Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
Juin, le mois du tourisme durable chez Chamina Voyages
L'opération comporte 3 volets :
- 1 volet sensibilisation : conception d’un flyers à destination des clients qui reprendra les bonnes pratiques pour réduire ses déchets en randonnée : privilégier les contenants réutilisables, refuser les produits et emballages inutiles, acheter en vrac... qui sera inséré dans tous les dossiers.
- 1 volet « terrain »: sur toutes nos randos accompagnées de juin en France, les randonneurs seront invités sur la base du volontariat à ramasser les déchets trouvés au fil de la marche et à les déposer dans un sac biodégradable et compostable fourni par l’agence. Pour chaque sac rempli, photo à l’appui, Chamina Voyages versera 5 € à l’association Earthwake, soutenue par Insolites bâtisseurs et qui œuvre pour le nettoyage des océans.
- 1 volet interne : le 2 juin, les membres volontaires de l’équipe Chamina donneront l’exemple et partiront nettoyer un chemin sur leurs territoires respectifs !
Le hastag #randozerodechet sera mis en place pour inviter les gens à partager photos, astuces et intitives zéro déchet.
L’opération sera accompagnée d’un concours photo sur le thème : « Émouvante nature » du 6 juin au 7 juillet. Chamina Voyages, ATD et Outdoor Go ! lancent un Grand Concours Photo avec des voyages à gagner.
Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable, édition 2017
Les membres d'ATR se mobilisent !« Les entreprises qui adhèrent à notre association agissent au quotidien pour un tourisme responsable et cette journée du 2 juin est l’occasion de mettre en lumière leurs bonnes pratiques » explique Vincent FONVIEILLE, Président de l’association ATR.
Tous les ans, leur engagement en faveur d’un tourisme responsable font l’objet d’audits par les équipes d’Ecocert Environnement, organisme de certification indépendant chargé d’attribuer le label ATR.
« Ne pas réserver le tourisme responsable aux experts, ne plus le faire sans le dire et ne pas céder à la tentation du greenhushing (écochuchotement), tel est le challenge des entreprises du voyage qui vont donc partager au public le 2 juin les actions qu’elles mènent tout au long de l’année avec leurs clients, leurs prestataires et leurs équipes» souligne Julien BUOT, Directeur d’ATR.
La récente étude menée auprès des voyageurs démontre d’ailleurs qu’ils sont de plus en plus sensibles au tourisme responsable et qu’il souhaitent prendre leur part dans ces voyages respectueux de la planète et de ses habitants.
« La journée mondiale est une opportunité à saisir pour tous les acteurs du tourisme responsable » renchérit Vincent FONVIEILLE qui organise le festival EldoRando du 2 au 5 juin pour promouvoir la randonnée et le tourisme responsable dans les Pyrénées, une des nombreuses initiatives prises par les membres d’ATR à la veille de l’été.
Le Zéro déchet dans le tourisme et les activités de loisirs, une utopie ?
TWITTER CHAT #TDTC "Tourisme et loisirs Zéro Déchet"Dans le tourisme, quelles sont les activités les plus émettrices de déchets ?
Au Camping de la Fontaine du Hallate, on constate que l’alimentation est la première source émettrice de déchets, notamment à cause des emballages, et suremballages des produits [Camping Morbihan]. C’est d’ailleurs souvent dans la cuisine des établissements proposant de la restauration que l’on en retrouve le plus [les Orangeries]. Dans les activités de loisirs, les pique-niques sont également de gros pourvoyeurs de déchets [Chamina Voyages], sans oublier l’hydratation, avec les bouteilles plastiques et les canettes qui représentent aussi de gros volumes [Initiatiç-voyage].
Dans les métiers du tourisme, on peut souvent déplorer une utilisation abusive des portions individuelles, que ce soit dans les repas comme le petit-déjeuner (confiture, beurre, biscuits...), ou bien dans les produits mis à disposition dans les salles de bain des hébergements (savon, gel douche, shampoings...) [Sara Duong]. Le secteur des transports touristiques n’est pas en reste en termes de distribution de nourritures emballées et de bouteilles et canettes distribuées aux clients. Malheureusement ce problème est moins bien traité, car beaucoup moins visible dans notre environnement quotidien [Zéro Déchet Actu] [Double Sens].
Un autre facteur de déchets concerne les brochures à usages touristiques finissant souvent sur les trottoirs, ou dans les mauvaises poubelles. Il faudrait les dématérialiser au maximum [Sara Duong]. Il est aussi primordial de choisir un papier labellisé, et d'envoyer les brochures uniquement sur demande [Chamina Voyages].
Connaissez-vous des exemples d’activités touristiques et/ou de loisirs Zéro Déchet ?
Certaines activités comme la randonnée, le kayak, le vélo, l’itinérance douce de manière générale, ne génèrent pas ou peu de déchets [Camping Morbihan]. Pour la randonnée, il faut utiliser une gourde pour les boissons, et non des bouteilles en plastique, ainsi que transporter sa nourriture dans des boîtes réutilisables [malicyel]. De nombreuses activités sportives ou culturelles peuvent devenir à terme zéro déchet, en adoptant les bons gestes [Initiatiç-voyage]. Certaines peuvent même devenir exemplaires, comme les courses organisées par l’Ecotrail de Paris, ou l’objectif Zéro déchet est clairement annoncé. En Bretagne, un loft zéro déchet propose des séjours 100% responsables, à la découverte des produits sans emballages, des matériaux durables. Dans ce loft, il n’y a pas de poubelles mais des bacs à compost [Sara Duong].
Zéro Déchet Actu cite également les activités tournant autour de la fabrication de ses propres cosmétiques et produits ménagers.
Dans la lutte contre les déchets, Double Sens, agence de voyage responsable, participe au projet ReffillnotLandfill, un programme zéro bouteille plastique.
Selon vous, quel rôle ont les collectivités pour favoriser le tourisme Zéro déchet (règlementation, aménagement...) ?
Pour Camping Morbihan, travailler avec les collectivités est essentiel, c’est pour cela qu’ils collaborent avec la Ville de Vannes pour trouver les meilleures solutions de tri. Il est certain qu’elles ne peuvent pas tout faire, mais elles sont un allié indispensable à l’écoute des problèmes que posent les déchets aux hébergements touristiques.
Dans les établissements publics, il faudrait arrêter de mettre des distributeurs qui favorisent le jetable, et installer des fontaines à eau [lipaonline]. Les collectivités devraient exploiter davantage les outils numériques et sensibiliser les touristes qu’ils accueillent au problème des déchets [Initiatiç-voyages]. Encourager la dématérialisation des supports de communication touristique pour les centres d'hébergement, et les activités de loisirs, par exemple en aidant à la création d’applications mobiles [Coopérative AJA]. Jouer un plus grand rôle dans la promotion des circuits courts afin d’éviter les suremballages entre les intermédiaires, et bien sûr être irréprochable en matière de tri, en facilitant un maximum les bons gestes par des aménagements efficaces sur leurs territoires [Sara Duong] [Malicyel]. Même si c’est parfois compliqué, il est important de former les équipes, et de les impliquer dans une démarche zéro déchets. A cette fin les conseils et les aides publiques sont nécessaires pour la formation du personnel employé dans les établissements touristiques [Les Orangeries]. Mais il reste encore beaucoup d’efforts à produire par les collectivités, notamment à Paris dans le cadre des Salons où la gestion des déchets reste abominable [Sara Duong].
Pros du tourisme, quelles sont vos bonnes pratiques pour réduire vos déchets ? Et en tant que particuliers, vos trucs et astuces ?
Professionnels
Sensibilisation du public
Les professionnels du tourisme ont un rôle éducatif important dans l’accueil du public. Il faut expliquer, montrer, échanger sur la problématique des déchets. Par exemple montrer les déchets qui n’en sont pas, et qui peuvent être utilisés comme futur compost pour les plantes. [Camping Morbihan]. Pour Chamina Voyages, l’éducation est également importante, l’agence organise en juin, une opération randonnée zéro déchet pour sensibiliser et former randonneurs et accompagnateurs.
Hébergements et circuits courts
Les Centres d'hébergements doivent inciter aux bonnes pratiques en affichant les consommations en électricité, eau, production de déchets, pour permettre de mieux faire, et d’ouvrir sur de nouvelles solutions [Camping Morbihan]. En ce qui concerne les économies d’énergies, la domotique est une aide précieuse dans la gestion centralisée du chauffage et de l'éclairage de tous les logements [Coopérative AJA]. Double Sens, pour sa part, a mis en place une politique bas carbone avec microsol et ruche de Paris. Initiatiç-voyage a dématérialisé la plupart de ses supports, et encourage les circuits courts en proposant des séjours dans des pensions familiales produisant en partie leur alimentation, ce qui génère moins de déchets.
Les Orangeries appliquent la politique « Petit déj 0 déchet », en bannissant les mini portions. Les yaourts sont fabriqués maison dans des pots en verre, les crèpes et les viennoiseries sont en format mini, les feuilles de thé et le marc de café sont réutilisés, les peaux d’oranges pressés servent à fabriquer des huiles essentielles, et on fait du pudding avec les restes de pain et de croissants. Enfin, ils envisagent d’utiliser les épluchures bio pour le paillage des cultures.
Pour la collecte des déchets, le Camping de la Fontaine du Hallate n’a aucune poubelle sur 3 hectares de camping, tous les containers de récupération se trouvent à l’entrée, et on ne retrouve aucun papier au sol. Petit plus, ils ont planté des framboisiers entre les emplacements du camping, une production qui va directement au consommateur, sans emballage et pour le plaisir de tous. Pour ce qui est des gros emballage cartons, ils les utilisent en permaculture,"culture en lasagne" : ce qui génère encore moins de CO², et aucun besoin d’aller en déchetterie.
Particuliers
En voyage
En voyage, il faut éviter un maximum de prendre des brochures qui ne serviront pas par la suite, mieux vaut les prendre en photo [Malicyel]. A l’hôtel, ne pas demander non plus de faire le ménage dans la chambre tous les jours. Les touristes peuvent également encourager les bonnes pratiques en choisissant des destinations comme Ljubljana, première capitale européenne adoptant une stratégie Zéro déchet [lipaonline]. Enfin, réserver son séjour en direct permet de diminuer l'impact des énormes serveurs des intermédiaires souvent basés à l'étranger [Fairbooking]. Si l’on est fumeur, il faut penser à se munir d’un cendrier de poche, car un mégot met très longtemps à se décomposer dans l’environnement [Greentripper].A domicile
Au chapitre des petits trucs et astuces, on ne pense pas assez aux impacts du numérique, il faut supprimer ses mails régulièrement, et éviter le stockage sur les « Cloud » [les Orangeries]. On doit privilégier les produits biodégradables pour les savons, crèmes, et lessives, afin qu’ils ne se retrouvent pas dans les eaux et détruisent les écosystèmes [Greentripper].
Chacun peut également se créer son kit de base Zéro déchet, en utilisant un composteur, des sacs pliables réutilisables, et en disant non à la pub (Stop Pub) dans les boîtes aux lettres [Zéro Déchet Actu].
Finalement le tourisme Zéro Déchet, un mode de vie, une utopie, ou un objectif réalisable ?
Le tourisme Zéro déchet est bien entendu un objectif difficile à atteindre, il est à mi-chemin entre l’utopie et le réalisable, ce qui n’empêche pas d’essayer de s’en rapprocher par des petits et des grands gestes pour la planète [malicyel] [Initiatiç-voyage]. Pour le Camping de la Fontaine du Hallate, il faut persévérer et bousculer les habitudes car la solution est entre nos mains, plus il y en aura, plus demain sera meilleur. Le Zéro Déchet est plutôt une affaire de réalisme et de bon sens, qui va à contre-courant du marketing et de la finance nous vantant de beaux emballages.
Pour certains d’entre nous, l’utopie est en train de se transformer en mode de vie, et donc en objectif réalisable [Zéro Déchet Actu].
En conclusion, on pourrait citer cette maxime : « Take nothing but pictures. Leave nothing but footprints », qui résume assez bien la philosophie et le comportement que chacun devrait adopter vis-à-vis de son empreinte sur la planète [Cedric T.].
Première édition des "PALMES DU TOURISME DURABLE"
Récompenser les initiatives exemplaires et innovantes !Récompenser les initiatives exemplaires et innovantes !
Cette manifestation inédite en France mettra en lumière et récompensera les professionnels du tourisme engagés dans une démarche de développement durable. Chaque métier de la grande famille du tourisme pourra participer : Hébergement, Transport, Voyage, Activité, Loisirs, Territoires & Destinations…Chaque organisation française du tourisme et destination étrangère représentée en France pourra présenter un dossier de candidature sur un site dédié aux PALMES DU TOURISME DURABLE.
Les critères seront communiqués avant le 15 juin 2017.
Dans chaque catégorie des acteurs de différentes tailles seront récompensés. Une sélection de maximum 5 nominés par catégorie sera effectuée par un jury, les lauréats seront élus parmi ces nominés par le vote du grand public et des professionnels du tourisme.Les dossiers de candidature devront être déposés entre le 15 juin et le 15 octobre.
Tous acteurs du tourisme durable !
Cette initiative permettra de promouvoir le tourisme durable et ses bonnes pratiques grâce à la participation du public et des professionnels.
Le tourisme durable n’est pas réservé uniquement aux acteurs spécialisés dans cette thématique mais concerne aussi les grandes entreprises. C’est pourquoi, tous les acteurs français du tourisme auront leur place et leur chance pour la remise des « PALMES DU TOURISME DURABLE. »Futurs Gouvernants, On Compte sur Vous !
TWITTER CHAT #TDTC "Vos 10 Propositions pour un Tourisme Durable"Pendant le déroulement de ce Twitter Chat, nous avions proposé cinq grandes catégories, sur lesquelles les participants pouvaient s’appuyer :
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La gouvernance et les mesures incitatives au tourisme durable
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Les propositions pour un hébergement durable
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Les propositions sur le Biodiversité
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Les propositions sur le tourisme social et solidaire, et l’accessibilité
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Les propositions sur le transport et le climat
Après une heure d’échanges, il est ressorti un certain nombre de propositions, toutes aussi essentielles et urgentes pour un tourisme « plus » durable, que nous nous chargerons de relayer auprès des nouvelles instances de décision en France. Non sans rappeler qu’en 2011, lors de la dernière campagne présidentielle, ATD avait proposé 5 mesures dans le cadre du Pacte National du Tourisme Durable, qui reste encore d’actualité.
Vos 10 Propositions pour un Tourisme Durable
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Création d’un Comité interministériel, ainsi qu’une Maison du Tourisme Durable.
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Réunir des comités intégrant politiques, professionnels, scientifiques. Accompagner et sensibiliser les acteurs au tourisme Durable.
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Rétrocession de la taxe de séjour, et diminution de la TVA, pour les acteurs qui s’engagent dans le tourisme durable.
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Intégrer plus de critères obligatoires de développement durable dans les systèmes de classification hôtelière.
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Intégrer plus fortement les enjeux de la biodiversité dans les projets. Encourager et soutenir les initiatives locales de préservation. Sensibiliser et valoriser économiquement la biodiversité. Limiter l’introduction de nouvelles espèces nuisibles à la biodiversité.
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Mesurer et limiter l’urbanisation à visée touristique ne prenant pas en compte les critères du développement durable
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Œuvrer à la création d’un label européen du Handicap, harmoniser les normes d’accessibilité. Rendre accessible tous les établissements touristiques et de loisirs.
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Soutenir les communautés locales et les initiatives, de réhabilitation du bâti, d’innovation de l’offre, d’éducation, afin d’encourager le Tourisme Social & Solidaire
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Valoriser le développement de l’itinérance douce, des transports non polluants, de l’intermodalité. Inciter les établissements hôteliers à s’équiper de bornes électriques.
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Engager des négociations sur la transition avec les compagnies aériennes et maritimes. Aider à la recherche et au développement de nouveaux carburants.
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Eden.france.fr : faire le plein d'idées d'escapades insolites en France
26 destinations originales partout en FranceConcours EDEN : une belle initiative européenne
Depuis 2008, la France participe au concours européen EDEN (European Destinations of ExcelleNce) conçu par la Commission européenne pour dynamiser le tourisme dans toutes les régions d’Europe, contribuer au développement économique local et favoriser un mode de développement durable. Au fil des ans en effet, le concours EDEN a mis l’accent sur différentes thématiques favorisant un tourisme alternatif et responsable : accessibilité, gastronomie, patrimoine immatériel, espaces protégés, espaces aquatiques, sites reconvertis. Pour chacune de ces thématiques, 4 ou 5 destinations ont été distinguées en France.
Un guide numérique avec des idées pour tous
Ce guide numérique a de quoi satisfaire tous les goûts : culture, nature, ville, campagne, montagne, mer... en métropole et en outre-mer. Ainsi, le guide numérique eden.france.fr fait, notamment, connaître des parcs naturels ayant réalisé des efforts pour rendre la visite facile à tous, des villes qui ont su reconvertir des sites militaires en installations pédagogiques ou des événements centrés autour de la gastronomie. Un fabuleux voyage qui, en attisant la curiosité de tous, constitue une porte ouverte sur les destinations remarquables de la France.
Pour chaque destination, le guide numérique offre des informations sur l’identité du lieu, ses atouts (gastronomie, patrimoine réhabilité, nature préservée...), les plus belles visites à faire, des idées d’activités de plein air ainsi que des informations pratiques (hébergements, restaurants...).
Le guide numérique eden.france.fr est réalisé par Viatao, éditeur de guides pour des voyages originaux et durables. Pour en savoir plus : viatao.com.
Escapade nature sans voiture : Direction le Sud Ouest!
Et deux nouvelles "Escapades nature sans voitures" pour le Réseau des Grands Sites de France !Cette année encore, notre escapadeur Pierre est parti sans voiture s'immerger successivement dans deux sites exceptionnels : la Dune du Pilat et la Vallée de la Vézère. L'un, plus grande dune d'Europe située sur le Bassin d’Arcachon, dominant la mer d'un côté et la forêt de l'autre, est l’emblème touristique de la côte aquitaine. L'autre, au cœur du Périgord Noir, offre un paysage de vallée, de plaine agricole colorée et de falaises calcaires percées d'innombrables grottes dont beaucoup ont été ornées à l'époque préhistorique.
Tous deux sont des Grands Sites de France en projet, engagés dans la préservation et la gestion durable de leurs paysages exceptionnels et emblématiques. Ils veulent offrir aux visiteurs une authentique expérience d'immersion. Et quoi de mieux pour cela qu'un séjour testé 100% sans voiture? C'est ce qu'a fait Pierre. Le récit de son parcours à pied, en train, à vélo, en bateau… est à découvrir dans ses carnets de voyage sur www.escapadenature-sansvoiture.fr, ainsi que des bons plans à vivre et à partager.
"Escapade nature sans voiture" s'inscrit dans la volonté du Réseau des Grands Sites de France et de ses membres de montrer qu'il est facile d’explorer les multiples facettes de paysages emblématiques en utilisant exclusivement des modes de déplacements doux, et ce depuis chez soi. Ce projet a pour but de favoriser la transition énergétique et touristique en valorisant un tourisme durable et sans voiture.
Retrouvez toutes les escapades testées et validées 100% sans voiture sur www.escapadenature-sansvoiture.fr
Baie de Somme ; Cap d'Erquy-Cap Fréhel ; Cirque de Navacelles ; Dune du Pilat (nouveauté 2017) ; Estuaire de la Charente, Arsenal de Rochefort ; Les Deux-Caps Blanc-Nez, Gris-Nez ; Marais poitevin ; Puy de Dôme ; Sainte-Victoire ; Solutré Pouilly Vergisson ; Vallée de la Vézère (nouveauté 2017)Edition 2017 de l’appel à projets « Cap sur l’économie circulaire ! »
Économie circulaire: associations, proposez vos projets !« Cap sur l’économie circulaire ! », dans sa version 2017, soutiendra des projets associatifs proposant des solutions concrètes qui s'inscrivent dans les 5 thématiques de la feuille de route 2017 du Plan économie circulaire à Paris.
- L’aménagement et la construction
- Le réemploi, la réutilisation ou la réparation
- Le soutien aux acteurs du territoire
- La commande publique
- La consommation responsable
L’appel à projet est réservé aux associations, qu’elles soient parisiennes ou non, ayant l’envie de développer et de porter des projets de moyenne et grande envergure sur le territoire parisien pour le développement de l’économie circulaire.Les projets devront pouvoir démarrer avant le 30 Novembre 2017Candidature en ligne sur le site de la Ville de ParisTourisme Durable et Accessibilité, deux notions indissociables
Twitter Chat #TDTC Tourisme et AccessibilitéEn quoi, les questions d’accessibilité sont-elles parties intégrantes du tourisme durable ?
La question de l’accessibilité est un critère fondamental du tourisme durable, c'est un droit qui peut être considéré comme universel [olivier_ranson]. C'est une question centrale qui doit se retrouver au cœur des politiques d'aménagement, dans l'optique d'un tourisme durable et responsable. Des labels s'engagent comme Pavillon Bleu pour les Objectifs du Développement Durable 10 et 11 (ONU), qui sont la "Réduction des inégalités", et les "Villes et Communautés durables". Cet engagement se traduit par des actions concrètes, comme l'équipement d'une plage par commune labellisée, avec un accès facilité, et des sanitaires dédiés pour les personnes à mobilités réduites [Pavillon Bleu]. La question de l’accessibilité est essentielle dans la mesure ou un voyageur sur 3 dans le monde, présente des besoins spécifiques. Avec le vieillissement de la population, les nouveaux touristes ayant des besoins d'accessibilité, ce sera nous, nos voisins, nos amis. Traiter la question du handicap et de l'accessibilité, c'est assurer la mobilité dans le tourisme des générations futures [Handiplanet]. Il faut prendre en compte les situations spécifiques de chacun pour mettre en place des services et des accompagnements adéquats. C’est permettre l'accès aux loisirs et au tourisme pour tous [Coopérative AJA]. Se fermer aux clientèles en situation de Handicap, c’est finalement se couper de l’entourage de ces personnes. Un signe de discrimination, et un manque à gagner pour l’industrie touristique évalué à plusieurs milliards d’euros, si on en croit les rapports de la Commission Européenne. [IWheelShare] [Handiplanet].
A quelles difficultés sont aujourd’hui confrontées les personnes en situation de handicap, avant et pendant leurs séjours ?
Tous les établissements n'ont pas forcément les équipements nécessaires pour accueillir les personnes en situation de handicap [Cooperative AJA]. Ce qui nécessite une préparation considérable avant de partir en voyage, de nombreux appels téléphoniques, des mails, la recherche d’informations sur des sites dédiés, et le recoupement de ces mêmes infos qui ne sont pas toujours exactes. Pour être fiables, elles doivent souvent être exprimées par des personnes elles-mêmes en situation de handicap, et des applications dédiées comme IWheelShare existent pour recueillir ces informations. On constate souvent un manque de précisions quant à l'accessibilité réelle de la structure qui va accueillir les personnes à mobilité réduite durant leur séjour, d’ailleurs le terme "accessible" est souvent interprété différemment entre une personne valide et une personne atteinte d'un handicap [VVF Villages]. Pavillon bleu a également mis en place une application relayant les informations sur l’accessibilité des plages et des ports [PavillonBleu]. La problématique des équipements est importante, mais il ne faut pas oublier la sensibilisation des hôtes au handicap qui leur permettra de mieux les accueillir [Initiatiç-voyage]. Une chose est sûre, Il faut avoir un maximum de contrôle pour minimiser les risques de problèmes, une douche ou un logement non accessible, et les vacances de ces personnes tombent à l’eau ! [IWheelShare]. Audrey, dans son article "Voyage et handicap : Se battre contre les préjugés et la mécanique", traite la thématique du voyage en fauteuil roulant électrique, et ses nombreuses galères, qui vont des problèmes techniques, aux préjugés dont sont victimes les personnes à mobilité réduite.
Par quels moyens peut-on sensibiliser les professionnels du tourisme à ces enjeux ? Comment les convaincre d’intégrer cette problématique dans leur offre ?
Il faut organiser le plus possible des rencontres et des interventions entre les professionnels du tourisme et les personnes atteintes d'un handicap, afin de confronter les professionnels à la réalité et aux problématiques de façon concrète. Les échanges avec les personnes concernées permettent de savoir quels sont réellement leurs besoins et leurs attentes. Pour cela, faire tester des produits touristiques auprès d'un public volontaire, et de collecter leurs remarques, permet d'adapter les produits à la cible. Dans cette optique, Coopérative AJA, propose un guide des visites accessibles à un public non-voyant. [Cooperative AJA].
Chez VVF Villages, un groupe de projet RSE travaillera dès le mois de septembre sur la mise en place de formation auprès des équipes des villages [VVF Villages]. La qualification et les compétences des acteurs des séjours proposés sont primordiales, il faut être en mesure de s'adapter à la clientèle des personnes en handicap.
Pour convaincre les professionnels d’intégrer la problématique de l’accessibilité dans leurs offres, il faut aussi valoriser les efforts d'aménagement des acteurs du tourisme, qui peuvent être un atout pour l'offre locale [Pavillon Bleu]. IWheelShare cite l’exemple de l'Office de Tourisme « Entre-Deux-Mers » qui a lancé un appel à initiatives de 200 000 euros pour aider au financement d'initiatives locales, et d'accompagnement des projets. L’Etat lui-même, par le biais de La Direction Générale des Entreprises (DGE) a créé des marques spécialement dédiées au handicap, Tourisme & Handicap, et Destinations pour tous, afin d’accompagner les collectivités et les professionnels dans leurs efforts en faveur de l’accessibilité [olivier_ranson].
Difficultés pour les professionnels d’adapter leurs offres au handicap ? Quelles mesures incitatives pourraient les accompagner ?
Selon Pavillon Bleu, chaque territoire doit faire face à des contraintes d'accessibilité qui lui sont souvent propres : relief, législation, événements météo. C’est pour cela qu’ils se sont donnés comme objectifs de sensibiliser et d’accompagner tous les lauréats du label dans la mise en œuvre de leur politique d'accessibilité [Pavillon Bleu]. Pour les guides par exemple, une offre adaptée permet de se différencier de ses concurrents, en proposant un plus. Cela ne peut être que bénéfique pour les clients, et pour le guide qui voit son activité se développer, et son public se diversifier [Coopérative AJA]. Pour des agences comme Initiatiç-voyage, spécialiste en personnalisation des séjours dans des zones très peu connues et parfois peu habituées à accueillir des touristes, l’accessibilité est une problématique peu abordée, d’où une certaine difficulté à proposer des solutions pour les personnes ayant un handicap. Aujourd’hui, au-delà d'échanger des idées, une des solutions est la mutualisation des connaissances dans le domaine du handicap, via les outils numériques, afin de partager les bonnes pratiques [Initiatiç-voyage]. Il faut également faire comprendre aux professionnels que le handicap est pluriel, et qu'une offre ne peut pas être adaptée à tous les types de personnes concernés. Pour cela, on doit être capable de faire des offres en fonction du degré de mobilité. C’est une donnée essentielle pour ouvrir le dialogue entre professionnels du tourisme et personnes à mobilités réduites [Handiplanet].
Connaissez-vous des solutions innovantes pour améliorer l’expérience de vacances des personnes en situation de handicap ?
Il existe des solutions innovantes comme le guide de voyage collaboratif et social, dont les expériences sont renseignées en fonction du degré de mobilité, et de handicap. Il permet d’organiser son voyage grâce aux retours d’expériences d’autres voyageurs dans la même situation de handicap, et de partager à son tour sa propre expérience vécue. [Handiplanet]. Pavillon Bleu a mis en place une série de dispositifs sur les plages pour les rendre accessible à la baignade aux personnes à mobilité réduite : tiralo, hippocampe, audioplage. Mais aussi dans les ports, afin de rendre la plaisance possible, avec l’aménagement de potences, de rampes d’accès, de promenades spécialisées. Des territoires s’engagent pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, comme en Polynésie Française et l’Ile de Bora Bora, qui s’est dotée de Tiralo. La réduction de la mobilité ne concerne malheureusement pas que le handicap, il faut aussi penser aux aménagements pour les personnes avec des poussettes, des béquilles, et bien sûr les personnes âgées. Pour eux aussi, il y a des besoins spécifiques. Il existe des solutions innovantes qui permettent aux PMR de pratiquer des activités traditionnellement réservées uniquement aux valides, comme le ski nautique ou le VTT, les balades naturalistes, les randonnées... [Pavillon Bleu]. Mais la grande révolution, ce sont les applications mobiles comme IWheelshare, qui permet de partager de manière géolocalisée les bons plans, et les galères à éviter. Pour éviter les déconvenues sur place, Handiplanet recense les lieux réellement accessibles, il suffit de s’inscrire sur leur site. Et pour savoir où dormir, où pratiquer des activités adaptées, on peut consulter le site de Handycairn. Enfin, pour se déplacer, Wheeliz permet la location entre particuliers de voitures aménagées pour les personnes à mobilité réduite partout en France.
[VIDEO] Tourisme & Solidarité sur les rives de Koh Phdao
Une aventure solidaire exceptionnelle, les voyageurs et l'équipe de Double Sens témoignentExploration en terres solidaires : l'aventure continue
Ouverture des candidatures pour les bourses d’explorations solidairesVous aimez voyager hors sentiers battus? Vous parlez plusieurs langues? Vous êtes débrouillard, prendre les transports locaux ne vous fait pas peur? Vous aimez aller à la rencontre des autres? Vous êtes fasciné par les cultures du monde, ouvert à la différence? Vous aimez rire, échanger, faire des expériences locales? Dormir dans des hébergements locaux typiques qui n’ont pas toujours le confort occidental vous convient? Vous êtes en bonne santé et prêt à partir 3 à 4 semaines pour parcourir un pays ? Vous aimez communiquer sur les réseaux sociaux et vous avez un talent certain pour la photographie ou la vidéo? Vous accepteriez de faire quelques conférences à votre retour?
Si vous vous reconnaissez, vous avez jusqu’au 26 avril, 23h, pour soumettre votre candidature par vidéo.
Village Monde a prévu 3 rendez-vous sur les réseaux sociaux pour répondre à vos questions :
- les 6 et 12 avril à 12 h, Facebook live sur la page @villagemonde
- le 13 avril à 13 h, sur Twitter @villagemonde pour un forum de discussion avec les candidats.
Appel à Projets : Trophées Parisiens de l'ESS
Déposez votre candidature en ligne jusqu’au 05 mai 2017L’appel à projets concerne tous les secteurs d’activité de l’économie sociale et solidaire.
Les critères de sélection des projets sont les suivants :
- Organisme relevant de la définition de l’ESS (articles 1 et 2 de la loi du 31 juillet 2014)
- Service nouveau ou original rendu aux Parisiennes et aux Parisiens
- Équilibre économique global du projet et professionnalisme / qualification des gestionnaires
- Opportunités d’emploi pour les Parisiennes et les Parisiens les plus éloignés de l’emploi, offertes par le projet.
Les candidats sélectionnés pourront bénéficier de différentes formes de soutien :- Une subvention d'aide au démarrage
- Un soutien à la recherche de locaux
- Un appui à la recherche de partenariats
- Une aide à l'appel d'offres
- Une mise à disposition des réseaux de communication de la collectivité parisienne
Les inscriptions peuvent se faire en ligne sur le site de la Mairie de Paris.Conférence Ecotrail de Paris au Salon Destinations Nature
Sport et Tourisme Eco Responsable en Milieu Urbain« ECO RESPONSABILITÉ ET CONVIVIALITÉ PEUVENT RIMER AVEC ÉPREUVE DE MASSE », Jean-Charles Perrin – Ecotrail de Paris
Le concept de l’Ecotrail est né à Paris en 2008 avec l’ambition d’offrir à de grandes villes emblématiques et à leur proche banlieue, une véritable course nature ouverte à tous, mettant en valeur le milieu naturel et culturel des régions, avec comme préoccupation le bien-être des participants.
L’Ecotrail de Paris s’est donné 6 grands objectifs :
- Inciter à l’Eco Responsabilité
- Etre un évènement sportif et touristique
- Etre Porteur de valeurs
- Faire découvrir des sites franciliens d’exception
- Etre un laboratoire de solutions responsables
- Etre un évènement éco citoyen ouvert à tous
Cette année encore, la 10ème édition de l’Ecotrail de Paris avait comme objectif de faire découvrir le territoire de Paris, et son patrimoine naturel. Les franciliens ont une nouvelle fois répondu nombreux à l’appel d’Ecotrail afin de mettre en avant les valeurs du partage, de la solidarité, de l’éco responsabilité, et de l’éco citoyenneté. Les règles du jeu sont simples, une telle course de masse ne doit laisser aucune trace sur son passage, et des sacs sont mis à la disposition des participants afin qu’ils ramassent leurs déchets, eux-mêmes voués à un recyclage optimal. Les résultats sont probants puisque moins de 0,03 grammes de déchets ont été retrouvés après la course. L’éco mobilité n’est pas en reste non plus car l’inscription à la course comprend un ticket de RER. Une des missions que se donne l’Ecotrail est d’aller au-delà des 10 éco gestes préconisés durant la course, en incitant tout à chacun à les répercuter dans sa vie de tous les jours.
L’Ecotrail se donne aussi comme objectif de valoriser le patrimoine touristique et naturel de la région Ile de France, en reversant des fonds pour des actions comme le replantage d’arbres dans le parc du Château de Versailles, ou bien à la mise en place de la signalétique dans celui de Saint-Cloud. Une brigade de bénévoles est également chargée de nettoyer les 30 derniers Km du parcours afin d’aider à leur valorisation.
Le concept de l’Ecotrail connaît un grand succès et se déploie à l’étranger, notamment dans 5 grandes villes d’Europe : Bruxelles, Funchal, Madrid, Oslo, et Stockholm. Et l’aventure ne s’arrête pas là, puisque 2 nouvelles villes, Reykjavik et Florence, viennent de l’adopter, un scoop annoncé spécialement pour la conférence.
« L’Ecotrail, une démarche exemplaire », Jacques-Olivier Barthès – WWF France
De nombreux soutiens à l’Ecotrail étaient venus témoigner de la nécessité de diffuser les valeurs et les bonnes pratiques de cette course. Chantal Jouanno, Vice-Présidente de la Région Ile de France, a rappelé l’engagement de cette dernière pour l’environnement, avec les objectifs de communiquer sur les gestes éco citoyens, et de faire savoir que la région est aussi un poumon « vert ». Son ambition étant de donner à tout le monde un accès à une zone verte à moins de 10 minutes de son domicile, en recréant une continuité verte en région IDF.
Jacques-Olivier Barthès de WWF France, a rappelé la démarche exemplaire de l’Ecotrail, et le soutien sans réserve de WWF. Selon lui, « Le sport a la capacité de changer le monde », et quoi de mieux que de le pratiquer, tout en respectant l’environnement, et en valorisant le patrimoine naturel.
Laurent Bourdenet, directeur de Chamina Voyages et membre d’ATD, est venu rappeler les engagements de Chamina et de l’association ATD pour un tourisme durable, respectueux de l’environnement et des hommes, et en plein accord avec les valeurs de l’Ecotrail. Une des missions essentielles de son agence étant de penser des séjours le moins polluant possible, et le plus éco responsable. Rappelant notamment que le tourisme, comme le sport, a une responsabilité sociétale importante.
En conclusion de cette conférence, Jean-Charles Perrin a présenté la Charte Ethique de l’Ecotrail, que tous les intervenants ont paraphé en signe d’adhésion à ses valeurs.
Comment le tourisme durable peut-il contribuer au Vivre Ensemble ?
TwitterChat #TDTC "Tourisme Durable et Vivre Ensemble"Touristes VS population locale : des exemples de conflits économiques, sociaux ou environnementaux à partager ?
Il existe beaucoup de conflits qui peuvent survenir entre touristes et population locale car il est souvent difficile de concilier les activités organisées dans ce cadre, sans nuire aux autres activités humaines du pays [Globe Blogueurs]. On peut citer les éleveurs de rennes Sami qui sont gênées par les circuits touristiques en Quad ou motoneiges, de même les trails organisés dans les territoires d’élevage [Terre des Sames]. Beaucoup de touristes ne respectent pas les coutumes et les codes sociaux des pays qu’ils visitent [Delphine Montoya-Gim], et certains rites traditionnels sacrés deviennent des spectacles touristiques au détriment de la dignité des locaux [Globe Blogueurs]. Dans la catégorie du non-respect, certains utilisent la négociation à outrance pour l’achat de leurs souvenirs, ou bien participent à des circuits de visite de villages où les habitants sont considérés comme des attractions, et les prennent souvent en photos sans leurs permissions [Cedric T.]. La liste des conflits économiques est également longue, comme la flambée des prix des loyers pour les locaux due à une forte affluence touristique qui se solde par un accès impossible aux logements pour ces derniers [Sara Duong]. Les activités touristiques sont parfois « trustées » par des expatriés, au détriment des initiatives locale [Globe Blogueurs]. Il existe parfois un tel écart entre les revenus des locaux et ceux des touristes, que ces derniers peuvent en arriver à se considérer comme tout permis [Delphine Montoya-Gim]. L’environnement n’est pas en reste, quand les touristes, souvent par ignorance, utilisent de manière abusive des ressources parfois rares comme l’eau dans certaines régions du globe [Sara Duong], ou se retrouvent complices du bétonnage des côtes, et pas besoin d’aller loin pour le constater [Delphine Montoya-Gim].
En quoi le tourisme dans son approche durable, est-il une solution à ces conflits ?
Le tourisme durable est une solution dans le sens où il fait passer les valeurs de respect de l'homme et de l'environnement avant toute autre [Coopérative AJA]. C’est une approche qui permet aussi une meilleure régulation, une meilleure connaissance des us et coutumes du pays, et contribue aux échanges, et à la compréhension des cultures [Terre des Sames]. Le projet Migrantour de Bastina Voyages, tente d’atténuer les conflits qui peuvent naître du tourisme, en propulsant les locaux en acteurs principaux de cette activité dans les quartiers qu’ils habitent. C’est une forme de tourisme qui permet de rompre avec les habitudes, d’empruntez de nouveaux sentiers, de découvrir et de connaître de nouvelles personnes, et enfin de lever la méfiance, source d’incompréhension et de conflits potentiels [Bastina Voyages]. Dans le tourisme durable, l'humain est un des piliers fondamentaux, et parfois oublié dans les démarches purement écologiques [Globe Blogueurs]. Cette approche du tourisme intègre dès le départ le respect des populations locales, ainsi que celui de l’environnement, elle responsabilise et sensibilise les touristes, et ce de manière transversale, de la construction à la conception des produits proposés, en passant par le choix des fournisseurs [Sara Duong]. D’ailleurs, il existe une charte éthique du voyageur qui contribue à ce respect, et que l’on peut consulter sur le site d’ATR. Si le tourisme durable arrive à baliser, encadrer et provoquer une réflexion comportementale, ce sera déjà une belle avancée [Cedric T.].
Concrètement, quelles initiatives touristiques peuvent contribuer au Vivre Ensemble ?
Toute expérience qui provoque des interactions positives contribuent au Vivre Ensemble [Cedric T.]. Il faut arriver à en créer le plus possible pour faire participer touristes et habitants à des activités communes, comme par exemple des jeux de pistes solidaires, afin de voir la ville autrement et créer du lien social. L’aspect ludique permet rapidement de créer des connexions entre les participants [PariSolidari-Thé]. Le tourisme participatif est lui aussi un moyen, car il encourage les touristes à s’immerger dans la vie locale, et à aller à la rencontre des populations [Coopérative AJA].
Un autre axe est de développer les visites de quartiers faites par les habitants pour acquérir un autre regard, quand les locaux deviennent eux-mêmes narrateurs de leur vie, de leur pays, cela prend un tout autre sens, on peut citer les « Greeters de Paris » qui organisent des visites guidées des quartiers par leurs habitants [Sara Duong] [Globe Blogueurs] [Olivier Ranson]. Pour Bastina, le voyage c’est partager un bout de conversation loin de chez soi, mais ça peut-être aussi au coin de sa rue. Il faut aussi se déconnecter du quotidien et des smartphones, ce qui permet de vivre plus intensément le présent et la relation au local [Ecotourism Vélo].
Si les touristes doivent respecter les populations locales, ils peuvent aussi être confrontés à un accueil réfractaire des locaux eux-mêmes [Sara Duong]. Si on essaye de comprendre d’où vient cette représentation négative, le dialogue peut s’amorcer, et la rencontre reste possible [Globe Blogueurs], une meilleure implication des populations visitées, leur permettrait de se sentir plus concernés, en repensant par exemple, les lieux d’attractions touristiques en lieux de vie [PariSolidari-Thé]. Il n’est pas sûr que tout cela suffise, mais le tourisme peut favoriser l’empathie, et sensibiliser sur les enjeux mondiaux [Globe Blogueurs].Accueil des migrants : quel rôle pour les acteurs du tourisme ?
Pour Bastina, les circuits mettant en avant les migrants favorisent le lien social, les rencontres interculturelles, et l’insertion économique, qui sont les trois couleurs primaires du tourisme durable. Ils permettent à des migrants et à des étudiants de se rencontrer et de travailler ensemble sur des parcours urbains à vocations touristiques. Les migrants pris comme guides sont comme des « passeurs de culture », de leur culture, afin de transporter les visiteurs d’un monde, ou d’un imaginaire à un autre [Bastina Voyages]. Pour participer à ces circuits, le respect des cultures des nouveaux arrivants est essentiel, c’est aussi aux acteurs du tourisme de montrer le bon exemple [Terre des Sames]. Il faut inciter les entreprises à afficher leur engagement, et à en apporter la preuve par un label par exemple, mais aussi croiser les regards entre professionnels pour échanger les bonnes pratiques, et dépasser les mauvaise [ATR]. L’intégration des migrants n’est pas forcément le rôle des acteurs du tourisme, mais ils peuvent contribuer à leur accueil, simplement en s’intéressant à eux, à ce qu’ils apportent à la diversité du tourisme. [Cedric T.]. Il faut réfléchir à les intégrer à travers des emplois de guides plus nombreux, afin qu’ils puissent partager leurs cultures, et par là même s’intégrer plus facilement, et plus vite, au tissu social du pays d’accueil [Terre des Sames]. Des initiatives existent, comme le Migrantour déjà cité et ses « passeurs de culture ». Mais aussi l’initiative de VVF Village qui avait accueilli 49 migrants venant de Calais dans un de ses villages du Pays Basque, transformé pour l’occasion en centre de répit [Sara Duong].
« Le Tourisme, passeport pour la paix », qu’en pensez-vous ?
Notre époque connaît des freins dans la libre circulation des hommes, il n’y a qu’à regarder l’actualité tous les jours pour s’en convaincre. Il a un rôle à jouer dans la défense des libertés individuelles, et dans la liberté de s’ouvrir au monde, et aux autres [Olivier Ranson]. Le tourisme durable peut-être un des axes contribuant à la paix. Il éveille à l’autre, à la tolérance vers d’autres cultures, et peut-être un rempart à l’ignorance [Terre des Sames]. Le secteur du tourisme est ambassadeur de la paix depuis longtemps. 1967, était la 1ère année internationale du tourisme passeport pour la paix [ATR]. Et cinquante ans après, 2017 devient l’Année Internationale du Tourisme Durable pour le développement. En cette occasion beaucoup d’initiatives s’organisent partout sur la planète [Delphine Montoya-Gim]. On peut citer Taleb Rifaï, secrétaire général de l’OMT : « Le tourisme peut transformer le monde et favoriser l’entente en cette époque marquée par un déficit de tolérance, il est un phare dans l’obscurité ».
Conférence “L’affichage environnemental se déploie dans les hôtels en France »
Hôteliers : à vos marques, prêts, économisez et affichez !L’affichage environnemental. Qu’est-ce que c’est ?
Expérimenté depuis 2011 sur plus de 150 établissements, il permet d’évaluer et de communiquer aux clients l’empreinte environnementale de la nuit qu’ils vont passer à l’Hôtel, tout en permettant au directeur de l’établissement de réduire ses coûts de fonctionnement.
Les premiers résultats des hôteliers engagés sont probants, avec des gains environnementaux à hauteur de 30% (Emission de GES, consommation d’énergie, d’eau, déchets...), s’accompagnant d’une économie sur le coût de la nuitée (de 0,5 à 2 euros), et d’une information transparente pour le consommateur.
Au total 100 hôtels obtiendront leur étiquette environnementale, et s’engageront volontairement sur des actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs résultats. Pendant 3 ans, leur étiquette sera mise à jour, et leurs progrès mesurés.
Les clients y gagnent aussi, ils pourront réserver leur hôtel étiqueté directement sur le site FairBooking.com, qui proposera un moteur de réservation classant les hôtels selon leur impact environnemental.
« Les hôteliers responsables doivent devenir la normalité », Alexandra Bonnet – Ministère de l’Environnement.
L’affichage environnemental hôtelier est une première mondiale, et il permet d’envoyer un message crédible au consommateur, grâce à l’étiquette qui délivre des informations fiables, il peut donc choisir en toute connaissance de cause l’établissement répondant à ses critères. Ce déploiement de l’affichage n’a pu être rendu possible que grâce à des établissements pionniers et engagés. Le ministère a choisi délibérément un minimum de critères pour satisfaire à l’affichage environnemental, afin que cela ne soit pas un frein à son développement.
« Les consommateurs sont prêts à payer un produit 20% plus cher si cela peut aider la protection de l’environnement », Roland Marion – ADEME
Chacun est concerné par l’impact de la consommation sur l’environnement, et particulièrement dans le domaine du tourisme. L’affichage permet de donner des informations justes car il fait preuve d’une solidité technique, c’est aussi un outil de communication pour les établissements. L’Ecolabel Européen, qui met en place des actions pour réduire les impacts environnementaux, est parfaitement complémentaire de l’affichage.
« L’affichage est un excellent outil de communication, il permettra à des établissements de se démarquer, avec des gains de fidélisation de la clientèle, et de compétitivité », Hubert Vendeville – Betterfly Tourism
Hubert Vendeville présente l’étiquette environnementale, et explique les critères qui sont mis en avant. C’est une vision multi-indicateurs, tous les impacts d’un produit sont mesurés, en amont et en aval, et tous les services de l’hôtel sont pris en compte.
Les lettres ABCDE positionne l’établissement en fonction du degré de son impact sur l’environnement, ce dernier étant mesuré selon 4 critères plus ou moins importants selon le placement des curseurs dans ces 4 catégories (ces impacts sont associés à la nuit d’hôtel) :
- Impact sur le climat
- Consommation d’eau
- Consommation de ressources non renouvelables
- Produits bio et écolabellisés
Une partie texte est prévue en bas de l’étiquette, qui permet à l’hôtel de communiquer son engagement environnemental, ainsi que les actions déjà entreprises, et celles à venir. Hubert Vendeville insiste sur l’accompagnement des hôteliers dans la démarche de l’affichage. Ils doivent collecter les données, puis un audit est effectué qui fournit un plan d’amélioration, et un plan d’action. Si toutes les conditions sont satisfaites, l’établissement obtient son étiquette.
Pascal Droux, Président de Réservation Directe (FairBooking) insiste lui aussi sur la possibilité de se démarquer par l’affichage, mais également d’engager le consommateur dans le développement durable, en mettant à sa disposition un moteur de recherche classant les établissements selon les critères de l’étiquette.
Didier Chennet, Président du GNI (Groupement national des Indépendants), qui représente 10 000 établissements, insiste sur le maintien de la démarche volontaire des hôteliers pour obtenir l’étiquette, et de l’adhésion au projet des salariés. Opinion que soutient totalement le Ministère et les intervenants présents. Cette démarche volontaire étant la clef de la diffusion et de la généralisation de l’étiquette environnementale.
En aucun cas l’affichage environnemental n’est un concurrent aux labels, mais plutôt un complément, un outil de préparation à l’obtention d’un label, par la mise en place de bonnes pratiques. Thierry Lérévérend, directeur de Teragir (label Clef Verte et Pavillon Bleu), présent comme auditeur le confirme : « Il faut travailler tous ensemble pour émettre un message commun, malgré les différences ».
Des Acteurs qui s’engagent, et des hôteliers qui témoignent...
Beaucoup d’acteurs présents lors de la conférence s’engagent pour l’étiquette environnementale. Le CDT de l’Aube, représenté par Didier Leprince, a soutenu l’action des hôteliers dans leurs démarches, et compte désormais 14 hôtels étiquetés sur 70 présents dans le département. L’UMIH, et Roland Heguy, promeut l’affichage auprès de ses adhérents, notamment l’antenne locale de Corse, pour atteindre 50 établissements étiquetés en 2021 dans cette même région. La CCI France, représentée par Bénédicte Sergent, Directrice du développement durable, soutient totalement la démarche, ainsi que de nombreux labels comme Clef Verte et l’Ecolabel Européen. C’est une bonne manière de coupler les performances économiques et environnementales, et de répondre aux attentes des consommateurs.
Les hôteliers présents sont venus témoigner de la démarche entreprise par leurs établissements et des difficultés qu’ils ont pu rencontrer à différents stades, mais aussi des bénéfices qu’ils ont pu d’ores et déjà constater dans leurs activités, avant de recevoir leurs étiquettes environnementales à la fin de la conférence.
- Hôtel Barrière Le Westminster (4*) – Le Touquet (62)
- Hôtel Le Normandy Deauville (5*) – Deauville (14)
- Royal Hôtel (2*) – Versailles (78)
- Hôtel Amiral (2*) – Nantes (44)
- Hôtel de France (2*) – La Tour du Pin (38)
Un colloque sur l’affichage environnemental est déjà programmé par le Ministère de l’Environnement le 16 Mai prochain, qui réunira les associations de consommateurs.
Conférence "Tourisme Durable, Le Nouveau Graal"
Salon Mondial du Tourisme 2017« Une association engagée dans le tourisme durable au service des professionnels du secteur », Christophe Bonnafous - ATD
ATD a été créée en 2011, et compte actuellement plus de 80 adhérents. Cette association est née du constat que l’explosion du tourisme sur la planète devait entraîner nécessairement une transformation de l’industrie touristique vers des pratiques durables, et une évolution de tous ses métiers.
En 2014, l’association change d’équipe, et devient le 1er réseau national multi-métiers des professionnels engagés, et en 2015, ATD lance les premières universités du tourisme durable, afin de se faire rencontrer les professionnels inscrits dans les démarches du DD, échanger sur les bonnes pratiques, et réfléchir aux actions prochaines, au sein d’ateliers dédiés pour cette occasion.
Ce fut aussi l’occasion pour Christophe, d’énumérer les missions principales d’ATD, fédérer l’ensemble du secteur touristique, promouvoir le tourisme durable en valorisant les acteurs engagés. Informer les membres sur les bonnes pratiques, les outils, la règlementation, et les évolutions du secteur du tourisme. Former les professionnels à la nécessité d’intégrer les enjeux du développement durable dans leurs activités. Et enfin, représenter ses adhérents auprès des instances professionnelles, institutionnelles, et des médias.
Pour Christophe, 2017 « Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement », est l’occasion pour tous les acteurs engagés dans le tourisme durable, de multiplier les actions et la communication envers les professionnels et le Grand Public. Pour ATD, c’est l’occasion de renforcer son engagement et ses actions, mais aussi de créer des évènements qui étaient jusqu’ici restés à l’état de projets. Présence sur le Salon Mondial du Tourisme 2017, avec comme l’an dernier la mise en place d’un Village du Tourisme Durable, composé de 7 exposants-adhérents d’ATD. Présence également sur le Salon IFTM Top Résa 2017. Lancement d’une campagne d’images Grand Public, avec une série de 5 vidéos sur le tourisme Durable en Juin. Organisation des troisièmes universités du tourisme durable en automne de cette année, avec ateliers de réflexions et de mise en réseau des connaissances. Première cérémonie des Victoires du Tourisme Durable à la fin de l’année, qui récompenseront un acteur du tourisme innovant et engagé. Et enfin, la construction d’un catalogue de formations dédié aux professionnels, en collaboration avec SolarFormation.
Pour terminer cette présentation, Christophe évoque la diversité des adhérents ATD, allant de grand groupe comme Pierre & Vacances, à de petites structures comme l’agence Terre des Sames, et les soutiens de plus en plus nombreux sur lesquels peut compter l’association : Ministère des affaires étrangères, et de l’Environnement, Atout France, la Direction Générale des Entreprises, et l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).
« Le développement durable n’est pas qu’un outil technique, il a une dimension sociale majeure », Thierry Lérévérend - Teragir
Teragir est une association à but non lucratif qui a mis en place six programmes d’actions et qui accompagne 3700 projets en France. Teragir regroupe plusieurs labels en France, dont les deux principaux sont Clef Verte et Pavillon Bleu. La mission de Teragir est d’accompagner les acteurs du tourisme dans la transition écologique. Clef Verte est le premier Label environnemental sur l’hébergement touristique, et compte actuellement 620 établissements labellisés en France. Ces hébergements couvrent toute les formes actuelles du marché, allant des Hôtels, au centres et villages de vacances. Clef Verte met à la disposition des 2900 professionnels inscrits un accompagnement personnalisé et toute une gamme d’outils. Le label travaille en lien étroit avec plusieurs groupes et chaînes d'hébergeurs qui souhaitent faire évoluer leurs pratiques professionnelles (Pierre & Vacances, la chaîne d’hôtels Radisson, Marriott, et bien d’autres). Etre labellisé Clef Verte nécessite de répondre à toute une gamme de critères qui sont adaptés à chaque type d’établissements, avec néanmoins un socle international commun. Ces critères couvrent tous les champs de la gestion environnementale, la responsabilité sociale, la sensibilisation de la clientèle à l’environnement, la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau, la gestion des déchets, les achats responsables des établissements, et enfin le cadre de vie de ce dernier. Clef verte organise également des rencontres de terrain, en organisant des réunions locales d’informations, des visites d’établissements labellisés, ainsi que des rencontres thématiques. Le label a également axé ses actions sur la communication environnementale, avec la mise en place d’outils comme un nouveau site Web plus visuel, une présence active sur les réseaux sociaux, et diverses opérations de communication.
Le label Clef Verte, outre qu’il donne à un établissement un gage de qualité environnementale, permet également à chaque établissement d’en retirer d’autres bénéfices. En premier, un bénéfice économique, en diminuant les charges d’exploitation, et en anticipant les futures règlementations. Un bénéfice social, en fédérant et en sensibilisant le personnel des établissements dans une démarche commune, mais également en fidélisant les clients, ainsi que les collaborateurs. Un bénéfice environnemental, en préservant les ressources et la patrimoine naturel et culturel, et en contribuant à la transition vers un tourisme Durable.
Pour Thierry Lérévérend et Clef Verte, la quête du Graal, est certainement la fidélisation des clients liés aux établissements labellisés, mais également des salariés attachés à ces derniers. Une des missions les plus importantes du label, est de faire connaître aux professionnels, et au Grand Public, les enjeux du développement durable, leur donner les Clés d’un nouvel avenir pensé Durable. Les salariés ont besoin d’un supplément d’âme dans leur activité, le développement durable peut leur apporter ce plus. Il y a une véritable dimension sociale du Tourisme durable, qui touche autant les salariés, que les clients. Un contact réussi avec un client, passe obligatoirement par le ressenti du bien-être du salarié, et la force de son engagement. C’est tout un écosystème autour de l’établissement qui doit fonctionner en harmonie, du territoire, en passant par les salariés, les fournisseurs, les clients, l’environnement général.
En conclusion, Thierry Lérévérend affirme que le développement durable n’est pas qu’un outil technique, et qu’il faut surtout en faire un outil d’échange et de travail, car il a une dimension sociale majeure. C’est une des priorités principales du label Clef Verte.
« Réduire les impacts sur l’environnement dans l’hébergement touristique », Laure Garcia-Afnor Certification
Pour Afnor, cette année 2017 revêt une grande importance, les 25 ans de l’Ecolabel Européen, et la mise en place de son nouveau référentiel « Hébergement touristique », et bien sur l’Année Internationale du Tourisme pour le développement. C’est l’occasion de multiplier les évènements en Europe et dans le monde, afin de communiquer le plus possible sur les engagements de chacun dans la réduction des impacts sur l’environnement.
Qu’est-ce que l’Ecolabel Européen ? C’est un dispositif institué par la Commission européenne en 1992. Ce label est un signe d’excellence, qui garantit un niveau d’exigence élevé en termes de limitation des impacts des produits, et donc un nombre de bénéfices importants sur l’environnement. Seul label écologique européen, il est reconnaissable dans tous les pays membres de l’Union Européenne. En France, le Ministère de l’Environnement, a confié l’accompagnement de la politique française en matière de déploiement de l’Ecolabel Européen à l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), et sa délivrance à AFNOR Certification. Le but étant de réduire les impacts sur l’environnement de l’activité de l’hébergement touristique (consommation d’énergie, ressource en eau, limiter les déchets et gaspillage alimentaire, favoriser l’utilisation des ressources renouvelables, et promouvoir l’éducation environnementale). Avec un objectif principal qui est de valoriser les produits et les services, les plus respectueux de l’environnement.
A l’heure actuelle, 264 hébergements touristiques sont labellisés Ecolabel Européen, ils comprennent les hôtels, les villages de Vacances, les gîtes, les chambres d’hôtes, mais aussi des centres de séminaire, et 78 campings. La France se place en 1ère position des pays comptant le plus de certifiés, devant l’Italie et l’Autriche.
La nouvelle décision Européenne pour les hébergements touristiques du 25 janvier 2017, contient 67 critères répartis en 5 catégories distinctes : la gestion générale, l’énergie, l’eau, les déchets et eaux usées, et une catégorie « Autre ». Pour espérer être labellisé, 22 critères sont obligatoires, et 45 sont optionnels. Le processus de certification passe par plusieurs étapes jusqu’à la décision de certification, qui peut-être plus ou moins longue. Un établissement est certifié pour 5 ans, avec un contrôle sous la forme d’un audit effectué tous les deux ans.
Avoir son établissement certifié c’est bien, mais pour quels avantages ? Laure Garcia en présente cinq, qui a ses yeux revêtent une importance. Les avantages pour les établissements qui s’engagent sont la réduction des dépenses et de la production de déchets, l’association des salariés de l’établissement à la vie de ce dernier, l’amélioration des relations avec toutes les parties prenantes extérieures, un meilleur positionnement face aux attentes croissantes des clientèles, et l’anticipation des évolutions réglementaires.
Une initiative intéressante a été mise en place par l’ADEME afin d’accompagner et de répondre aux interrogations des établissements certifiés : L’Ecolabel Toolbox. C’est un espace de travail spécialement dédié aux établissements certifiés ou en cours de processus, d’où l’on a la possibilité de s’auto-diagnostiquer, et de comprendre les critères demandés, et bien d’autres fonctions encore. Pour les consommateurs, la toolbox comprend également une carte géographique des établissements certifiés afin qu’ils puissent faire leur choix d’hébergement en toute connaissance.
A ce moment de la conférence, sur l’initiative de Christophe Bonnafous, une séance de questions est organisée, afin que le public présent puisse interagir. Une auditrice responsable d’un établissement hôtelier affirme que ces derniers ne savent plus quoi choisir comme label, tellement ils sont nombreux, et parfois équivalents, et finissent par se tourner vers une démarche RSE.
A cette affirmation, Thierry Lérévend répond : « Le principal est de s’engager, peu importe sous quel label, l’essentiel étant de faire quelque chose, de participer. Peu importe le label, il y a de la place pour tout le monde, et le développement durable a besoin de la participation de tous. Le label est aussi un accompagnement utile, il peut être structurant dans la démarche entreprise, et c’est aussi un support de communication. L’important est de faire ! ».
Pour Laure Garcia également, l’important est de s’engager. Elle voit néanmoins des avantages au label, qui est un outil qui évolue avec le temps, avec un excellent niveau de contrôle, et un outil de management suivi.
Après ce bref intermède de questions, Christophe donne la parole aux deux hôteliers participant à cette conférence, le Zazie Hôtel, et le Solar Hôtel.
« Bâtir un écosystème, et donner du sens à son travail », Anne-Sophie de Boulois - Zazie Hôtel
Comme le précise la brochure, le Zazie Hôtel est « Parisien, amical, solidaire, participatif, et engagé ». Anne-Sophie rajoute même bienveillant, et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le Zazie est le seul hôtel parisien reconnu solidaire et d’utilité sociale, il n’en existe aucun autre. Outre les activités normales d’un établissement hôtelier, c’est une structure d’insertion par l’activité économique. Car l’établissement recrute ses salariés dans la catégorie des personnes qui sont durablement éloignées de l’emploi. Ces personnes sont ensuite formées et employées avec un rythme de progression adapté à leurs parcours. Le Zazie les accompagne aussi socialement, dans les domaines du logement, de l’éducation, des aides sociales, grâce à de nombreux partenariats avec les associations. La finalité n’est absolument pas de garder la personne au sein de l’établissement, mais de formaliser son projet professionnel, en la préparant à « voler de ses propres ailes ». La solidarité n’est donc pas un vain mot au Zazie Hôtel.
Le Zazie Hôtel est également signataire de la Charte pour un hébergement durable à Paris. Le durable implique une poursuite cohérente des efforts pour l’environnement, pour l’écologie, avec des actions portant sur l’énergie, la réduction des déchets, le choix des produits d’entretien et du petit déjeuner, et d’autres actions encore.
Le Zazie s’engage également pour un développement d’un tourisme urbain participatif avec de nombreux partenaires locaux et solidaires pour une découverte d’un Paris alternatif.
Pour Anne-Sophie de Boulois, les résultats des orientations prises dans le développement durable par l’établissement sont multiples, ils ont de nombreux impacts directs. Du point de vue économique, ils permettent des réductions dans la consommation d’énergie. Elles ont un impact qualitatif, avec par exemple l’utilisation de produits écolabellisés. Et aussi un impact sur la collectivité, avec la suppression des produits conditionnés dans l’hôtel.
Le Zazie hôtel se veut également pionnier dans l’expérimentation du développement inclusif, à savoir la conversion d’une entreprise classique à une entreprise ayant un double objectif, économique et social. Ce développement inclusif passe aussi par l’objectif de l’insertion professionnelle dans un secteur en tension.
Le développement durable au Zazie, c’est enfin donner du sens à l’activité. Et ce sens se décline du consommateur à la société. Tout d’abord, cela donne du sens à la consommation du client de l’hôtel qui vient en toute connaissance des activités solidaires et durables. Mais également du sens au travail des salariés de l’hôtel. Et enfin du sens aux différentes parties prenantes qui collaborent avec le Zazie à l’extérieur (fournisseurs, associations, pouvoirs publics).
C’est réellement un écosystème unique qu’a bâti le Zazie Hôtel, et certainement un exemple qui pourrait voir se décliner dans d’autres lieux géographiques.
« 2017 : L’Ecologisation, la 3ème révolution hôtelière », Franck Laval - Solar Hôtel
Pour Franck Laval, le Graal c’est la multiplication des structures qui sortent des schémas traditionnels de l’hôtellerie, une multiplication de création de nouveaux écosystèmes qui révolutionnent la profession, et qui grossissent. Le Graal c’est la fidélisation des clients à ces nouvelles formes d’établissements, dont fait partie le Solar Hôtel.
Le Solar Hôtel situé à Paris revendique trois engagements essentiels. C’est un établissement Ecologique, Economique, et Militant. Pour Franck, l’écologie n’est plus réservée uniquement aux hôtels de luxe, mais à toutes les tailles d’établissements. On peut faire coïncider l’efficience environnementale, et la performance économique. Si l’on s’en donne les moyens, on obtient des résultats du point de vue économique, environnemental, et social. Le Solar Hôtel s’inscrit pleinement dans un ancrage local, dans un quartier, tout y est pensé proximité, l’approvisionnement des denrées de l’hôtel, et les offres de services. Le Solar s’est donné des objectifs environnementaux ambitieux, avec la réduction de 75% de sa consommation d’énergie, 50% de sa consommation d’eau, et le recyclage de 90% des déchets produits par l’hôtel. Un objectif qualitatif également qui est d’arriver à fidéliser la clientèle, et de la faire séjourner plus longtemps. Et un objectif social, qui est d’impliquer, et de faire adhérer le personnel dans les objectifs de l’établissement.
Franck Laval ne s’arrête pas là, et ne cesse d’innover, en créant dans un lieu unique, un hébergement économique, mais aussi un lieu de formation, une école hôtelière 100% axée sur le développement durable : L’Ecole-Hôtel Solar. Mais aussi en construisant un catalogue de formation pour les professionnels et les étudiants, mais aussi pour ceux qui souhaitent évoluer dans la sphère du développement durable. Cette toute nouvelle entité, s’appelle SOLARFORMATION, et s’enrichit de la collaboration étroite d’ATD-Acteurs du Tourisme Durable.
« Le Partenariat Club Med/Agrisud, c’est un soutien à 350 TPE, pour 2389 bénéficiaires », Bénédicte Vallat - Club Med
L’objectif du partenariat du Club Med avec Agrisud, est de contribuer activement au développement local par le soutien à l’agriculture vivrière. Ce partenariat initié en 2011, s’inscrit parmi les 11 engagements du programme durable du Club Med, « Globe Members ». Depuis 1992, Agrisud a contribué à créer ou renforcer durablement 44.900 très petites entreprises (TPE) familiales dans une vingtaine de pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud, et plus récemment en France.
La volonté du Club Med en aidant l’agriculture vivrière, est de renforcer l’offre des petits producteurs locaux, de jouer un rôle actif dans le développement économique local, et d’offrir des produits de qualité à ses clients au sein même des villages de vacances. Les bénéfices attendus sont de plusieurs ordres. Ils permettent, par un accompagnement des agriculteurs, de sortir de la précarité. Ils contribuent à la relocalisation de l’agriculture vivrière paysanne. Ils permettent de proposer aux clients des produits frais, locaux, et respectueux de l’environnement. Ils contribuent à la sécurisation des approvisionnements en produits frais, et l’augmentation de la part des achats locaux dans les approvisionnements du Club Med. Les bénéfices sont attendus également sur l’environnement, avec une baisse significative des intrants chimiques dans les sols cultivés, et la réduction de l’impact des transports, dû à l’utilisation des circuits courts.
Cette rencontre entre l’offre locale de produits alimentaires et la demande du Club Med est désormais viable et durable, elle répond à des critères de qualité, de quantité, de diversité, de régularité, et de prix. Elle s’inscrit dans une logique économique assurant la juste rémunération des acteurs des filières participantes. Elle donne la possibilité aux plus démunis d’accéder à des marchés économiques.
Les clubs qui participent à ce programme ont également un rôle de communication et de valorisation de ce dernier auprès de la clientèle, sous forme de présentation des projets, des producteurs, et des produits. Ou sous forme d’excursions organisées pour découvrir les exploitations, et le mode de production des légumes. Des évènements de collecte sont également réalisés dans les villages, et ont permis jusqu’à présent de lever 80 000 euros, et de financer 4 pompes à eau solaires au Sénégal, et un système d’irrigation au Maroc.
Le Club Med est particulièrement fier de ce partenariat car il permet de soutenir l’activité de 350 TPE, et d’en faire bénéficier plus de 2389 personnes de façon directe. C’est en cela que le Club espère contribuer, à sa mesure, au développement durable des communautés voisines des villages Club Med.
Alors, le Tourisme Durable est-il le nouveau Graal ?
Une chose est certaine, c’est qu’il est en train de révolutionner le secteur touristique, avec comme nous l’avons vu l’émergence de nouvelles structures, avec de nouveaux modes de fonctionnement, et surtout une nouvelle logique, mettant le développement durable très en amont, à la création même de l’établissement. On ne raisonne plus en termes uniquement économiques, mais on pense viabilité, durabilité, préservation de l’environnement, développement des territoires et des communautés, solidarité, implication et bien-être des salariés, utilité, et responsabilité. Que ce soit à l’intérieur, comme à l’extérieurs des entreprises. Ce nouveau Graal, c’est l’émergence d’écosystèmes responsables ancrés dans leurs territoires, qui commencent à avoir une reconnaissance réelle auprès d’une clientèle ne cessant d’augmenter, et voulant donner un sens à ses choix de consommation.
La Formation : Où en est-on ?
Twitter Tchat Tourisme Durable et Formation #TDTCTourisme Durable et formation, où en est-on ? Quel état des lieux ?
Aujourd’hui, on constate l’existence de nombreuses formations qui séduisent les étudiants, considérant que le tourisme durable reste un marché de niche au potentiel fort. [AJA Tourisme]. On peut citer, le « Master 2 Tourisme » de l’IREST qui propose un module développement durable conséquent [Olivier Ranson], la Licence pro « Concepteur et accompagnateur en Ecotourisme » de Saumur [Camille Judic] ou encore l’Université d’Avignon avec une Licence « Tourisme et économie solidaire ».
Il y a d’une part, beaucoup, voire trop, de Master spécialisé sur le sujet et d’autre part, des cursus qui intègrent mieux les notions de développement durable et de RSE de manière transversale [ID-Tourisme]. À l’ESCAET, l’axe « durable » est pris en compte dans toutes les formes de managements du tourisme (achats, revenue management…) et les entreprises sont preneuses de profils ayant cette transversalité. Cette nouvelle vision globale permettra à long terme le développement du tourisme durable, synonyme de renouveau dans le secteur [AJA Tourisme].
En ce qui concerne les professionnels, il est essentiel de former sur ces questions les personnes en relation directe avec la clientèle (réceptionnistes, agents de voyages…) [Sara Duong]. De plus, les formations ne sont pas obligatoirement dispensées par des établissements spécialisés mais peuvent se faire au sein même des entreprises grâce à des outils comme TravelifeSystem [ATR].
Pour les écoles de tourisme, comment le développement durable est-il intégré ? Quelles pistes d’améliorations ?
A l’heure actuelle, le développement durable est faiblement intégré, il faudrait que les écoles elles-mêmes appliquent des politiques environnementales et sociales au sein de leurs établissements, et non plus en créant simplement un module de formation. Pour améliorer la cohérence des initiatives, il faudrait que ces écoles soient par exemple, labellisés [ID-Tourisme], Cette démarche serait en soit, un excellent cas pratique pour des étudiants [Sara Duong].
Il est primordial d’allier la formation avec la réalité du terrain car dans l’avenir, le DD sera un prérequis et non plus une compétence à part entière [ESCAET]. Les jeunes, grâce à cet apprentissage transversal, intégreront de manière naturelle la RSE et deviendront acteurs du changement [Sara Duong]. Le caractère opérationnel de la formation doit devenir une priorité.
Quelles débouchés aujourd’hui dans ce secteur ?
Selon l’ESCAET, il y a de plus en plus de débouchés, d’où un besoin de formations plus important, notamment dans les métiers de la RSE, mais aussi dans l’introduction essentielle du développement durable dans les métiers actuels ; production, technologies de l’information, marketing, relation client… Au sein des collectivités, on retrouve les postes de chargé de mission tourisme durable. Les grands groupes recrutent également des responsables RSE et développement durable. Plus largement, il ne faut pas négliger le boom de l’entrepreneuriat social mais aussi des associations chargées de coordonner, animer et valoriser les démarches durables des opérateurs [ID-Tourisme] [ATR].
Pour en savoir plus sur les débouchés, on vous invite à consulter l’article d’Hopineo “Travailler dans le secteur du tourisme responsable ?” qui rappelle que le tourisme durable n’est pas un secteur à part entière, plutôt un état d’esprit à adopter par toutes les entreprises touristiques [Voyageons-Autrement.com].
Et pour les professionnels, quelle méthodologie et contenu de formations ?
Comme pour les étudiants, la formation professionnelle nécessite un parcours personnalisé ! Il faut penser métier et expérience, proposer un coaching concret pour intégrer la transition et l’évolution des personnes au sein de leurs organismes [ID-Tourisme], sans oublier la gestion du changement et la culture des entreprises [ESCAET].
La demande en formation professionnelle continue sur ces enjeux est importante. C’est pourquoi ATD travaille aujourd’hui à identifier les besoins réels des professionnels du tourisme et vous invite à répondre à l’enquête. Les résultats permettront de proposer des modules de formation par métier, en partenariat avec Solar Formation.
En termes de contenu, de nouveaux outils sont aussi disponibles en ligne : MOOC, bonnes pratiques sur les sites d’Hopineo, d’ATD, de Clef Verte…et peuvent servir aussi bien au sein d’une formation physique que virtuelle. Nous avons besoin de plus de collaboration et d’intelligence collective pour partager ces outils de tourisme durable. [Voyageons Autrement]
Comment imaginez-vous la formation innovante et durable de demain ?
Pour ID-Tourisme, pas de révolution mais plutôt des formations mixant l’humain et le digital avec des expériences à partager et une co-construction des cours. Autrement dit : finis les cours magistraux avec des exemples vieux de 20 ans, de l’innovation et de la réactivité ! Les étudiants doivent devenir de véritables acteurs de leur formation, et enrichir les programmes [ESCAET].
Pour la révolution, on imagine plutôt des tiers lieux exemplaires en matière de développement durable (éco-construction, enseignement multi-formats, école-entreprise restauration responsable…) qui serviront de centre d’expérimentation, de pratique et de rencontres entre professionnels, chercheurs et étudiants.
En attendant l’ouverture de ces « Ecoles-Hôtel Solar », d’autres modes d’apprentissage devraient être plus répandus, comme les éductours proposés par ATD lors des Universités du Tourisme Durable, les MOOCs gratuits et ouverts à tous tels que FunMooc, ou encore les ateliers de sensibilisation au voyage et à l’altérité que l’on retrouve au Grand Bivouac. [ATR]
Territoires à énergies positives pour la croissance verte, la Vallée de la Vézère lauréate
La Vallée de la Vézère fait partie des 80 territoires lauréats de l'appel à projet national du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer.Les actions inscrites dans le cadre du TEPCV ne sont pas exclusivement portées par l'intercommunalité. Communes ou établissement culturel du territoire sont aussi porteurs d'actions.
Voici quelques exemples d'actions catégorisées dans les 6 champs d'intervention du TEPCV:
- la réduction de la consommation en énergie, via des diagnostics et travaux d'économies d'énergies, des ateliers conseils en énergie, paysage et architecture...
- la diminution des pollutions et le développement des transports propres, via la création de circuits pédestre et cyclo, le covoiturage local...
- le développement des énergies renouvelables via la production d'hydroélectricité et d'énergie solaire
- la préservation de la biodiversité via la sensibilisation, la création de sentier d'interprétation, la préservation des paysages
- la lutte contre le gaspillage et la réduction des déchets via l'alimentation locale
- l'éducation à l'environnement via des outils de communication et des actions de sensibilisation
Plusieurs actions sont en lien avec le tourisme durable, notamment le développement et la promotion de l'écomobilité, la création de sentier et circuits pédestres, l'harmonisation de la signalétique et la préservation des paysages.
Plus d'infos : http://www.developpement-durable.gouv.fr/territoires-energie-positive-coalition-climat?utm_source=France+Environnement+Energie&utm_campaign---#