats sont probants puisque moins de 0,03 grammes de déchets ont été retrouvés après la course. L’éco mobilité n’est pas en reste non plus car l’inscription à la course comprend un ticket de RER. Une des missions que se donne l’Ecotrail est d’aller au-delà des 10 éco gestes préconisés durant la course, en incitant tout à chacun à les répercuter dans sa vie de tous les jours.
L’Ecotrail se donne aussi comme objectif de valoriser le patrimoine touristique et naturel de la région Ile de France, en reversant des fonds pour des actions comme le replantage d’arbres dans le parc du Château de Versailles, ou bien à la mise en place de la signalétique dans celui de Saint-Cloud. Une brigade de bénévoles est également chargée de nettoyer les 30 derniers Km du parcours afin d’aider à leur valorisation.
Le concept de l’Ecotrail connaît un grand succès et se déploie à l’étranger, notamment dans 5 grandes villes d’Europe : Bruxelles, Funchal, Madrid, Oslo, et Stockholm. Et l’aventure ne s’arrête pas là, puisque 2 nouvelles villes, Reykjavik et Florence, viennent de l’adopter, un scoop annoncé spécialement pour la conférence.
« L’Ecotrail, une démarche exemplaire », Jacques-Olivier Barthès – WWF France
De nombreux soutiens à l’Ecotrail étaient venus témoigner de la nécessité de diffuser les valeurs et les bonnes pratiques de cette course. Chantal Jouanno, Vice-Présidente de la Région Ile de France, a rappelé l’engagement de cette dernière pour l’environnement, avec les objectifs de communiquer sur les gestes éco citoyens, et de faire savoir que la région est aussi un poumon « vert ». Son ambition étant de donner à tout le monde un accès à une zone verte à moins de 10 minutes de son domicile, en recréant une continuité verte en région IDF.
Jacques-Olivier Barthès de WWF France, a rappelé la démarche exemplaire de l’Ecotrail, et le soutien sans réserve de WWF. Selon lui, « Le sport a la capacité de changer le monde », et quoi de mieux que de le pratiquer, tout en respectant l’environnement, et en valorisant le patrimoine naturel.
Laurent Bourdenet, directeur de Chamina Voyages et membre d’ATD, est venu rappeler les engagements de Chamina et de l’association ATD pour un tourisme durable, respectueux de l’environnement et des hommes, et en plein accord avec les valeurs de l’Ecotrail. Une des missions essentielles de son agence étant de penser des séjours le moins polluant possible, et le plus éco responsable. Rappelant notamment que le tourisme, comme le sport, a une responsabilité sociétale importante.
En conclusion de cette conférence, Jean-Charles Perrin a présenté la Charte Ethique de l’Ecotrail, que tous les intervenants ont paraphé en signe d’adhésion à ses valeurs.
Comment le tourisme durable peut-il contribuer au Vivre Ensemble ?
TwitterChat #TDTC "Tourisme Durable et Vivre Ensemble"Touristes VS population locale : des exemples de conflits économiques, sociaux ou environnementaux à partager ?
Il existe beaucoup de conflits qui peuvent survenir entre touristes et population locale car il est souvent difficile de concilier les activités organisées dans ce cadre, sans nuire aux autres activités humaines du pays [Globe Blogueurs]. On peut citer les éleveurs de rennes Sami qui sont gênées par les circuits touristiques en Quad ou motoneiges, de même les trails organisés dans les territoires d’élevage [Terre des Sames]. Beaucoup de touristes ne respectent pas les coutumes et les codes sociaux des pays qu’ils visitent [Delphine Montoya-Gim], et certains rites traditionnels sacrés deviennent des spectacles touristiques au détriment de la dignité des locaux [Globe Blogueurs]. Dans la catégorie du non-respect, certains utilisent la négociation à outrance pour l’achat de leurs souvenirs, ou bien participent à des circuits de visite de villages où les habitants sont considérés comme des attractions, et les prennent souvent en photos sans leurs permissions [Cedric T.]. La liste des conflits économiques est également longue, comme la flambée des prix des loyers pour les locaux due à une forte affluence touristique qui se solde par un accès impossible aux logements pour ces derniers [Sara Duong]. Les activités touristiques sont parfois « trustées » par des expatriés, au détriment des initiatives locale [Globe Blogueurs]. Il existe parfois un tel écart entre les revenus des locaux et ceux des touristes, que ces derniers peuvent en arriver à se considérer comme tout permis [Delphine Montoya-Gim]. L’environnement n’est pas en reste, quand les touristes, souvent par ignorance, utilisent de manière abusive des ressources parfois rares comme l’eau dans certaines régions du globe [Sara Duong], ou se retrouvent complices du bétonnage des côtes, et pas besoin d’aller loin pour le constater [Delphine Montoya-Gim].
En quoi le tourisme dans son approche durable, est-il une solution à ces conflits ?
Le tourisme durable est une solution dans le sens où il fait passer les valeurs de respect de l'homme et de l'environnement avant toute autre [Coopérative AJA]. C’est une approche qui permet aussi une meilleure régulation, une meilleure connaissance des us et coutumes du pays, et contribue aux échanges, et à la compréhension des cultures [Terre des Sames]. Le projet Migrantour de Bastina Voyages, tente d’atténuer les conflits qui peuvent naître du tourisme, en propulsant les locaux en acteurs principaux de cette activité dans les quartiers qu’ils habitent. C’est une forme de tourisme qui permet de rompre avec les habitudes, d’empruntez de nouveaux sentiers, de découvrir et de connaître de nouvelles personnes, et enfin de lever la méfiance, source d’incompréhension et de conflits potentiels [Bastina Voyages]. Dans le tourisme durable, l'humain est un des piliers fondamentaux, et parfois oublié dans les démarches purement écologiques [Globe Blogueurs]. Cette approche du tourisme intègre dès le départ le respect des populations locales, ainsi que celui de l’environnement, elle responsabilise et sensibilise les touristes, et ce de manière transversale, de la construction à la conception des produits proposés, en passant par le choix des fournisseurs [Sara Duong]. D’ailleurs, il existe une charte éthique du voyageur qui contribue à ce respect, et que l’on peut consulter sur le site d’ATR. Si le tourisme durable arrive à baliser, encadrer et provoquer une réflexion comportementale, ce sera déjà une belle avancée [Cedric T.].
Concrètement, quelles initiatives touristiques peuvent contribuer au Vivre Ensemble ?
Toute expérience qui provoque des interactions positives contribuent au Vivre Ensemble [Cedric T.]. Il faut arriver à en créer le plus possible pour faire participer touristes et habitants à des activités communes, comme par exemple des jeux de pistes solidaires, afin de voir la ville autrement et créer du lien social. L’aspect ludique permet rapidement de créer des connexions entre les participants [PariSolidari-Thé]. Le tourisme participatif est lui aussi un moyen, car il encourage les touristes à s’immerger dans la vie locale, et à aller à la rencontre des populations [Coopérative AJA].
Un autre axe est de développer les visites de quartiers faites par les habitants pour acquérir un autre regard, quand les locaux deviennent eux-mêmes narrateurs de leur vie, de leur pays, cela prend un tout autre sens, on peut citer les « Greeters de Paris » qui organisent des visites guidées des quartiers par leurs habitants [Sara Duong] [Globe Blogueurs] [Olivier Ranson]. Pour Bastina, le voyage c’est partager un bout de conversation loin de chez soi, mais ça peut-être aussi au coin de sa rue. Il faut aussi se déconnecter du quotidien et des smartphones, ce qui permet de vivre plus intensément le présent et la relation au local [Ecotourism Vélo].
Si les touristes doivent respecter les populations locales, ils peuvent aussi être confrontés à un accueil réfractaire des locaux eux-mêmes [Sara Duong]. Si on essaye de comprendre d’où vient cette représentation négative, le dialogue peut s’amorcer, et la rencontre reste possible [Globe Blogueurs], une meilleure implication des populations visitées, leur permettrait de se sentir plus concernés, en repensant par exemple, les lieux d’attractions touristiques en lieux de vie [PariSolidari-Thé]. Il n’est pas sûr que tout cela suffise, mais le tourisme peut favoriser l’empathie, et sensibiliser sur les enjeux mondiaux [Globe Blogueurs].Accueil des migrants : quel rôle pour les acteurs du tourisme ?
Pour Bastina, les circuits mettant en avant les migrants favorisent le lien social, les rencontres interculturelles, et l’insertion économique, qui sont les trois couleurs primaires du tourisme durable. Ils permettent à des migrants et à des étudiants de se rencontrer et de travailler ensemble sur des parcours urbains à vocations touristiques. Les migrants pris comme guides sont comme des « passeurs de culture », de leur culture, afin de transporter les visiteurs d’un monde, ou d’un imaginaire à un autre [Bastina Voyages]. Pour participer à ces circuits, le respect des cultures des nouveaux arrivants est essentiel, c’est aussi aux acteurs du tourisme de montrer le bon exemple [Terre des Sames]. Il faut inciter les entreprises à afficher leur engagement, et à en apporter la preuve par un label par exemple, mais aussi croiser les regards entre professionnels pour échanger les bonnes pratiques, et dépasser les mauvaise [ATR]. L’intégration des migrants n’est pas forcément le rôle des acteurs du tourisme, mais ils peuvent contribuer à leur accueil, simplement en s’intéressant à eux, à ce qu’ils apportent à la diversité du tourisme. [Cedric T.]. Il faut réfléchir à les intégrer à travers des emplois de guides plus nombreux, afin qu’ils puissent partager leurs cultures, et par là même s’intégrer plus facilement, et plus vite, au tissu social du pays d’accueil [Terre des Sames]. Des initiatives existent, comme le Migrantour déjà cité et ses « passeurs de culture ». Mais aussi l’initiative de VVF Village qui avait accueilli 49 migrants venant de Calais dans un de ses villages du Pays Basque, transformé pour l’occasion en centre de répit [Sara Duong].
« Le Tourisme, passeport pour la paix », qu’en pensez-vous ?
Notre époque connaît des freins dans la libre circulation des hommes, il n’y a qu’à regarder l’actualité tous les jours pour s’en convaincre. Il a un rôle à jouer dans la défense des libertés individuelles, et dans la liberté de s’ouvrir au monde, et aux autres [Olivier Ranson]. Le tourisme durable peut-être un des axes contribuant à la paix. Il éveille à l’autre, à la tolérance vers d’autres cultures, et peut-être un rempart à l’ignorance [Terre des Sames]. Le secteur du tourisme est ambassadeur de la paix depuis longtemps. 1967, était la 1ère année internationale du tourisme passeport pour la paix [ATR]. Et cinquante ans après, 2017 devient l’Année Internationale du Tourisme Durable pour le développement. En cette occasion beaucoup d’initiatives s’organisent partout sur la planète [Delphine Montoya-Gim]. On peut citer Taleb Rifaï, secrétaire général de l’OMT : « Le tourisme peut transformer le monde et favoriser l’entente en cette époque marquée par un déficit de tolérance, il est un phare dans l’obscurité ».
Conférence “L’affichage environnemental se déploie dans les hôtels en France »
Hôteliers : à vos marques, prêts, économisez et affichez !L’affichage environnemental. Qu’est-ce que c’est ?
Expérimenté depuis 2011 sur plus de 150 établissements, il permet d’évaluer et de communiquer aux clients l’empreinte environnementale de la nuit qu’ils vont passer à l’Hôtel, tout en permettant au directeur de l’établissement de réduire ses coûts de fonctionnement.
Les premiers résultats des hôteliers engagés sont probants, avec des gains environnementaux à hauteur de 30% (Emission de GES, consommation d’énergie, d’eau, déchets...), s’accompagnant d’une économie sur le coût de la nuitée (de 0,5 à 2 euros), et d’une information transparente pour le consommateur.
Au total 100 hôtels obtiendront leur étiquette environnementale, et s’engageront volontairement sur des actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs résultats. Pendant 3 ans, leur étiquette sera mise à jour, et leurs progrès mesurés.
Les clients y gagnent aussi, ils pourront réserver leur hôtel étiqueté directement sur le site FairBooking.com, qui proposera un moteur de réservation classant les hôtels selon leur impact environnemental.
« Les hôteliers responsables doivent devenir la normalité », Alexandra Bonnet – Ministère de l’Environnement.
L’affichage environnemental hôtelier est une première mondiale, et il permet d’envoyer un message crédible au consommateur, grâce à l’étiquette qui délivre des informations fiables, il peut donc choisir en toute connaissance de cause l’établissement répondant à ses critères. Ce déploiement de l’affichage n’a pu être rendu possible que grâce à des établissements pionniers et engagés. Le ministère a choisi délibérément un minimum de critères pour satisfaire à l’affichage environnemental, afin que cela ne soit pas un frein à son développement.
« Les consommateurs sont prêts à payer un produit 20% plus cher si cela peut aider la protection de l’environnement », Roland Marion – ADEME
Chacun est concerné par l’impact de la consommation sur l’environnement, et particulièrement dans le domaine du tourisme. L’affichage permet de donner des informations justes car il fait preuve d’une solidité technique, c’est aussi un outil de communication pour les établissements. L’Ecolabel Européen, qui met en place des actions pour réduire les impacts environnementaux, est parfaitement complémentaire de l’affichage.
« L’affichage est un excellent outil de communication, il permettra à des établissements de se démarquer, avec des gains de fidélisation de la clientèle, et de compétitivité », Hubert Vendeville – Betterfly Tourism
Hubert Vendeville présente l’étiquette environnementale, et explique les critères qui sont mis en avant. C’est une vision multi-indicateurs, tous les impacts d’un produit sont mesurés, en amont et en aval, et tous les services de l’hôtel sont pris en compte.
Les lettres ABCDE positionne l’établissement en fonction du degré de son impact sur l’environnement, ce dernier étant mesuré selon 4 critères plus ou moins importants selon le placement des curseurs dans ces 4 catégories (ces impacts sont associés à la nuit d’hôtel) :
- Impact sur le climat
- Consommation d’eau
- Consommation de ressources non renouvelables
- Produits bio et écolabellisés
Une partie texte est prévue en bas de l’étiquette, qui permet à l’hôtel de communiquer son engagement environnemental, ainsi que les actions déjà entreprises, et celles à venir. Hubert Vendeville insiste sur l’accompagnement des hôteliers dans la démarche de l’affichage. Ils doivent collecter les données, puis un audit est effectué qui fournit un plan d’amélioration, et un plan d’action. Si toutes les conditions sont satisfaites, l’établissement obtient son étiquette.
Pascal Droux, Président de Réservation Directe (FairBooking) insiste lui aussi sur la possibilité de se démarquer par l’affichage, mais également d’engager le consommateur dans le développement durable, en mettant à sa disposition un moteur de recherche classant les établissements selon les critères de l’étiquette.
Didier Chennet, Président du GNI (Groupement national des Indépendants), qui représente 10 000 établissements, insiste sur le maintien de la démarche volontaire des hôteliers pour obtenir l’étiquette, et de l’adhésion au projet des salariés. Opinion que soutient totalement le Ministère et les intervenants présents. Cette démarche volontaire étant la clef de la diffusion et de la généralisation de l’étiquette environnementale.
En aucun cas l’affichage environnemental n’est un concurrent aux labels, mais plutôt un complément, un outil de préparation à l’obtention d’un label, par la mise en place de bonnes pratiques. Thierry Lérévérend, directeur de Teragir (label Clef Verte et Pavillon Bleu), présent comme auditeur le confirme : « Il faut travailler tous ensemble pour émettre un message commun, malgré les différences ».
Des Acteurs qui s’engagent, et des hôteliers qui témoignent...
Beaucoup d’acteurs présents lors de la conférence s’engagent pour l’étiquette environnementale. Le CDT de l’Aube, représenté par Didier Leprince, a soutenu l’action des hôteliers dans leurs démarches, et compte désormais 14 hôtels étiquetés sur 70 présents dans le département. L’UMIH, et Roland Heguy, promeut l’affichage auprès de ses adhérents, notamment l’antenne locale de Corse, pour atteindre 50 établissements étiquetés en 2021 dans cette même région. La CCI France, représentée par Bénédicte Sergent, Directrice du développement durable, soutient totalement la démarche, ainsi que de nombreux labels comme Clef Verte et l’Ecolabel Européen. C’est une bonne manière de coupler les performances économiques et environnementales, et de répondre aux attentes des consommateurs.
Les hôteliers présents sont venus témoigner de la démarche entreprise par leurs établissements et des difficultés qu’ils ont pu rencontrer à différents stades, mais aussi des bénéfices qu’ils ont pu d’ores et déjà constater dans leurs activités, avant de recevoir leurs étiquettes environnementales à la fin de la conférence.
- Hôtel Barrière Le Westminster (4*) – Le Touquet (62)
- Hôtel Le Normandy Deauville (5*) – Deauville (14)
- Royal Hôtel (2*) – Versailles (78)
- Hôtel Amiral (2*) – Nantes (44)
- Hôtel de France (2*) – La Tour du Pin (38)
Un colloque sur l’affichage environnemental est déjà programmé par le Ministère de l’Environnement le 16 Mai prochain, qui réunira les associations de consommateurs.
Conférence "Tourisme Durable, Le Nouveau Graal"
Salon Mondial du Tourisme 2017« Une association engagée dans le tourisme durable au service des professionnels du secteur », Christophe Bonnafous - ATD
ATD a été créée en 2011, et compte actuellement plus de 80 adhérents. Cette association est née du constat que l’explosion du tourisme sur la planète devait entraîner nécessairement une transformation de l’industrie touristique vers des pratiques durables, et une évolution de tous ses métiers.
En 2014, l’association change d’équipe, et devient le 1er réseau national multi-métiers des professionnels engagés, et en 2015, ATD lance les premières universités du tourisme durable, afin de se faire rencontrer les professionnels inscrits dans les démarches du DD, échanger sur les bonnes pratiques, et réfléchir aux actions prochaines, au sein d’ateliers dédiés pour cette occasion.
Ce fut aussi l’occasion pour Christophe, d’énumérer les missions principales d’ATD, fédérer l’ensemble du secteur touristique, promouvoir le tourisme durable en valorisant les acteurs engagés. Informer les membres sur les bonnes pratiques, les outils, la règlementation, et les évolutions du secteur du tourisme. Former les professionnels à la nécessité d’intégrer les enjeux du développement durable dans leurs activités. Et enfin, représenter ses adhérents auprès des instances professionnelles, institutionnelles, et des médias.
Pour Christophe, 2017 « Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement », est l’occasion pour tous les acteurs engagés dans le tourisme durable, de multiplier les actions et la communication envers les professionnels et le Grand Public. Pour ATD, c’est l’occasion de renforcer son engagement et ses actions, mais aussi de créer des évènements qui étaient jusqu’ici restés à l’état de projets. Présence sur le Salon Mondial du Tourisme 2017, avec comme l’an dernier la mise en place d’un Village du Tourisme Durable, composé de 7 exposants-adhérents d’ATD. Présence également sur le Salon IFTM Top Résa 2017. Lancement d’une campagne d’images Grand Public, avec une série de 5 vidéos sur le tourisme Durable en Juin. Organisation des troisièmes universités du tourisme durable en automne de cette année, avec ateliers de réflexions et de mise en réseau des connaissances. Première cérémonie des Victoires du Tourisme Durable à la fin de l’année, qui récompenseront un acteur du tourisme innovant et engagé. Et enfin, la construction d’un catalogue de formations dédié aux professionnels, en collaboration avec SolarFormation.
Pour terminer cette présentation, Christophe évoque la diversité des adhérents ATD, allant de grand groupe comme Pierre & Vacances, à de petites structures comme l’agence Terre des Sames, et les soutiens de plus en plus nombreux sur lesquels peut compter l’association : Ministère des affaires étrangères, et de l’Environnement, Atout France, la Direction Générale des Entreprises, et l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).
« Le développement durable n’est pas qu’un outil technique, il a une dimension sociale majeure », Thierry Lérévérend - Teragir
Teragir est une association à but non lucratif qui a mis en place six programmes d’actions et qui accompagne 3700 projets en France. Teragir regroupe plusieurs labels en France, dont les deux principaux sont Clef Verte et Pavillon Bleu. La mission de Teragir est d’accompagner les acteurs du tourisme dans la transition écologique. Clef Verte est le premier Label environnemental sur l’hébergement touristique, et compte actuellement 620 établissements labellisés en France. Ces hébergements couvrent toute les formes actuelles du marché, allant des Hôtels, au centres et villages de vacances. Clef Verte met à la disposition des 2900 professionnels inscrits un accompagnement personnalisé et toute une gamme d’outils. Le label travaille en lien étroit avec plusieurs groupes et chaînes d'hébergeurs qui souhaitent faire évoluer leurs pratiques professionnelles (Pierre & Vacances, la chaîne d’hôtels Radisson, Marriott, et bien d’autres). Etre labellisé Clef Verte nécessite de répondre à toute une gamme de critères qui sont adaptés à chaque type d’établissements, avec néanmoins un socle international commun. Ces critères couvrent tous les champs de la gestion environnementale, la responsabilité sociale, la sensibilisation de la clientèle à l’environnement, la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau, la gestion des déchets, les achats responsables des établissements, et enfin le cadre de vie de ce dernier. Clef verte organise également des rencontres de terrain, en organisant des réunions locales d’informations, des visites d’établissements labellisés, ainsi que des rencontres thématiques. Le label a également axé ses actions sur la communication environnementale, avec la mise en place d’outils comme un nouveau site Web plus visuel, une présence active sur les réseaux sociaux, et diverses opérations de communication.
Le label Clef Verte, outre qu’il donne à un établissement un gage de qualité environnementale, permet également à chaque établissement d’en retirer d’autres bénéfices. En premier, un bénéfice économique, en diminuant les charges d’exploitation, et en anticipant les futures règlementations. Un bénéfice social, en fédérant et en sensibilisant le personnel des établissements dans une démarche commune, mais également en fidélisant les clients, ainsi que les collaborateurs. Un bénéfice environnemental, en préservant les ressources et la patrimoine naturel et culturel, et en contribuant à la transition vers un tourisme Durable.
Pour Thierry Lérévérend et Clef Verte, la quête du Graal, est certainement la fidélisation des clients liés aux établissements labellisés, mais également des salariés attachés à ces derniers. Une des missions les plus importantes du label, est de faire connaître aux professionnels, et au Grand Public, les enjeux du développement durable, leur donner les Clés d’un nouvel avenir pensé Durable. Les salariés ont besoin d’un supplément d’âme dans leur activité, le développement durable peut leur apporter ce plus. Il y a une véritable dimension sociale du Tourisme durable, qui touche autant les salariés, que les clients. Un contact réussi avec un client, passe obligatoirement par le ressenti du bien-être du salarié, et la force de son engagement. C’est tout un écosystème autour de l’établissement qui doit fonctionner en harmonie, du territoire, en passant par les salariés, les fournisseurs, les clients, l’environnement général.
En conclusion, Thierry Lérévérend affirme que le développement durable n’est pas qu’un outil technique, et qu’il faut surtout en faire un outil d’échange et de travail, car il a une dimension sociale majeure. C’est une des priorités principales du label Clef Verte.
« Réduire les impacts sur l’environnement dans l’hébergement touristique », Laure Garcia-Afnor Certification
Pour Afnor, cette année 2017 revêt une grande importance, les 25 ans de l’Ecolabel Européen, et la mise en place de son nouveau référentiel « Hébergement touristique », et bien sur l’Année Internationale du Tourisme pour le développement. C’est l’occasion de multiplier les évènements en Europe et dans le monde, afin de communiquer le plus possible sur les engagements de chacun dans la réduction des impacts sur l’environnement.
Qu’est-ce que l’Ecolabel Européen ? C’est un dispositif institué par la Commission européenne en 1992. Ce label est un signe d’excellence, qui garantit un niveau d’exigence élevé en termes de limitation des impacts des produits, et donc un nombre de bénéfices importants sur l’environnement. Seul label écologique européen, il est reconnaissable dans tous les pays membres de l’Union Européenne. En France, le Ministère de l’Environnement, a confié l’accompagnement de la politique française en matière de déploiement de l’Ecolabel Européen à l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), et sa délivrance à AFNOR Certification. Le but étant de réduire les impacts sur l’environnement de l’activité de l’hébergement touristique (consommation d’énergie, ressource en eau, limiter les déchets et gaspillage alimentaire, favoriser l’utilisation des ressources renouvelables, et promouvoir l’éducation environnementale). Avec un objectif principal qui est de valoriser les produits et les services, les plus respectueux de l’environnement.
A l’heure actuelle, 264 hébergements touristiques sont labellisés Ecolabel Européen, ils comprennent les hôtels, les villages de Vacances, les gîtes, les chambres d’hôtes, mais aussi des centres de séminaire, et 78 campings. La France se place en 1ère position des pays comptant le plus de certifiés, devant l’Italie et l’Autriche.
La nouvelle décision Européenne pour les hébergements touristiques du 25 janvier 2017, contient 67 critères répartis en 5 catégories distinctes : la gestion générale, l’énergie, l’eau, les déchets et eaux usées, et une catégorie « Autre ». Pour espérer être labellisé, 22 critères sont obligatoires, et 45 sont optionnels. Le processus de certification passe par plusieurs étapes jusqu’à la décision de certification, qui peut-être plus ou moins longue. Un établissement est certifié pour 5 ans, avec un contrôle sous la forme d’un audit effectué tous les deux ans.
Avoir son établissement certifié c’est bien, mais pour quels avantages ? Laure Garcia en présente cinq, qui a ses yeux revêtent une importance. Les avantages pour les établissements qui s’engagent sont la réduction des dépenses et de la production de déchets, l’association des salariés de l’établissement à la vie de ce dernier, l’amélioration des relations avec toutes les parties prenantes extérieures, un meilleur positionnement face aux attentes croissantes des clientèles, et l’anticipation des évolutions réglementaires.
Une initiative intéressante a été mise en place par l’ADEME afin d’accompagner et de répondre aux interrogations des établissements certifiés : L’Ecolabel Toolbox. C’est un espace de travail spécialement dédié aux établissements certifiés ou en cours de processus, d’où l’on a la possibilité de s’auto-diagnostiquer, et de comprendre les critères demandés, et bien d’autres fonctions encore. Pour les consommateurs, la toolbox comprend également une carte géographique des établissements certifiés afin qu’ils puissent faire leur choix d’hébergement en toute connaissance.
A ce moment de la conférence, sur l’initiative de Christophe Bonnafous, une séance de questions est organisée, afin que le public présent puisse interagir. Une auditrice responsable d’un établissement hôtelier affirme que ces derniers ne savent plus quoi choisir comme label, tellement ils sont nombreux, et parfois équivalents, et finissent par se tourner vers une démarche RSE.
A cette affirmation, Thierry Lérévend répond : « Le principal est de s’engager, peu importe sous quel label, l’essentiel étant de faire quelque chose, de participer. Peu importe le label, il y a de la place pour tout le monde, et le développement durable a besoin de la participation de tous. Le label est aussi un accompagnement utile, il peut être structurant dans la démarche entreprise, et c’est aussi un support de communication. L’important est de faire ! ».
Pour Laure Garcia également, l’important est de s’engager. Elle voit néanmoins des avantages au label, qui est un outil qui évolue avec le temps, avec un excellent niveau de contrôle, et un outil de management suivi.
Après ce bref intermède de questions, Christophe donne la parole aux deux hôteliers participant à cette conférence, le Zazie Hôtel, et le Solar Hôtel.
« Bâtir un écosystème, et donner du sens à son travail », Anne-Sophie de Boulois - Zazie Hôtel
Comme le précise la brochure, le Zazie Hôtel est « Parisien, amical, solidaire, participatif, et engagé ». Anne-Sophie rajoute même bienveillant, et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le Zazie est le seul hôtel parisien reconnu solidaire et d’utilité sociale, il n’en existe aucun autre. Outre les activités normales d’un établissement hôtelier, c’est une structure d’insertion par l’activité économique. Car l’établissement recrute ses salariés dans la catégorie des personnes qui sont durablement éloignées de l’emploi. Ces personnes sont ensuite formées et employées avec un rythme de progression adapté à leurs parcours. Le Zazie les accompagne aussi socialement, dans les domaines du logement, de l’éducation, des aides sociales, grâce à de nombreux partenariats avec les associations. La finalité n’est absolument pas de garder la personne au sein de l’établissement, mais de formaliser son projet professionnel, en la préparant à « voler de ses propres ailes ». La solidarité n’est donc pas un vain mot au Zazie Hôtel.
Le Zazie Hôtel est également signataire de la Charte pour un hébergement durable à Paris. Le durable implique une poursuite cohérente des efforts pour l’environnement, pour l’écologie, avec des actions portant sur l’énergie, la réduction des déchets, le choix des produits d’entretien et du petit déjeuner, et d’autres actions encore.
Le Zazie s’engage également pour un développement d’un tourisme urbain participatif avec de nombreux partenaires locaux et solidaires pour une découverte d’un Paris alternatif.
Pour Anne-Sophie de Boulois, les résultats des orientations prises dans le développement durable par l’établissement sont multiples, ils ont de nombreux impacts directs. Du point de vue économique, ils permettent des réductions dans la consommation d’énergie. Elles ont un impact qualitatif, avec par exemple l’utilisation de produits écolabellisés. Et aussi un impact sur la collectivité, avec la suppression des produits conditionnés dans l’hôtel.
Le Zazie hôtel se veut également pionnier dans l’expérimentation du développement inclusif, à savoir la conversion d’une entreprise classique à une entreprise ayant un double objectif, économique et social. Ce développement inclusif passe aussi par l’objectif de l’insertion professionnelle dans un secteur en tension.
Le développement durable au Zazie, c’est enfin donner du sens à l’activité. Et ce sens se décline du consommateur à la société. Tout d’abord, cela donne du sens à la consommation du client de l’hôtel qui vient en toute connaissance des activités solidaires et durables. Mais également du sens au travail des salariés de l’hôtel. Et enfin du sens aux différentes parties prenantes qui collaborent avec le Zazie à l’extérieur (fournisseurs, associations, pouvoirs publics).
C’est réellement un écosystème unique qu’a bâti le Zazie Hôtel, et certainement un exemple qui pourrait voir se décliner dans d’autres lieux géographiques.
« 2017 : L’Ecologisation, la 3ème révolution hôtelière », Franck Laval - Solar Hôtel
Pour Franck Laval, le Graal c’est la multiplication des structures qui sortent des schémas traditionnels de l’hôtellerie, une multiplication de création de nouveaux écosystèmes qui révolutionnent la profession, et qui grossissent. Le Graal c’est la fidélisation des clients à ces nouvelles formes d’établissements, dont fait partie le Solar Hôtel.
Le Solar Hôtel situé à Paris revendique trois engagements essentiels. C’est un établissement Ecologique, Economique, et Militant. Pour Franck, l’écologie n’est plus réservée uniquement aux hôtels de luxe, mais à toutes les tailles d’établissements. On peut faire coïncider l’efficience environnementale, et la performance économique. Si l’on s’en donne les moyens, on obtient des résultats du point de vue économique, environnemental, et social. Le Solar Hôtel s’inscrit pleinement dans un ancrage local, dans un quartier, tout y est pensé proximité, l’approvisionnement des denrées de l’hôtel, et les offres de services. Le Solar s’est donné des objectifs environnementaux ambitieux, avec la réduction de 75% de sa consommation d’énergie, 50% de sa consommation d’eau, et le recyclage de 90% des déchets produits par l’hôtel. Un objectif qualitatif également qui est d’arriver à fidéliser la clientèle, et de la faire séjourner plus longtemps. Et un objectif social, qui est d’impliquer, et de faire adhérer le personnel dans les objectifs de l’établissement.
Franck Laval ne s’arrête pas là, et ne cesse d’innover, en créant dans un lieu unique, un hébergement économique, mais aussi un lieu de formation, une école hôtelière 100% axée sur le développement durable : L’Ecole-Hôtel Solar. Mais aussi en construisant un catalogue de formation pour les professionnels et les étudiants, mais aussi pour ceux qui souhaitent évoluer dans la sphère du développement durable. Cette toute nouvelle entité, s’appelle SOLARFORMATION, et s’enrichit de la collaboration étroite d’ATD-Acteurs du Tourisme Durable.
« Le Partenariat Club Med/Agrisud, c’est un soutien à 350 TPE, pour 2389 bénéficiaires », Bénédicte Vallat - Club Med
L’objectif du partenariat du Club Med avec Agrisud, est de contribuer activement au développement local par le soutien à l’agriculture vivrière. Ce partenariat initié en 2011, s’inscrit parmi les 11 engagements du programme durable du Club Med, « Globe Members ». Depuis 1992, Agrisud a contribué à créer ou renforcer durablement 44.900 très petites entreprises (TPE) familiales dans une vingtaine de pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud, et plus récemment en France.
La volonté du Club Med en aidant l’agriculture vivrière, est de renforcer l’offre des petits producteurs locaux, de jouer un rôle actif dans le développement économique local, et d’offrir des produits de qualité à ses clients au sein même des villages de vacances. Les bénéfices attendus sont de plusieurs ordres. Ils permettent, par un accompagnement des agriculteurs, de sortir de la précarité. Ils contribuent à la relocalisation de l’agriculture vivrière paysanne. Ils permettent de proposer aux clients des produits frais, locaux, et respectueux de l’environnement. Ils contribuent à la sécurisation des approvisionnements en produits frais, et l’augmentation de la part des achats locaux dans les approvisionnements du Club Med. Les bénéfices sont attendus également sur l’environnement, avec une baisse significative des intrants chimiques dans les sols cultivés, et la réduction de l’impact des transports, dû à l’utilisation des circuits courts.
Cette rencontre entre l’offre locale de produits alimentaires et la demande du Club Med est désormais viable et durable, elle répond à des critères de qualité, de quantité, de diversité, de régularité, et de prix. Elle s’inscrit dans une logique économique assurant la juste rémunération des acteurs des filières participantes. Elle donne la possibilité aux plus démunis d’accéder à des marchés économiques.
Les clubs qui participent à ce programme ont également un rôle de communication et de valorisation de ce dernier auprès de la clientèle, sous forme de présentation des projets, des producteurs, et des produits. Ou sous forme d’excursions organisées pour découvrir les exploitations, et le mode de production des légumes. Des évènements de collecte sont également réalisés dans les villages, et ont permis jusqu’à présent de lever 80 000 euros, et de financer 4 pompes à eau solaires au Sénégal, et un système d’irrigation au Maroc.
Le Club Med est particulièrement fier de ce partenariat car il permet de soutenir l’activité de 350 TPE, et d’en faire bénéficier plus de 2389 personnes de façon directe. C’est en cela que le Club espère contribuer, à sa mesure, au développement durable des communautés voisines des villages Club Med.
Alors, le Tourisme Durable est-il le nouveau Graal ?
Une chose est certaine, c’est qu’il est en train de révolutionner le secteur touristique, avec comme nous l’avons vu l’émergence de nouvelles structures, avec de nouveaux modes de fonctionnement, et surtout une nouvelle logique, mettant le développement durable très en amont, à la création même de l’établissement. On ne raisonne plus en termes uniquement économiques, mais on pense viabilité, durabilité, préservation de l’environnement, développement des territoires et des communautés, solidarité, implication et bien-être des salariés, utilité, et responsabilité. Que ce soit à l’intérieur, comme à l’extérieurs des entreprises. Ce nouveau Graal, c’est l’émergence d’écosystèmes responsables ancrés dans leurs territoires, qui commencent à avoir une reconnaissance réelle auprès d’une clientèle ne cessant d’augmenter, et voulant donner un sens à ses choix de consommation.
La Formation : Où en est-on ?
Twitter Tchat Tourisme Durable et Formation #TDTCTourisme Durable et formation, où en est-on ? Quel état des lieux ?
Aujourd’hui, on constate l’existence de nombreuses formations qui séduisent les étudiants, considérant que le tourisme durable reste un marché de niche au potentiel fort. [AJA Tourisme]. On peut citer, le « Master 2 Tourisme » de l’IREST qui propose un module développement durable conséquent [Olivier Ranson], la Licence pro « Concepteur et accompagnateur en Ecotourisme » de Saumur [Camille Judic] ou encore l’Université d’Avignon avec une Licence « Tourisme et économie solidaire ».
Il y a d’une part, beaucoup, voire trop, de Master spécialisé sur le sujet et d’autre part, des cursus qui intègrent mieux les notions de développement durable et de RSE de manière transversale [ID-Tourisme]. À l’ESCAET, l’axe « durable » est pris en compte dans toutes les formes de managements du tourisme (achats, revenue management…) et les entreprises sont preneuses de profils ayant cette transversalité. Cette nouvelle vision globale permettra à long terme le développement du tourisme durable, synonyme de renouveau dans le secteur [AJA Tourisme].
En ce qui concerne les professionnels, il est essentiel de former sur ces questions les personnes en relation directe avec la clientèle (réceptionnistes, agents de voyages…) [Sara Duong]. De plus, les formations ne sont pas obligatoirement dispensées par des établissements spécialisés mais peuvent se faire au sein même des entreprises grâce à des outils comme TravelifeSystem [ATR].
Pour les écoles de tourisme, comment le développement durable est-il intégré ? Quelles pistes d’améliorations ?
A l’heure actuelle, le développement durable est faiblement intégré, il faudrait que les écoles elles-mêmes appliquent des politiques environnementales et sociales au sein de leurs établissements, et non plus en créant simplement un module de formation. Pour améliorer la cohérence des initiatives, il faudrait que ces écoles soient par exemple, labellisés [ID-Tourisme], Cette démarche serait en soit, un excellent cas pratique pour des étudiants [Sara Duong].
Il est primordial d’allier la formation avec la réalité du terrain car dans l’avenir, le DD sera un prérequis et non plus une compétence à part entière [ESCAET]. Les jeunes, grâce à cet apprentissage transversal, intégreront de manière naturelle la RSE et deviendront acteurs du changement [Sara Duong]. Le caractère opérationnel de la formation doit devenir une priorité.
Quelles débouchés aujourd’hui dans ce secteur ?
Selon l’ESCAET, il y a de plus en plus de débouchés, d’où un besoin de formations plus important, notamment dans les métiers de la RSE, mais aussi dans l’introduction essentielle du développement durable dans les métiers actuels ; production, technologies de l’information, marketing, relation client… Au sein des collectivités, on retrouve les postes de chargé de mission tourisme durable. Les grands groupes recrutent également des responsables RSE et développement durable. Plus largement, il ne faut pas négliger le boom de l’entrepreneuriat social mais aussi des associations chargées de coordonner, animer et valoriser les démarches durables des opérateurs [ID-Tourisme] [ATR].
Pour en savoir plus sur les débouchés, on vous invite à consulter l’article d’Hopineo “Travailler dans le secteur du tourisme responsable ?” qui rappelle que le tourisme durable n’est pas un secteur à part entière, plutôt un état d’esprit à adopter par toutes les entreprises touristiques [Voyageons-Autrement.com].
Et pour les professionnels, quelle méthodologie et contenu de formations ?
Comme pour les étudiants, la formation professionnelle nécessite un parcours personnalisé ! Il faut penser métier et expérience, proposer un coaching concret pour intégrer la transition et l’évolution des personnes au sein de leurs organismes [ID-Tourisme], sans oublier la gestion du changement et la culture des entreprises [ESCAET].
La demande en formation professionnelle continue sur ces enjeux est importante. C’est pourquoi ATD travaille aujourd’hui à identifier les besoins réels des professionnels du tourisme et vous invite à répondre à l’enquête. Les résultats permettront de proposer des modules de formation par métier, en partenariat avec Solar Formation.
En termes de contenu, de nouveaux outils sont aussi disponibles en ligne : MOOC, bonnes pratiques sur les sites d’Hopineo, d’ATD, de Clef Verte…et peuvent servir aussi bien au sein d’une formation physique que virtuelle. Nous avons besoin de plus de collaboration et d’intelligence collective pour partager ces outils de tourisme durable. [Voyageons Autrement]
Comment imaginez-vous la formation innovante et durable de demain ?
Pour ID-Tourisme, pas de révolution mais plutôt des formations mixant l’humain et le digital avec des expériences à partager et une co-construction des cours. Autrement dit : finis les cours magistraux avec des exemples vieux de 20 ans, de l’innovation et de la réactivité ! Les étudiants doivent devenir de véritables acteurs de leur formation, et enrichir les programmes [ESCAET].
Pour la révolution, on imagine plutôt des tiers lieux exemplaires en matière de développement durable (éco-construction, enseignement multi-formats, école-entreprise restauration responsable…) qui serviront de centre d’expérimentation, de pratique et de rencontres entre professionnels, chercheurs et étudiants.
En attendant l’ouverture de ces « Ecoles-Hôtel Solar », d’autres modes d’apprentissage devraient être plus répandus, comme les éductours proposés par ATD lors des Universités du Tourisme Durable, les MOOCs gratuits et ouverts à tous tels que FunMooc, ou encore les ateliers de sensibilisation au voyage et à l’altérité que l’on retrouve au Grand Bivouac. [ATR]
Territoires à énergies positives pour la croissance verte, la Vallée de la Vézère lauréate
La Vallée de la Vézère fait partie des 80 territoires lauréats de l'appel à projet national du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer.Les actions inscrites dans le cadre du TEPCV ne sont pas exclusivement portées par l'intercommunalité. Communes ou établissement culturel du territoire sont aussi porteurs d'actions.
Voici quelques exemples d'actions catégorisées dans les 6 champs d'intervention du TEPCV:
- la réduction de la consommation en énergie, via des diagnostics et travaux d'économies d'énergies, des ateliers conseils en énergie, paysage et architecture...
- la diminution des pollutions et le développement des transports propres, via la création de circuits pédestre et cyclo, le covoiturage local...
- le développement des énergies renouvelables via la production d'hydroélectricité et d'énergie solaire
- la préservation de la biodiversité via la sensibilisation, la création de sentier d'interprétation, la préservation des paysages
- la lutte contre le gaspillage et la réduction des déchets via l'alimentation locale
- l'éducation à l'environnement via des outils de communication et des actions de sensibilisation
Plusieurs actions sont en lien avec le tourisme durable, notamment le développement et la promotion de l'écomobilité, la création de sentier et circuits pédestres, l'harmonisation de la signalétique et la préservation des paysages.
Plus d'infos : http://www.developpement-durable.gouv.fr/territoires-energie-positive-coalition-climat?utm_source=France+Environnement+Energie&utm_campaign---#
L’ADEME lance un appel à projets visant à financer une démarche d’obtention de l’Ecolabel Européen pour les hébergements touristiques.
Economie circulaire, recyclage et valorisation des déchetsCompte-tenu des enjeux environnementaux et économiques associés au tourisme l’ADEME souhaite :
- D’une part d’encourager un plus grand nombre d’hébergements touristiques à s’engager dans l’Ecolabel Européen compte-tenu des enjeux environnementaux et économiques associés au tourisme ;
- D’autre part de capitaliser du retour d’expériences et mesurer les impacts économiques et environnementaux associés à l’Ecolabel Européen.
Pour cela l’ADEME accompagnera financièrement les hébergements en deux phases :
- Phase 1 (suite à la sélection des candidatures de l’appel à projets) : diagnostic comprenant un état des lieux et la préparation à la démarche Ecolabel Européen ;
- Phase 2 (sur décision express de l’ADEME et suivant les résultats des diagnostics) : accompagnement de projet après le diagnostic et financement de dépenses d’investissement.
Cet appel à projet est lancé de manière concomitante par 5 Directions régionales volontaires de l’ADEME (Auvergne/Rhône-Alpes, Bourgogne/Franche-Comté, Bretagne, Corse, Nouvelle Aquitaine) sous la coordination de l’ADEME nationale.
A noter : indépendamment de cet appel à projets, les hébergements touristiques situés en-dehors de ces 5 régions peuvent prendre contact avec leur direction régionale de l'ADEME s’ils souhaitent engager une démarche Ecolabel Européen.
Explorateurs solidaires : à vos marques... !
L'ATES s'est associé à la plateforme québécoise Village Monde pour lancer une campagne de communication inédite, ambitieuse et insolite baptisée "Exploration en terres solidaires", qui vise à rendre les voyageurs acteurs du changement !Les Acteurs du Tourisme Durable au Salon Mondial du Tourisme 2017
Retrouvez nous sur le Village Tourisme Durable - Stand G024LES EXPOSANTS DU VILLAGE TOURISME DURABLE
Créée en 2011, le réseau des Acteurs du Tourisme Durable regroupe aujourd’hui une centaine de professionnels agissant en faveur d’un développement durable du tourisme. ATD coordonne sur le Salon Mondial du Tourisme un Village du Tourisme Durable où voyageurs, entreprises, territoires, étudiants, médias et porteurs de projet sont invités à venir échanger sur le sujet.
Dans le cadre de l’arrivée de la Ligne Grande Vitesse en juillet 2017, la Bretagne et son CRT ont engagé un vaste programme d’écomobilité sur les territoires bretons : En Bretagne sans ma voiture. Un des aboutissements de cette démarche est la mise en place de courts-séjours sans voiture de 3 jours et 2 nuits à destination de la clientèle parisienne. Tout a été pensé pour accompagner le visiteur tout au long de son parcours et faciliter ses déplacements en Bretagne. Les hébergements ont soigneusement été choisis pour leur engagement développement durable et leur capacité de bien accueillir le visiteur. Une rubrique spéciale « En Bretagne sans ma voiture » sera mise en ligne dès la mi-mars sur tourismebretagne.com pour présenter les séjours packagés et les idées séjours.
Double Sens, spécialiste des voyages solidaires depuis 2006, propose des séjours alternatifs en Amérique du Sud, Afrique et Asie. Les voyageurs prennent part à une action concrète tout en vivant le quotidien des habitants & découvrent le pays en immersion dans les communautés locales.
L’Ecole-Hôtel Solar a pour objectifs de co-concevoir un modèle innovant d’hébergement économique, assimilant les nouvelles tendances de consommation et de bien-être ainsi que les nouvelles technologies : Innover en intégrant à chaque étape les principes du développement durable. Contribuer au développement de l’attractivité touristique du territoire. Essaimer cette vision globale en formant les pépites hôtelières de demain.
Ecotour Albania s’engage à offrir des idées de circuits conçus de manière responsable afin que chacun se sente acteur, et puisse échanger avec d’autres acteurs tels que les locaux, différentes associations, ONG nationales ou internationales, hôteliers et restaurateurs, qui partagent la même vision que la leur.
Agence de voyages événementielle Funbreizh conçoit et anime des aventures foncièrement humaines, clé en main, en Bretagne et en Loire-Atlantique.
- Pour les entreprises, son équipe organise congrès et séminaires ;
- Pour les CE, elle imagine des sorties originales ;
- Pour les particuliers, elle réveille les envies d'escapades en Bretagne & en Loire-Atlantique
Funbreizh a imaginé une gamme « écoresponsable ». Rallyes écoresponsables, séjours et week-ends packagés avec des hébergeurs qui s’engagent à diminuer leur empreinte environnementale. L’objectif de Funbreizh est de démontrer qu’il existe une autre manière de voyager en Bretagne & en Loire-Atlantique pour les entreprises, les CE et les particuliers.Depuis plus de 30 ans Teragir accompagne et inspire des milliers de collectivités locales, établissements scolaires, jeunes, entreprises de l’hébergement ou de la restauration, dans leurs projets de développement durable.
Chaque jour Teragir montre que la préservation des ressources environnementales est aussi source d’économies et de bien-être social, grâce à ses programmes et labels : Pavillon Bleu, Eco-Ecole, La Clef Verte, la Journée internationale des forêts, Jeunes Reporters pour l’Environnement et le Stockholm Junior Water Prize.
Teragir est membre-fondateur de la Foundation for Environmental Education (FEE) présente dans 75 pays à travers le monde.
Jean Claude Fabre, consultant chez Tropical Management, présentera son projet de Village d’Hôtes, basé sur trois valeurs fondamentales : l’innovation, la qualité, la compétitivité. Ce concept est le fruit de plusieurs années de réflexion sur la question de l’innovation au service du tourisme, dans un objectif d’attractivité et de développement économique local. L’objectif du projet est de proposer aux nombreux villages touristiques « remarquables » en France et DOM, de pouvoir se doter d’un hébergement de qualité 4 saisons 100% écologique.
Widetrip est une agence qui a pour vocation à créer des rencontres humaines avec des visiteurs, en transformant des habitants en « guides raconteurs d’histoires vécues » procurant plaisir, surprise et enrichissement intellectuel au travers de la découverte d’une ville.
Widetrip enrichit les visiteurs grâce à une rencontre avec un « raconteur d’histoires», passionné par sa ville, pour permettre de la découvrir hors des sentiers battus, dans le plaisir et l’authenticité."Amical, solidaire, engagé et parisien, le Zazie Hôtel est aussi une Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale, unique à Paris. Un décor vintage, parfaitement niché près de la Gare de Lyon et une réputation d'accueil chaleureux, conjugués à des objectifs d'inclusion sociale, de coopération et de développement humain.
Des ateliers et des conférences programmés
Jeudi 16 mars
Tourisme Durable, le nouveau Graal ?
Conférence professionnelle de 14h à 15h30 en salle Océanie
Voyager durable en France : l’exemple de la Bretagne et de la Ville de Paris
Atelier Grand Public de 14h15 à 15h
Vendredi 17 mars
Conférence de presse de 10h15 à 11h15
Samedi 18 mars
Comment voyager autrement ? A la Découverte de Séjours Responsables
Atelier Grand Public de 10h30 à 11h
La Biodiversité, un atout pour le Tourisme Durable ?
Tourisme Durable Twitter Chat #TDTC BiodiversitéLa biodiversité, c’est quoi pour vous ? Quelles relations avec le tourisme durable ?
Sur le plan écologique, la biodiversité représente tous les êtres vivants sur notre planète, et toutes les interactions entre ces derniers et leur environnement [France Nature Environnement]. C'est ce qui constitue un biotope [Terre des Sames], c’est-à-dire selon une des définitions, un type de lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées, hébergeant un ensemble de formes de vie, la biocénose (flore, faune, fonge). Evidemment, la biodiversité inclut l’humain dans cet ensemble [Camping de la fontaine du Hallatte], et ses rapports avec le milieu dans lequel il vit.
Les relations avec le tourisme durable sont multiples. Pour France Nature Environnement, la biodiversité est le socle du tourisme durable, mais aussi son moteur, avec la nécessité de découvrir et de faire découvrir cet environnement. Le tourisme durable est en relation directe avec la biodiversité, car il encourage des pratiques et des notions telles l’apprentissage, la découverte, la sensibilisation, le respect, qui sont évidemment des bases du travail en randonnée [Terre des Sames]. Le tourisme durable implique la notion de protection de la biodiversité d'un territoire [Coopérative AJA], la préservation d’une multitude d’espèces, et pas seulement celles qui attirent les touristes [les globe-blogueurs].
Un tourisme bien géré et éthique permet de soutenir la conservation de la nature, et profite aux communautés locales [Coopérative AJA]. Ce qui importe c'est l'harmonie entre les espèces, si l'homme en est exclu cela ne peut pas fonctionner. Il est important que l’humanité ne voit pas dans la préservation de la nature, un frein à son développement, ni même à son épanouissement [les globes-blogueurs]. Préserver la nature, c’est préserver l’humanité. Ce lien n’est pas assez développé [Terre des Sames].
Avez-vous des exemples où tourisme et biodiversité ne font pas bon ménage ?
Il est certain que de nombreux exemples pourraient être trouvés où tourisme et biodiversité entretiennent de mauvais rapports, mais aussi, et fort heureusement de plus en plus, des exemples où le tourisme durable est un facteur de protection de cette dernière.
Il est évident que les visiteurs ont un impact sur la faune locale : perturbations des animaux, modification des habitudes, des migrations, de la reproduction... [Coopérative AJA]. Le tourisme de masse a un impact important sur les milieux fragiles, comme en Laponie, avec les motoneiges et les rennes, le tourisme cynégétique [Terre des Sames], mais aussi, l’hélicoptère au-dessus des forêts, le quad ou autres engins sur des sites sensibles [les globes-blogueurs]. Les balades à dos d’éléphants, mais plus largement toutes les activités touristiques qui placent l’animal au centre des attractions, au détriment de leur bien-être, juste pour l’amusement des touristes, dans une optique d’exploitation commerciale sont des perturbateurs de la biodiversité [Sara Duong].
Pour Reporters sans Frontières, certaines activités comme les safaris en Afrique pourraient perturber la biodiversité locale, et le développement de la faune locale. Plus généralement, une affluence touristique trop forte, et non maîtrisée, par rapport aux capacités d’accueil d’un territoire, est un facteur essentiel de la disparition de la biodiversité [les globes-blogueurs].
Selon France Nature Environnement, l’implantation d’un centre de loisir comme le Center Parc de Roybon est un anti-modèle du tourisme durable, car à l’origine des conséquences dramatiques qui ont vu la destruction de 76 hectares de zones humides. En revanche dans le cas du Center Parc du Bois aux Daims, le groupe a travaillé dès le départ en concertation avec la LPO, et des associations de producteurs locaux. Il n’est pas toujours facile de rattraper un projet mal engagé, d’où l’importance d'anticiper pour éviter ce genre de conséquences, et de ne pas avoir à trouver des moyens de compensation, souvent bien en deça de la réalité des destructions [France Nature Environnement].
Finalement, on peut déplorer assez peu de projets touristiques réellement respectueux de la biodiversité [Reporters sans Frontières]. De là l’utilité du développement du tourisme durable, qui a son rôle à jouer dans le domaine de la biodiversité.
Pros du tourisme, quelles sont vos bonnes pratiques en matière de biodiversité ?
La sensibilisation, et la pédagogie sont des vecteurs essentiels de bonnes pratiques en matière de biodiversité. Pour Terre des Sames, il faut montrer, expliquer, pour pouvoir sensibiliser, notamment en allant observer la faune à distance en milieu naturel, et en petits groupes avertis ; une grosse lacune étant que l’on manque souvent de cette pédagogie pour expliquer les liens qui existent entre l’homme et la nature [les Globes-blogueurs]. Il faut également faire appel à des professionnels du territoire pour sensibiliser les visiteurs, et les former, comme haies-vives-alsace.org, acteur local dédié à l’arbre champêtre, et à la préservation et plantation des haies en Alsace [Coopérative AJA]. Mais également informer en amont, les professionnels des sports de nature dans les aires protégées serait une bonne pratique à encourager, ainsi que la sensibilisation des plaisanciers en mer [France Nature Environnement]. Il faut mettre aussi l’accent sur la gouvernance, et intégrer la préservation de la biodiversité dans les projets comme au Pantanal, joyau de la biodiversité au Brésil [Reporters sans Frontières]. Pour les Globes-blogueurs, donner le goût de l’émerveillement par l’observation de la nature est un bon moyen de sensibiliser aux bonnes pratiques.
Au Camping de la Fontaine du Hallate dans le Morbihan, on a mis en place toute une gamme de bonnes pratiques, des nichoirs pour les oiseaux, un hôtel à insectes, des ruches, des panneaux et des livrets informatifs répertoriant les espèces de papillons et faisant de cet établissement un refuge classé pour de nombreuses espèces. Idem pour VVF Villages qui a mis l’accent sur la sensibilisation et l’apprentissage des bonnes pratiques concernant la biodiversité auprès de ses vacanciers, avec notamment des ateliers pour construire des nichoirs en matériaux recyclés, et l’implantation de jachères fleuries.
Et en milieu urbain, comment concilier tourisme et biodiversité ?
Concilier les activités humaines, et notamment le tourisme en milieu urbain, avec la biodiversité est possible si on a la volonté de le faire [France Nature Environnement]. Un développement écologiquement responsable des villes doit-être assuré, des efforts de conservation entrepris en périphérie pour assurer la conservation de la biodiversité locale. L’objectif étant d’assurer un équilibre entre les besoins de conservation de la nature, et les besoins des populations humaines [Coopérative AJA]. Il faut faire attention à ne pas trop aménager les parcs et jardins, à l’utilisation des pesticides, pour nuire le moins possible à la biodiversité, et l’expliquer aux habitants, comme à Nantes [les Globes-blogueurs].
Un bon moyen de concilier les activités humaines et la biodiversité en milieu urbain, peut-être également la réintroduction d’espèces en voie d’extinction dans notre quotidien de citoyens, comme l’ont fait la ville de Illkirch-Graffenstaden en Alsace, et la LPO en 2016, en installant un nichoir à faucon pèlerin dans le clocher de l’église Saint Symphorien, dont l’occupant a depuis agrandi la famille, et donné naissance à deux autres spécimens [France Nature Environnement].
Les établissements hôteliers, ainsi que les hébergements touristiques peuvent aussi jouer un rôle non négligeable en encourageant la biodiversité, notamment avec l’installation d’hôtels à insectes dans les jardins de leurs établissements, qui combattent les parasites, sans avoir à utiliser des pesticides, et assurent la pollinisation. D’une manière générale, limiter les pollutions sonores, les véhicules à moteur, les rejets de toutes sortes, mais aussi employer des produits d’entretiens et des matériaux bio, planter des espèces natives de la région dans les jardins des établissements touristiques urbains, ne peuvent que favoriser et encourager la biodiversité.
En milieu urbain, tourisme et biodiversité, peuvent se décliner sur le mode de balades urbaines, qui sont régulièrement organisées. C’est le cas de la ville de Paris qui propose des itinéraires pédestres pour découvrir la ville, mais aussi sa faune, sa flore, ses jardins, et ses bois. La création de jardins sur les toits est aussi une bonne occasion d’encourager la biodiversité dans nos cités, et bien sûr sa découverte.
Voyez-vous des opportunités entre tourisme, innovation, et biodiversité ?
De l’avis général des participants au tweetchat, les nouvelles technologies sont une bonne opportunité pour lier tourisme et biodiversité, afin de faire découvrir, sensibiliser, donner l’envie de visiter, et pourquoi pas de s’engager dans la préservation par des actions concrètes, comme en Alsace. Les NTIC peuvent-être un excellent vecteur pour partir à la découverte de la faune et de la flore d’une région, à l’exemple d’INPN Espèces. Grâce à une entrée facilitée par l’image et à une géolocalisation depuis son mobile, chacun peut ainsi en un clic mieux connaître la nature autour de soi [France Nature Environnement].
On peut aussi faire preuve d’innovation en créant une application de reconnaissance de chants d’oiseaux [Les Globe-blogueurs] ou encore créer des applications de jeux à l’instar d'un " Pokemon GO de la biodiversité" comme le propose la société française ENEO, qui peuvent être des occasions ludiques, pour petits et grands, de re-découvrir son lieu de résidence. Les applications mobiles de guidages pourraient également intégrer des circuits de découverte de la faune et de la flore, que ce soit en milieu naturel, comme en milieu urbain. Mais un des meilleurs moyens de préserver la biodiversité ne serait-il pas d’instaurer des zones de silence en milieu naturel, et sans wifi ?! [Reporters sans Frontières], et d’utiliser déjà les merveilleux supports pédagogiques que sont les parcs, les jardins, les forêts, le littoral, et la montagne, pour faire découvrir à nos enfants, ainsi que tout à chacun, la nature qui nous entoure, et l’importance de préserver et d’encourager la biodiversité [France Nature Environnement].
Promotion des Acteurs du Paris Durable 2017
Tout le monde peut participer, que vous soyez une entreprise, une association, une copropriété, ou bien un groupe de collègues ou d'amis...
10 actions engagées, et leurs porteurs, seront mis en avant sous la bannière "Parisiens pour le Climat", et seront présentés au public lors d'un évènement festif qui se déroulera en juin 2017, en présence d'élus de la Ville de Paris, et de journalistes.
Projets de lutte contre le gaspillage alimentaire
Appel à Candidatures de la Ville de ParisLors de l’édition 2016 du Budget Participatif, les Parisiens ont massivement voté pour le projet « Alimentation : du gaspillage au partage », qui prévoit une enveloppe de 1.500.000 euros d’investissement afin de soutenir la mise en place de projets permettant de lutter contre le gaspillage alimentaire tout en développant l’aide aux personnes en situation de précarité.
Cet enjeu majeur, mis en avant par vote de plus de 16.000 Parisiens, est également prioritaire pour la Ville de Paris qui s’est engagée à y répondre via son Plan de lutte contre le gaspillage alimentaire, adopté en décembre 2015 et qui prévoit treize actions visant à intensifier les efforts de la Ville pour remédier à ce gâchis inacceptable.
Dans ce contexte, le présent appel à projets a pour objet l’octroi de subventions d’investissement afin de permettre à des structures d’intensifier leurs actions de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les projets éligibles peuvent s’inscrire dans trois grandes catégories :
- Lieux de transformation des invendus alimentaires
- Innovation dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire
- Amélioration de la ramasse et du stockage des invendus alimentaires
VVF villages a remporté le Trophée des entreprises - catégorie RSE !
Un encouragement pour progresser dans la démarche RSECette récompense a été justifiée sur la présentation de plusieurs éléments :
- Siège historiquement situé à Clermont-Ferrand > volonté de partager cette information et visibilité auprès des clermontois
- Ancrage dans l'Economie sociale & solidaire dont l'impact a été mesuré (Bilan social et environnementale 2014 / Agrément ESUS)
- Démarche RSE, construite à partir de l'ISO 26000, en 2013, autour de 4 axes de travail :
1/ Renforcer nos missions d'utilité sociale & solidaire (accès vacances aux publics fragilisés / mutualisation de moyens entre territoires et villages)
2/ Renforcer l'implication des salariés dans les projets de l'entreprise (évolution management / rapprochement siège et villages)
3/ Renforcer nos engagement durables et responsables auprès de toutes nos parties prenantes
4/ Réduire notre impact sur l'environnement (en particulier au niveau du patrimoine).
C'est donc sur cette base d'informations étayées d'actions que le prix a été attribué à l'association.
L'Année internationale du tourisme durable pour le développement, Kézako ?
Tourisme Durable Twitter Chat #TDTC spécial AITDDL’AITDD pour vous, ça veut dire quoi ? Réel espoir ou énième célébration ?
A la lecture de divers articles, enquêtes d’opinions, micros-trottoirs et autres discussions, il est clair que le tourisme durable n’évoque pas grand-chose pour la plupart des gens ou reste victime d’idées reçues. Pour Hopinéo, l’AITDD est une très bonne initiative puisque ça permet déjà de faire parler de tourisme durable, mieux le définir et le démystifier [Teragir], de remettre l’humain et la nature au cœur du tourisme [Les globe-blogueurs] [Fairbooking] !
Alors que ce secteur d’activité gourmand en ressources naturelles est souvent décrié par l’opinion publique, l’AITDD est une reconnaissance internationale de la contribution du tourisme au développement durable [Sara Duong], c’est un élan, une volonté, un optimisme, un moteur pour le tourisme de demain…et d'aujourd’hui [Terre des Sames]. C’est un signal fort envoyé aux acteurs du tourisme sur la nécessité d’agir rapidement, et de s’ancrer définitivement dans le développement durable [Teragir].
L’AITDD est également un bon levier éducatif, certaines écoles spécialisées dans le tourisme, ont accéléré la mise en place du thème du développement durable dans leurs programmes [Voyageons autrement]. À l’ESCAET, par exemple des cours de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises sont donnés aux futurs professionnels [Morgane Robin]
En somme, à nous de faire de l’AITDD un réel espoir et non une énième célébration [Hopinéo] !
Le tourisme durable pour le développement, concrètement ça donne quoi ? Avez-vous des exemples de bonnes pratiques ?
Chacun est d’accord pour dire que le tourisme durable pour le développement s’articule, bien évidemment, autour de bonnes pratiques, mais aussi autour de valeurs communes qui ne sont pas uniquement des arguments marketing censés faire vendre des voyages et des destinations. Ces valeurs évoquées par les intervenants, sont le respect de l’environnement (sauvegarde de la biodiversité et des paysages), et des populations (équité et partage), la recherche d’un développement harmonieux des activités, ainsi que le partage des bénéfices économiques pour favoriser le progrès social [Sara Duong].
Pour Terre des Sames, le tourisme durable pour le développement passe par la sensibilisation des touristes aux bons gestes à adopter lors de leurs déplacements mais aussi des populations locales qui ont un rôle majeur à jouer. L'adhésion à des associations est aussi une manière de soutenir les initiatives locales telles que Rurahelp qui développe des lampes solaires pour une école du Burkina Faso.
Si on retrouve chez ATD, un bon nombre d'exemples d'actions à mettre en oeuvre, les labels Pavillon Bleu et Clef Verte sont aussi des réseaux de partage de bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques doivent être diffusées par la formation des professionnels en place, comme des futurs acteurs du secteur [Morgane Robin].
La question de l'éco-responsabilité est majeure, il faut absolument que les entreprises du secteur touristique intègrent l'impact de leurs activités sur l'environnement, ainsi que sur les économies et les populations locales; dans le secteur de l'hôtellerie, le développement durable est sans aucun doute un levier de compétitivité pour les hôtels [Sabine Mosser].
Quelles recommandations, messages, doit-on faire passer aux décideurs politiques ?
Les enjeux du développement durable doivent être pris en compte par nos politiques de manière transversale, et doivent être au cœur des stratégies de demain [Guillaume Cromer]. Les décisions, et les actions qui en découlent sur un territoire, doivent intégrer une gouvernance la plus large possible, une vision à long terme en se reposant plus sur les acteurs, et non comme parfois, uniquement sur des cabinets de consultants [FairBooking]. Le développement durable n’est pas un axe de communication, ni une option, mais une nécessité pressante dans le monde d’aujourd’hui [Sara Duong]. C’est pour cela que nos gouvernants doivent s'engager dans des politiques touristiques cohérentes sur leurs territoires [Terre des Sames]. Le développement durable constitue une réelle opportunité, bien plus qu’une contrainte [ClefVerte], dans les domaines économiques et social, notamment dans la perspective de création de nouveaux emplois.
En ce qui concerne notre pays, et sa place dans le peloton de tête des grandes destinations touristiques, la France se doit d’être exemplaire dans le domaine du développement durable [Morgane Robin]. Le tourisme durable est réellement une opportunité économique, et on ne peut que conseiller aux politiques de prendre en compte les conseils et avis, des acteurs du tourisme, grands et petits, engagés dans ce processus [Voyageons autrement][Les globes-blogueurs]. C’est bien parce que le tourisme a un impact environnemental important, comme beaucoup d’autres secteurs en mutation, que la question de son développement vertueux, doit-être au cœur des stratégies touristiques publiques, et professionnelles [Clef verte].
Toutefois, n'attendons pas tous des politiques pour changer nos représentations et habitudes car n'oublions pas que le changement c'est nous, et que cela passe d'abord par soi [Les globe-blogueurs]. L'avenir de notre planète est de notre responsabilité partagée [TourismesTV].
Avez-vous prévu des actions spéciales pour l’AITDD ?
Tous les participants engagés dans ce Tourisme Durable Twitter Chat souhaitent donner une visibilité importante à l'AITDD au travers d'actions de communication et/ou d'événements. Un préalable, étant de faire connaître et partager les objectifs de cette Année internationale.
Pour ATD, qui s'est positionné auprès de l'OMT comme coordinateur de l'Année en France, les projets sont particulièrement riches : conférences de presse, coordination de Village thématique sur le Salon Mondial du Tourisme, création d'une web série dédiée, organisation des Universités du Tourisme Durable et le lancement des Victoires du Tourisme Durable en guise de clôture.
Pour Hopinéo, 2017 sera l'occasion de lancer une nouvelle version de la plateforme, plus simple, plus accessible avec toujours plus de voyageurs et de bonnes pratiques.
Voyageons-Autrement.com continuera à relayer les actions mises en place par chacun, comme les conférences organisées par ATD, et lancera à partir de Mars, une campagne sur Instagram pour faire parler du sujet.
Du côté de Clef Verte, plusieurs opérations au programme : les "Instants Clef Verte" permettront de découvrir la démarche d'un établissement et mettre en valeur ses bonnes pratiques, des blogueurs partageront leurs "expériences Clef Verte" auprès de leurs communautés, et des rencontres terrains sont prévus pour faciliter la mise en réseau des gérants.
Pour ID-Tourisme, il s'agira d'organiser plusieurs événements dans les Alpes avec des réseaux comme Alpine Pearls ou Mountain Riders pour faire en sorte que le tourisme en montagne rime avec tourisme durable. Les Stations Vertes organisera d'ailleurs en mai une fête de l'écotourisme pour sensibiliser au respect de la nature.
En visite à Paris ? PariSolidari-Thé proposera également des expériences ludiques avec des jeux de piste participatifs et solidaires autour du développement durable.
Comment tous les acteurs, publics, privés, consommateurs, peuvent-ils faire avancer ensemble le tourisme durable ?
Il faut bien entendu, tous ensemble, valoriser les retombées économiques, sociales, et environnementales du tourisme durable [Fairbooking], favoriser le partage d'expériences et de bonnes pratiques autour de lieux dédiés à la transmission [Hopineo]. Pourquoi pas la création d’un observatoire du tourisme durable [Fairbooking]. Organiser des réunions entre citoyens professionnels et acteurs publics pour mutualiser les connaissances et faire évoluer les projets [Morgane Robin]. Mettre en oeuvre une nouvelle gouvernance du tourisme, plus soucieuse d'impliquer l'ensemble des acteurs en présence, dans la gestion durable des destinations [Hopineo]. Aider les acteurs du tourisme durable à mieux communiquer par exemple avec un manuel de Marketing pour tous [Voyageons Autrement]. Mais aussi en restant vigilant sur les destinations que l'on choisit de mettre en avant dans nos communications à destination du public, privilégier les destinations engagées et boycotter certaines autres [TourismesTV]. En rejoignant la belle dynamique du réseau ATD [ID-Tourisme] !
Label Clef Verte : lancement de la campagne 2017
Les candidatures 2017 sont ouvertes ! Découvrez également le nouveau site Internet du label.Un nouveau site internet tout en images
Après plusieurs mois de développement, la Clef Verte est heureuse de vous présenter son nouveau site Internet sur www.laclefverte.org. Vitrine de notre label sur la toile, ce site a été voulu moderne et interactif. L'image y occupe une place importante. Le site intègre un nouveau moteur de recherche, plus clair et plus intuitif, et la présentation de chaque établissement laisse place à plus d'image et de description.
Les candidatures au label Clef Verte sont ouvertes !
Le label s'adresse aux hôtels, campings, gîtes, meublés de tourisme, chambres d’hôtes, résidences de tourisme, villages et centres de vacances, restaurants, qui s’engagent dans une démarche environnementale performante avec pour objectif d’évoluer en permanence.
De nouveaux critères intègrent cette année le référentiel Clef Verte. En effet, les critères Clef Verte sont basés sur un socle commun défini par Green Key International et révisés régulièrement pour maintenir un haut niveau d'exigence. Ainsi cette année, le référentiel amènera les professionnels à se saisir de nouveaux enjeux grâce à de nouveaux critères portant sur la RSE (parité, ancrage local…) et sur l'alimentation (provenance et saisonnalité des produits, gaspillage alimentaire…).
Vous pouvez accéder gratuitement aux outils, aux critères et à l'auto-diagnostic en créant votre compte sur l'espace professionnels.
Et si vous souhaitez concrétiser votre démarche par l'obtention du label, vous avez jusqu'au 30 avril pour déposer votre dossier de candidature.ID-TALKS, une émission sur les réflexions touristiques lancée sur Youtube
Lancée le 31 janvier dernier, Guillaume Cromer, directeur du cabinet d’ingénierie en marketing du tourisme, ID-TOURISM, souhaite prendre la parole régulièrement sur Youtube afin de réagir sur l’actualité du tourisme en France et à l’international, donnant ainsi des clés de lecture aux professionnels du secteur sur les questions de marketing, attractivité, digital et aussi de développement durable.
Pour lui, le secteur de l’ingénierie et du conseil n’a pas vraiment pris le tournant du digital alors que les experts ont énormément de choses à dire. Accompagnant de manière sur-mesure les professionnels du tourisme de tous métiers, hébergeurs, tour-opérateurs, élus et techniciens au sein d’organismes de gestion de destination ou encore acteurs du tourisme social, il a une vision transversale et globale des métiers et de cette industrie.
Spécialisé au départ sur les questions de marketing du tourisme durable, il a appliqué à sa société, ID-Tourism, les recettes qu’ils présentaient à ces clients, c’est-à-dire, mieux écouter ses clients, faire du sur-mesure et être présent au maximum sur le digital.
« Quand je me suis lancé dans ce métier en 2008, mon objectif était clair : consultant est un formidable moyen de changer les choses dans les organisations ! » prône Guillaume Cromer aujourd’hui. Représentant d’une génération Y qui souhaite impacter dans son métier et son quotidien, il a décidé de bousculer les codes assez classiques du milieu du consulting comme le prouve le lancement de ID-TALKS avec un épisode toutes les 2 semaines au départ, puis, plus fréquemment par la suite.
Il a eu l’idée en visionnant régulièrement l’émission « Marche ou Crève » de Manuel Diaz sur l’entrepreneuriat digital. Court, efficace, professionnel et avec à chaque fois un thème précis puis des invités pour débattre.
Sur sa chaîne, Guillaume rebondira sur l’actualité du tourisme nationale et internationale avec une réflexion sur les enjeux marketing, d’attractivité, de prospective ou encore de développement durable. Les sujets sont nombreux et toucheront tous les métiers du secteur.
Pour le 1er épisode, il pose la question de l’attractivité de la destination France. Est-elle tendance ? Alors que les classements des destinations tendances apparaissent un peu partout dans les magazines, l’absence de la destination lui pose problème. Souci d’attractivité, d’image perçue, il pose pour l’instant un diagnostic un peu sombre… avant de trouver les solutions lors des prochains épisodes promet-il.
Un Village Tourisme Durable au Salon Mondial du Tourisme de Paris : REJOIGNEZ-NOUS !
En 2017, intégrez le Village Tourisme Durable !LE VILLAGE TOURISME DURABLE, LES AVANTAGES
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Mener une action commune
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Donner plus de visibilité à votre structure et votre engagement
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Bénéficier d'une communication accrue (communication réalisée par ATD sur le site, newsletter et réseaux sociaux, votre logo sur la page dédiée de Destinations Nature, le Village identifié sur le plan d'entrée du Salon, le nom de votre structure sur le guide de visite).
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Possibilité d'animer une conférence professionnelle ou d'animations grands publics
- Profiter de tarifs avantageux
LE VILLAGE TOURISME DURABLE, LES TARIFS
MEMBRES ATD
Afin de permettre au plus grand nombre d'être présents, nous avons obtenu des organisateurs des conditions privilégiées. Plusieurs offres sont vous proposées :
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1500€ TTC par exposant pour 4 jours de salon (3 m2 de surface , un comptoir et un tabouret) - au lieu de 2940€
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750€ TTC par exposant pour 4 jours de salon sur un comptoir partagé - offre réservée aux exposants du Village Tourisme Durable
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400€ TTC par exposant pour une journée d'exposition (3m2 de surface,un comptoir et un tabouret) - offre à la journée réservé aux exposants du Village Tourisme Durable
NON MEMBRES ATD
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1800€ TTC par exposant pour 4 jours de salon (3 m2 de surface , un comptoir et un tabouret) - au lieu de 2940€
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