Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
L’INNOVATION DANS LE TOURISME DURABLE : OÙ EN SOMMES-NOUS ?
TWITTER CHAT #TDTC « TOURISME DURABLE, INNOVATION & ENTREPRENARIAT »Q1 - Pour vous l'innovation c'est quoi ? L'approche durable du tourisme est-elle innovante ?
Pour parler d’innovation dans le tourisme durable, commençons d’abord par définir le terme "innovation" et la vision que l’on en a. Innover c'est oser développer de nouvelles idées de concepts, de produits, de communication, … qui vont aller à la rencontre d’un marché. [Nosy][Goodproject] Il ne faut pas forcément créer une « rupture ». En effet, l’innovation s’adapte puisqu’elle peut aussi améliorer l’existant. [Voy’Agir] C’est aussi sortir de sa zone de confort et faire des erreurs. [ID Tourism] On apprend d’elles pour avancer : « Le succès c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme » Winston Churchill. [Goodproject] [France is Fun]
Le développement durable permet d’orienter un secteur dans un sens différent, plus responsable, accessible et équitable. [Fairtrip] [Fairbooking] Le tourisme durable permet de repenser les usages et de reconnecter le voyageur avec son environnement. [Wecandoo] En bref, c’est une alternative innovante au tourisme « classique » pour mieux consommer. Une approche disruptive par rapport à l‘existant. [France is Fun] On se demande même s'il faut le considérer comme une innovation tant cela devrait être une norme. [Voy’Agir]
L’innovation n’est pas forcément liée à un coût élevé. Le terme indien « Jugaad » (ou frugal) illustre ces nouveaux concepts créés avec peu de moyens ou ressources. [ID Tourism] Elle peut être sociale, souvent technologique par l'invention d'outils simplifiant l'expérience voyageur mais aussi low-tech. [Fairtrip] [ID Tourism] [Voy’Agir]
Le marché se développe de plus en plus à travers l’émergence de nombreuses idées. Nous traversons la crise mais notre époque est aussi faite d’opportunités extraordinaires puisque tout est à réinventer ! [Goodproject] Demain sera bien durable mais il est urgent que la transformation se fasse dès aujourd'hui. [Goodproject] [Sara Duong]
Q2 - Quelles sont les principales difficultés rencontrées lors du lancement de son projet d'entrepreneuriat social ?
Lancer son projet n’est pas chose facile. Les entrepreneurs doivent se préparer à traverser quelques difficultés. De façon pragmatique, la recherche de financement (surtout pour les jeunes) est un des principaux problèmes relevés. [Nosy] [Pandora Travel] [Goodproject] Bien que l’on sache qu’il en existe, les aides et outils supports sont difficiles à identifier. [Goodproject] Cette prise de risque est renforcée par la baisse des subventions des collectivités pour les projets sociaux et responsables, l’absence de financements privés ou des barrières administratives françaises. [Wecandoo] [ID Tourism] [Fairbooking] On peut parfois se sentir bien seul. Il faut aussi être capable de convaincre et d’être pris au sérieux pour présenter un projet d’innovation sociale dans le tourisme durable, surtout quand on est une femme. Il est également difficile de se faire connaître, mettre en avant ses projets et surtout faire durer son activité. [Nosy] [France is Fun] [Fairtrip] [Pandora Travel] [Voy’Agir]
Mais face à tout cela, le résultat en vaut la chandelle ! Une belle aventure dans laquelle il faut persévérer, être tenace sans être obstiné. [France is Fun][France is Fun] L’entreprenariat est un acte de foi : foi en soi et foi dans le projet permettant de ne jamais renoncer. [Voy’Agir] Il est plus que nécessaire de changer notre façon de consommer pour que d’autres alternatives soient possibles. [Pandora Travel] Le challenge c’est de tous penser "business as a force for good". [Wecandoo]
Le monde du « social business » explose actuellement. Il faut sortir du cadre fermé du "tourisme" et aller à la rencontre de ce qui se fait et s’en inspirer. C’est une chance à saisir ! [ID Tourism] [Goodproject] Tout comme le Tourisme durable, l’entrepreneuriat social doit être encouragé et l’innovation valorisée pour que l’image du « social » dépendant de subventions évolue. [Fairtrip] Beaucoup trop de projets restent au stade de l'idée. C’est un pas à franchir. [Goodproject]
Q3 - Y a-t-il des aides, outils, financements, dédiés à l'innovation dans le tourisme durable ?
Dans le tourisme durable comme dans les autres secteurs, il existe des solutions pour accompagner les projets, notamment les initiatives sociales. Divers acteurs apportent leur soutien aux innovations : BGE offre son appui à la création, la BPI (Banque Publique d’Investissement) propose des financements pour les entrepreneurs, France Active soutient l’emploi grâce à son réseau de proximité solidaire (il soutient entre autres les femmes qui entreprennent) tout comme Pôle emploi à un niveau plus global. [Nosy] Dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) propose son expertise et des conseils spécialisés dans l’accompagnement de ces projets. [Goodproject] De même que Blue Bees et Lendosphere se consacrent spécifiquement aux projets de développement durable. [Nosy]
En plus des aides proposées par les acteurs régionaux, départementaux ou européens, sur Internet on retrouve de nombreuses ressources facilement accessibles. Au niveau national, les CCI France et Amiens ont mis en place un guide pour référencer celles qui sont disponibles pour les entreprises en fonction de leurs besoins (reprise d’activité, croissance, entreprenariat, développement durable, …). [Louise De Torcy] Au niveau européen, les financements par l’Union Européenne dédiés au secteur du tourisme sont regroupés dans un guide. L’Europe s’engage également en consacrant des fonds pour le développement des territoires. Par exemple en Île de France, la région dédie 50 millions d’euros de financements. [Fairbooking] En effet, les projets de routes touristiques culturelles et transnationales durables avec le développement de voies cyclables et l’aménagement sont fortement appréciés. [Goodproject] [Mireille Ruinart]
En revanche, les participants du TDTC reprochent un grand manque de visibilité. Il y a des aides, mais elles sont bien trop souvent méconnues. La recherche d’information prend beaucoup de temps surtout lorsqu’il s’agit d’identifier celle qui correspond à son projet. Ils aimeraient un accompagnement dès cette étape cruciale. [France is Fun] [Pandora Travel] [Nosy] On note également que ces accompagnements sont parfois trop spécifiques à un même type de projet, pas assez adaptables ou tournés vers l’économie sociale et solidaire. Pandora Travel nous fait part de sa mauvaise expérience auprès de la CCI de sa région qui, sous ses conseils, n’aurait finalement pas existé. [Pandora Travel] Le projet France is Fun n’était pas assez innovant puisque pas suffisamment tourné « technologie » aux yeux de la BPI de Bretagne. [France is Fun] Depuis 2016, l’île de France a abandonné sous soutien à l’association ATD. [ID Tourism]
Face à ces problématiques, de nouveaux modèles d’accompagnements se créent. On découvre de plus en plus de structures innovantes appelées « change makers » tournées vers cette nouvelle économie sociale et solidaire (ESS) : les incubateurs d’entreprises comme Make Sense et son accélérateur Sense Cube dédié aux projets de start-ups. [Goodproject] Le Comité Départemental du Tourisme Aube en Champagne et la DGE (Direction Générale des Entreprises) vont lancer le slow tourisme lab, premier incubateur spécialisé dans le tourisme durable mettant à disposition outils et accompagnement humain. [Sara Duong] Depuis quelques années, on retrouve aussi des plateformes en ligne de financement participatif comme KissKissBankBank et Miimosa. Par exemple, le projet de Pandora Travel a été financé avec succès sur Ulule et ATD a choisi HelloAsso pour lancer sa première campagne de crowdfunding (n’hésitez pas à y contribuer !). [Pandora Travel] [Goodproject] [ID Tourism]
Q4 - Selon vous, les acteurs du tourisme durable ont-ils intégré la digitalisation ? Pourquoi ?
Pandora Travel, France is Fun et Fairtrip ont bien compris l’enjeu du digital aujourd’hui. Chacun a développé un outil numérique performant pour répondre aux différents besoins actuels : visibilité, collaboratif, personnalisation, circuit court, … Comme dans l’industrie du tourisme en général, on ne recense que quelques acteurs qui ont bien compris l’enjeu autour de l'évolution des habitudes de consommation. [Nosy Voyages] [ID Tourism] La digitalisation apparaît comme antinomique du durable alors qu’au contraire, elle peut amener plus de durabilité. Les plateformes qui permettent, entre autres, de créer des ponts avec les acteurs traditionnels ont pour socle le digital. [Wecandoo] Et ce dernier peut être utilisé sur toute la chaîne du tourisme durable : du choix d’une destination à la mesure des impacts. [Goodproject]
Alors quels sont les freins ? Le sous financement, l’absence d’investissements privés, une réticence à l’utilisation de l’outil (déconnexion du réel, pas assez « humain » ou naturel), association à la consommation de masse, … ces quelques réserves viennent faire obstacle au développement de la digitalisation du tourisme durable. [Fairtrip] [Fairbooking] [Voy’Agir]
Pourtant, elle présente de réels avantages. En plus de répondre aux besoins sociaux, environnementaux et économiques liés au développement durable (comme la mise en relation des communautés), le digital accompagne les entreprises dans la réduction de leurs coûts (une agence en ligne n’a pas de loyer à payer et consomme moins d’énergie), offre une expérience utilisateur plus forte et permet d’atteindre une cible plus large, plus jeune et connectée. [Fairtrip] [Nosy [France is Fun] [Goodproject]
Q5 - Les start-ups sont-elles assez présentes dans le tourisme durable ? Avez-vous des exemples ?
De nouvelles idées apparaissent tous les jours. Des projets innovants il y en a : le TransOceanic Wind Transport (ou TOWT) permet de transporter des marchandises et des passagers de façon écologique au moyen d’une voile et en affrétant des vieux gréements, Elseways propose des circuits pour aller à la rencontre des producteurs régionaux et européens, Wecandoo offre une expérience conviviale d’artisanat, Widetrip permet de visiter une ville de façon authentique avec un guide local, … [Goodproject] [Sara Duong]
Dans le secteur du tourisme, on voit de plus en plus de start-ups qui se créent, notamment dans le « collaboratif », grâce au développement de financements. En revanche, très (trop) peu sont présentées dans le tourisme durable. Beaucoup d’opportunités sont à saisir, des pistes à explorer pour innover là où tout est encore à réinventer ! [Fairtrip] [Voy’Agir] [Pandora Travel] [Wecandoo] [France is Fun] [Fairbooking] [Goodproject] Des concepts actuels montrent la voie : les « tech for good » pour disrupter le tourisme durable par le digital ou à l’inverse le « low-tech » et le « jugaad ». Autre exemple, le patrimoine et les territoires attirent et peuvent être sujet à de beaux projets. [Wecandoo] [Goodproject] Comme l’incubateur « Slow Tourisme Lab », espérons que d’avantage d’initiatives viendront booster les startups et l’innovation dans le tourisme durable. [Fairtrip]
Il faut surtout changer les idées reçues, penser différemment, faire passer ses valeurs avant le profit. [Fairtrip] [RilleEyes Solidarity] Inventons de nouveaux modèles économiques entre impact et rentabilité (un appel à projets européens est lancé par Goodproject sur le sujet). [Goodproject] Parfois il faut se battre pour justifier ses idées, mais c’est ça l’entrepreneuriat social ! L’essentiel étant d’agir en proposant une autre façon de voyager responsable et solidaire pour le futur. [RilleEyes Solidarity]
Q6 - Comment susciter plus de projets start-ups dans le tourisme durable? Comment se faire rencontrer acteurs du tourisme durable et entrepreneurs sociaux ?
Les secteurs autres que celui du tourisme sont des sources d’inspiration et sont en même temps l’occasion de créer des synergies (environnement, énergie, économie sociale et solidaire). Prenons l'exemple de l’économie sociale et solidaire, un secteur à développer pour créer un impact social et positif fort dans le tourisme durable : valorisation des structures sociales, restaurants associatifs, entreprises d’insertion ... Un thème qui pourrait être abordé pour les tables rondes des prochaines Universités du Tourisme Durable. [Louise De Torcy] [Sara Duong] [Fairtrip]
Il faut donner de la valeur aux jeunes entrepreneurs pour qu’ils puissent communiquer sur leurs projets et actions pour au final inspirer et susciter des vocations. [France is Fun] De belles idées peuvent naître d’échanges et projets collaboratifs, des moments importants à valoriser. Par exemple, des rencontres entre jeunes start-ups et grands groupes de l’industrie seraient l’occasion pour les uns de s’inspirer et innover, et d’autres de faire grandir leur projet. Des échanges « gagnant-gagnant » qui pourraient ressembler à un « hackathon » du tourisme durable durant lequel des start-ups ou jeunes professionnels interviennent pour trouver des solutions aux problématiques de grandes entreprises par thématique (énergies, économie circulaire, biodiversité, etc.). Un moyen d’enfin démocratiser le tourisme durable. [Sara Duong] [Goodproject]
D’autres pistes sont envisageables pour renforcer les échanges au sein de la communauté d’acteurs engagés ou intéressés : groupe Facebook dédié pour des conseils au quotidien, création d’un réseau social du tourisme durable (ATD envisage de créer pour 2018 des groupes de discussion sur Slack par thème), organisation d’ateliers en afterwork pour partager des idées et des bonnes pratiques, … [Pandora Travel] [France is Fun] [Sara Duong]
Le réseau ATD a encore de beaux projets devant lui à exploiter autour du tourisme durable : ouvrir un département RSE ou ESS responsable d’événements, participer à la création d’un fond de financement (amorçage, accompagnement) dédié à ces projets, lancer des appels à projets spécifiques (pour susciter un élan chez des acteurs comme la BPI, l’Ademe, France active), collaborer au développement des initiatives du Welcome City Lab à d’avantage de communes et aux actions de Make Sense, Ticket for Change. [France is Fun] [Goodproject] [Wecandoo] [Fairbooking]
Des moyens doivent être mis en œuvre pour que le Tourisme Durable devienne la norme en France qui, en tant que première destination touristique, doit montrer l’exemple. Les Palmes du Tourisme Durable ont été lancées en ce sens. [France is Fun] [Goodproject]
« Together, let’s change the world by traveling » [Fairtrip] « Tourisme durable, stronger together » [Goodproject]
PALMES DU TOURISME DURABLE : Près de 100 candidatures pour cette 1ère édition !.
Et les nommés sont…-
Catégorie Hébergement :
-
Le Ara Hôtel pour son action "Changer le regard sur le handicap"
-
L'Ecolodge La Belle Verte pour son nouveau "Séjour détox et zéro déchet"
-
Le Hi Life - Eden Lodge Paris : "1ère maison zéro carbone de Paris"
-
Le Zazie Hôtel pour son action autour de la communication
-
-
Catégorie Territoire :
-
Le Comité Régional du Tourisme de Bretagne pour son action "En Bretagne sans ma voiture"
-
Les Offices de Tourisme de la Vallée de la Vézère pour son opération collective de certification
-
Le Réseau des Grands Sites de France pour ses "Escapades Nature sans voiture"
-
-
Catégorie Loisir :
-
Echologia pour son animation autour de l'aquaponie
-
Le Gouffre de Proumeyssac pour son action "De l'électricité verte à l'énergie musculaire"
-
-
Catégorie Transport :
-
Green On pour "Le vélo électrique en libre-service"
-
Seamagine Eco Navigation pour le développement du bateau solaire
-
-
Catégorie Voyage :
-
Ponant pour son "Protocole de débarquement zéro impact"
-
Terres des Andes pour "La co-construction ds voyages avec les habitants"
-
-
Catégorie Information :
-
Babel Voyages pour l'organisation du "No Mad festival"
-
CCI France pour sa web application "CCI Business Optimizer"
-
La Rochelle School of Tourism & Hospitality pour former ses étudiants au Tourisme accessible pour tous
-
Les 16 nommés ont été sélectionnés pour le caractère innovant et impactant de leur action ainsi que le caractère exemplaire de leur politique développement durable.
UN vote ouvert À tous
Parce que professionnel, étudiant, fournisseur ou tout simplement voyageur, TOUS sont acteurs pour favoriser un tourisme plus durable. Du 6 au 30 novembre, TOUS sont donc naturellement invités à voter pour la meilleure initiative et élire le lauréat de chaque catégorie sur palmesdutourimedurable.com
Un tirage au sort aura lieu lors de la cérémonie de remise des Palmes le 12 décembre à Paris parmi les internautes qui auront participé au vote dans les 6 catégories. À gagner : des billets d’avion Air France et un voyage à Madagascar offert par le voyagiste Salaun Holidays.
-
Le tourisme durable, absent de la feuille de route du Gouvernement ?
TWITTER CHAT #TDTC « TOURISME DURABLE & objectifs du gouvernement »Q1 : Quels sont aujourd'hui les grands enjeux du tourisme durable à l'échelle nationale ?
Aujourd’hui c’est une nécessite, il faut mieux voyager pour préserver la planète et respecter les générations futures. Face à l’hyper-mobilité et l’impact du tourisme de masse, une prise de conscience générale est indispensable pour soutenir et diriger le tourisme vers un avenir durable et équitable. [RutasPangea]
Les professionnels du tourisme sont désormais impactés par les dérèglements climatiques (mauvais temps l’été, stations de ski sans neige, dégradation des sites, disparition de destinations, conflits anti-tourisme...) et doivent adapter leur offre. [SaraDuong] [MoiEtMesZèles]
Il faut intégrer en amont revalorisation du développement local et des circuits courts : associer des habitants et entreprises aux projets, répartir plus équitablement les retombées, revitaliser les zones rurales, soutenir l’agriculture locale et les acteurs de l'économie sociale et solidaire. [Fairtrip] [CampingMorbihan] [MoiEtMesZèles]
N’oublions pas également que ¼ des émissions de GES est dû à l’alimentation. Le gaspillage alimentaire est aussi un grand facteur de pollution. Des initiatives permettent néanmoins de limiter le gaspillage alimentaire comme la distribution de « Gourmet Bags » dans les restaurants. [LouiseDeTorcy] [MoiEtMesZèles]
Nous sommes tous responsables, et des gestes très simples et accessibles à tous (ne pas jeter ses déchets n’importe où, trier ...) vont participer grandement à la réduction de notre empreinte. [MoiEtMesZèles]
En terme de « outgoing », l’activité doit être mieux répartie dans le temps et dans l’espace. Partir moins loin, sur de plus longues périodes et/ou moins souvent est déjà un premier pas qui contribue à limiter son impact. [ATR] [RutasPangea] Ne soyons pas irréalistes non plus. Il est vrai que voyager dans des pays lointains est la seule façon d’aller réellement à la rencontre de paysages et cultures que l’on ne retrouve nul part ailleurs. [RilleEyesSolidarity] Il s’agit toutefois de ne pas tomber dans l’excès et de raisonner sa consommation. Et si ces choix s’avèrent difficiles à faire, il existe d’autres solutions comme la compensation carbone. [ATR]
Le tourisme durable est surtout un réel facteur de développement international. [Fairtrip] Il implique simplement de trouver des solutions alternatives et peut être un bel outil de valorisation et de découverte de ressources différentes encore méconnues. [CampingMorbihan] Ce n’est donc pas par hasard que cette année a été déclarée Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement par l’ONU.
Le slogan « tourisme, passeport pour la paix » et le proverbe « le voyage permet la rencontre, la rencontre permet la connaissance, la connaissance permet la confiance » (Proverbe bambara, extrait de la charte éthique du voyageur) résument très bien les apports positifs que peut avoir l’industrie. [ATR]Il doit aussi être dirigé équitablement. Le voyage est un droit accordé à tous mais dans les faits, accessible qu’à un certain nombre. Encore beaucoup de freins limite les départs en vacances (handicap, ressources, etc.). [ATR] Il s’agit aussi de traiter la question de l’évasion fiscale et du non respect des normes françaises, pour les géants du web notamment. [Fairbooking] Alors que paradoxalement ils peuvent tout aussi bien être acteurs du tourisme durable. [ATR]
Aujourd’hui on recense déjà de nombreux acteurs qui s’impliquent et font changer les choses. [CampingMorbihan]. Les actions que mène ATD vont en ce sens les valoriser, leur donner de la visibilité et encourager l’industrie à aller vers ce changement (Universités du Tourisme Durable, Palmes du Tourisme Durable, web-série, …) [ATR]
Pour faire face à ces problématiques avec plus d’impact, une politique transversale de développement durable du tourisme doit être menée avec des indicateurs et des objectifs à mesurer. [IDTourism]
Q2 : La France, bon ou mauvais élève du tourisme durable ? Selon vous, le gouvernement est-il impliqué ? #AITDD
La France, destination touristique par excellence, a un rôle d’ambassadeur et de modèle dans le management de l’activité. Aujourd’hui, il est urgent que le pays applique et montre la voie du tourisme durable.
De belles actions sont déjà notables. Des acteurs s’engagent et diverses initiatives en complément de celles d’ATD permettent de les mettre en avant : voyagistes labellisés ATR, fédération des parcs naturels, gîtes de France, etc. [ATR] La France est d’ailleurs la première en nombre d’établissements éco-labélisés. De quoi être optimiste ! [LouiseDeTorcy]
On note toutefois que des efforts plus importants peuvent être faits à différents niveaux.
Il est surtout attendu que le gouvernement mentionne et mette d’avantage à l’agenda la question du développement durable du tourisme et qu’une transition soit réellement « en marche » montrant que le secteur, et plus généralement l’Etat, assument leur part de responsabilité. [ATR] [Fairbooking]
Le tourisme durable est bien trop souvent enfermé dans une niche, celle de l’écotourisme généralement. Or, même si les deux sont reliés, le tourisme durable, comme dans le secteur alimentaire par exemple, s’applique à l’ensemble de l’industrie et chacun peut l’appliquer à son échelle. #TousActeursduTourismeDurable
C’est le souhait d’ATD de piloter un vrai groupe de travail sur le tourisme durable. [IDTourism]Demain sera durable ! La France doit prendre des mesures et se positionner rapidement pour montrer la voie, accompagner et favoriser les belles initiatives qui existent déjà. [FrédéricVaissade]
Q3 : Doit-on continuer à vouloir toujours plus de touristes sur le territoire (objectif : 100 millions en 2020) ? Pourquoi ?
Comme dans de nombreux secteurs, celui du tourisme n’échappe pas à la volonté du « toujours plus ». Mais on l’a vu, un trop fort développement non maîtrisé, ni contrôlé mène à un tourisme de masse aux impacts négatifs (sites dégradés, conflits, …). [MoiEtMesZèles] Ce constat n’est pas irréversible si l’on met en place une action de développement durable et de bonne gestion des flux. Un seuil de capacité devrait être établi et respecté. Avec 40 millions de touristes domestiques, le seuil des 100 millions a depuis longtemps été dépassé ! [ATR]
C’est pourquoi en amont il est essentiel de prioriser par une stratégie de développement qualitatif. Evaluer les effets directs, indirects et induits de l’industrie permet plus d’efficacité. [ATR]
L’activité doit d’abord être bénéfique nationalement (implication des locaux, création d’emplois, valorisation des sites, …) et répartie de façon équilibrée sur le territoire, en toute saison. Le pays dans son ensemble devrait pouvoir profiter de cette économie. L’occasion d’alléger le nombre de touristes sur un même territoire, d’élargir les zones d’accueil et donc de créer une juste répartition de l’économie. Plus d’hébergements pourront être créés et donc plus d’emplois. [MoiEtMesZèles] [SaraDuong] [ATR]
Cela peut également se traduire par la valorisation d’un tourisme de proximité, l’allongement de séjours. [Fairbooking]
La France peut donc accueillir plus de touristes si des actions de développement durable sont mis en place : des déplacements plus doux (comme le train), des hébergements durables et fiscalement plus responsables (moins de rénovations, économie locale), la formation des professionnels aux bonnes pratiques, la valorisation de l’environnement, … [ATR] [Fairbooking]
Q4 : Quelles devraient être les priorités du gouvernement en matière de tourisme et quelles seraient vos 5 mesures pour le tourisme durable ?
Le tourisme durable devrait faire partie des priorités du gouvernement. Des pays inspirants comme le Costa Rica et le Maroc mobilisent déjà ministres et présidents sur ces enjeux majeurs. [SaraDuong]
Suite à ces échanges, 5 mesures apparaissent prioritaires : [ATR] [Fairbooking]
- Apporter de la visibilité :
- Sensibiliser par des actions à destination des consommateurs. Un exemple : la campagne « Travel, Enjoy, Respect » de l’ONU pourrait être dupliquée localement par Atout France.
- Reconnaître, valoriser et promouvoir les acteurs engagés (Cf. les Palmes) et les labels de façon officielle. - Former : Accompagner les professionnels et futurs professionnels par des formations initiales et continues dans tous les métiers qui font l’industrie.
- Contrôler : Appliquer des règlementations contraignantes et engageantes en appliquant la convention cadre de l’OMT relative à l’éthique du tourisme
- Soutenir :
- Défiscaliser les investissements dans le tourisme durable (les audits de contrôle par exemple)
- Financer des projets porteurs de sens et apporter une fiscalité favorable à ces acteurs engagés - Co-construire : Réunir les acteurs à travers des actions fédératrices (les universités du tourisme durable par exemple) et mobiliser les hauts représentants de l’Etat
Q5 : Pour vous qui sont les ambassadeurs du tourisme durable ? À travers quelles actions ?
Etre un acteur du tourisme durable c’est simplement agir. Pas demain, pas plus tard mais aujourd’hui. [SaraDuong]
Un ambassadeur va mettre en place des actions concrètes sur le terrain ou les valoriser. Il peut tout aussi bien rassembler ces acteurs engagés, partager leurs pratiques responsables de façon à rendre dynamique et visible ces démarches. [CampingMorbihan]
Etre ambassadeur c’est aussi assumer son engagement et sa dimension marketing en faisant passer le message à ses clients, premiers bénéficiaires du tourisme durable. Et donc ne pas tomber dans le « green-hushing » (inverse du green-washing). [ATR]
Des acteurs actuels comme les blogueurs (Explore le monde, Voyages etc ...) ont un rôle de plus en plus grand pour sensibiliser le public et les jeunes au voyage responsable. [SaraDuong]
De PDG à femme de chambre, de responsable qualité à guide, en passant par les cuisiniers, chauffeurs, animateurs d'un club de vacances, DRH, comptables, consultants, élus locaux, ministres mais aussi voyageurs, habitants … nous sommes tous acteurs du Tourisme Durable ! [ATR] [RilleEyesSolidarity]
Q6 : Comment le gouvernement pourrait s'appuyer sur un réseau comme le nôtre ?
Des acteurs engagés, des initiatives et une communauté qui agit : le réseau ATD regroupe déjà plus de 100 professionnels engagés. [ATR]
Le gouvernement pourrait valoriser, soutenir et s’appuyer sur nos actions : fédérer les acteurs, collecter les bonnes pratiques, organiser les échanges, promouvoir les solutions et ressources du tourisme durable, … [CampingMorbihan] [ATR]
L’association ATD souhaite que le gouvernement reconnaisse et amplifie ces initiatives pour accélérer la transition du secteur. [ATR] [SaraDuong]
Les Palmes du tourisme durable est un exemple de ce qui peut être mis en place. Nous serions ravis de pouvoir compter sur la présence de membres du gouvernement afin de clôturer ensemble cette merveilleuse année internationale du tourisme durable pour le développement ! [ATR]
- Apporter de la visibilité :
Lancement de CCI Business Optimizer
Pour des hôtels et des restaurants plus performantsLancée par CCI France dans le cadre de l’année internationale du Tourisme durable, avec le soutien de l’Ademe et d'EDF Entreprises, CCI Business Optimizer est une web-application de sensibilisation des professionnels du Tourisme à la gestion environnementale.
Comment ça marche ?
Basée sur des données modélisées, CCI Business Optimizer permet aux hôteliers et restaurateurs, d’identifier de façon ludique et interactive les économies réalisables grâce à la mise en place d’écogestes. Elle a pour objectif de faire associer simplement gestion environnementale et performance. En complément d’information, des témoignages géolocalisés présentent des actions mises en place par des paires sur un territoire. En fin de navigation, le professionnel choisit de recevoir son bilan par mail, comprenant le récapitulatif des actions choisies ainsi que le total d’économies correspondant, proportionnel au nombre de nuitées ou de couverts renseignés.
L'internaute est ensuite redirigé vers une page présentant les différents outils et dispositifs d’accompagnement et d’aides existants, des CCI et de leurs partenaires.
Pourquoi vous pouvez être intéressés ?
- La web application permet de sensibiliser les professionnels de l’hébergement et de la restauration à la gestion environnementale;
- La navigation est complétement personnalisée ;
- Les dispositifs et outils pour mettre en oeuvre une démarche sont valorisés à l’issue de la navigation ;
- Les témoignages de professionnels géolocalisés viennent compléter votre parcours personnalisés et vous permettent de vous mettre en relation avec d'autres professionnels et d'identifier des fournisseurs.
En plus des partenariats noués avec l'Ademe et Edf Entreprises, la web application a recu le soutien de la Clef Verte, Fairbooking, l'Umih, le GNI Synhorcat, l'Afnor, LR Durable et le 10YFP.
UTD 2017 - PRÉSENTATION DE L'ATELIER 5
Français qui ne partent pas en vacances : quelles opportunités pour les professionnels du tourisme ?[16H30 - 18H]
INTERVENANTS
Olivier Decard - Directeur des relations institutionnelles de Flixbus
Doctorant et chargé de cours en communication et sciences-politiques, auditeur à l'ENA et obtention d’un Master 2 Affaires Publiques à la Sorbonne, Olivier Décard s’est spécialisé pour devenir expert communication et affaires publiques.
Ainsi, il a été : Chargé de mission associé au cabinet du Ministre et au service communication du Ministère de l'agriculture, Directeur-adjoint puis Directeur de cabinet du Maire, et Président de l'agglomération de Bourges.Puis pendant 2 ans, il a été Responsable des relations institutionnelles, presse et Délégué régional Centre Ile-de-France chez France Télé Numérique dans le cadre du passage du pays à la TNT. Par la suite, il a occupé les fonctions de Collaborateur parlementaire à l'Assemblée Nationale, Responsable du cabinet parlementaire d'un Sénateur Maire et Président de l'Association des collaborateurs de Sénateurs.
Aujourd’hui, il est Head of Institutional Relations chez FlixBus, le leader Européen des transports par car sur longues distances.
Nicolas Tranchant - Fondateur de la start-up Widetrip
Ancien consultant et auditeur interne dans un grand groupe, Nicolas avait pour mission de voyager dans le monde deux semaines par mois afin d’optimiser le fonctionnement des filiales dans le groupe pour lequel il travaillait.
Fort de cette expérience de deux ans et demi, il a pu rencontrer de nombreuses cultures différentes et apprendre l’importance de développer un tourisme plus durable lors de ses voyages, que ce soit en affaires ou en loisirs. C’est ce qui lui a donné, entre autres, l’envie de devenir entrepreneur dans le tourisme.
Nicolas Tranchant est aujourd’hui directeur de Widetrip, plate-forme de mise en relation entre visiteurs et habitants des villes proposant des balades thématiques d’un nouveau genre, afin de faire redécouvrir les villes autrement et de manière durable.
Marc Pili - Directeur de Vacances Ouvertes
Marc PILI oriente tout d’abord sa carrière vers le conseil aux entreprises agricoles (diversification, circuits courts et agro-tourisme). Il collabore ainsi à la création d’un réseau de ferme pédagogique. Puis il rejoint la ligue de l’enseignement et prend la direction d’une fédération rurale de la région centre. Il crée ainsi un pôle conseil et permet à cette fédération d’être la première à avoir sous une même entité le DLA, Le CRIB et devient tiers de confiance pour l’URSSAF.
Naturellement après un passage en master en intervention sociale, il rejoint Vacances Ouvertes en 2011. Il s’efforce avec son équipe de démontrer les effets positifs de la construction d’un projet vacances (comme la création d’un conseil scientifique et d’un service études). L’association qu’il dirige et anime permet certes à 17000 personnes bénéficiant de minima sociaux de partir (partenariat ANCV), mais également à près de 4000 non-partants de pouvoir construire un projet vacances à travers un réseau de plus de 500 structures relais.
La ligne directrice de son investissement est pour lui le développement d’un vivre ensemble plus harmonieux et avec l’association Vacances Ouvertes il s’efforce de faire vivre cette utopie.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
● QUI SONT LES ANIMATEURS ?
● PLÉNIÈRE - RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
● ATELIER 1 - TRANSFORMER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN EXPÉRIENCE CLIENT !
● ATELIER 2 - ADAPTATION CLIMATIQUE : COMMENT FAIRE ÉVOLUER SON OFFRE ?
● ATELIER 3 - COMMENT FINANCER MA DÉMARCHE DE TOURISME DURABLE ?
● ATELIER 4 - ÉVALUER, RÉDUIRE ET COMPENSER SES ÉMISSIONS DE CO2
● ATELIER 6 - TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?
JE M'INSCRIS !
LE TOURISME DURABLE, SOLUTION FACE AUX CONFLITS ANTI-TOURISTES ?
TWITTER CHAT #TDTC « TOURISME DURABLE & MOUVEMENTS ANTI-TOURISTES »Q1 : Les conflits anti touristes, vous en pensez quoi ? Comprenez-vous la colère de certains habitants ?
Une réponse quasi unanime : ces conflits sont logiques ! [@ID_Tourisme][@Widetrip][@voyagir][@Voyage_Way] Des manifestations contre l’expansion du tourisme en masse, on s’y attendait. Nous sommes tous habitant d’une destination (et touriste des autres), nous pouvons donc très facilement nous mettre à la place de ces révoltés.
Bien qu’ayant des impacts positifs à ne pas négliger, l’industrie du tourisme crée aussi des déséquilibres économiques, sociaux et environnementaux importants. [@voyagir]En même temps que le tourisme se développe, le quotidien des habitants se voit perturbé : comme le coût de la vie sur place qui augmente (prix des loyers, des infrastructures, …) ou des sites sur-fréquentés. AirBnB est souvent montré du doigt. Si au début le principe était la création de compléments de revenu, l’utilisation d’espaces non utilisés ou l’occasion de se rencontrer, aujourd’hui on lui reproche un mauvais contrôle des locations, l’augmentation du prix des loyers et donc une déstabilisation des écosystèmes locaux. [@FairBooking] [@Voyage_Way]
Les contrastes entre locaux et touristes créent des conflits d’intérêts, un fossé se creuse entre des habitants appauvris par la crise et des touristes toujours plus nombreux. [@ID_Tourisme] [@loicayy] De quoi révolter ces premiers qui se sentent alors ignorés au profit des voyageurs, pas assez écoutés ou impliqués dans les décisions. [@Widetrip] Face à ce constat, ils ne trouvent plus d’autres solutions que de manifester leur mécontentement.
Mais alors, une diabolisation envers les touristes est-elle vraiment nécessaire ? Pas complètement. Le fait est que chaque touriste a sa part de responsabilité. Chacun doit avoir conscience de ses actes et des conséquences. [@Voyage_Way] Mais en réalité, le touriste a rarement une volonté de nuire et ne doit pas être vu comme seul responsable du développement du tourisme de « masse ». [@Malicyel] Bien qu’il soit à la recherche de découverte et de dépaysement, il a aussi le besoin d’être guidé, rassuré et de se sentir en sécurité. La communication l’influence grandement dans ses choix.
On remarque qu’ils sont souvent concentrés dans les mêmes villes, quartiers. N’y a t-il pas là une problématique de gestion de flux, de régulation (avec Airbnb par exemple) de diversification, de communication, de dialogue et de pédagogie derrière tout ça ? [@Voyage_Way] [@Malicyel]
Q2 : Quel(s) problème(s) soulèvent ces mouvements anti-touristes ?
Dans un monde qui repose aujourd’hui principalement sur un pilier économique, le développement financier est très souvent le premier objectif visé au détriment des autres aspects environnementaux, sociaux et solidaires.
De plus, avec le temps nos habitudes de consommation ont changé. Avec un accès aux vacances plus largement ouvert (bien que toujours inégalement) grâce à des prix plus accessibles, la consommation de masse, et ses impacts, se sont bien installés dans nos quotidiens. L’industrie du tourisme n’échappe pas à cela !
Avec des touristes trop consommateurs des mêmes produits et des mêmes espaces (villes, quartiers, sites), le tourisme de masse se développe. [@ID_Tourisme][@Widetrip][@voyagir] C’est l’avenir des destinations qui est en jeu. Il faut donc trouver un juste milieu entre développement de l’industrie et préservation des destinations.
Mais ce n’est pas le « seul » problème que relèvent ces conflits. Si l’on creuse un peu plus, on remarque que presque tous les efforts sont portés sur la promotion des territoires. Mais une fois l’objectif atteint qu’en est-il de la gestion des arrivées ? Il y a un vrai manque de planification, d’anticipation des impacts de la part des pouvoirs publics. [@ID_Tourisme][@ChusPangea] [@Voyage_Way] Comme le montre l’exemple de l’impact local à Reykjavik dû à l’explosion touristique. [@FromYukon]
Ces mouvements sont la preuve que les politiques touristiques sont à reconstruire, ou plutôt à co-construire. Les pouvoirs publics ont un rôle important (comme la régulation de l’activité touristique et le cas AirBnB), mais ils ne doivent pas mener les stratégies seuls. Il est désormais évident que toutes les parties prenantes ont leur mot à dire. [@ID_Tourisme][@Widetrip]
Q3 : Selon vous, comment les destinations et professionnels du secteur doivent-ils réagir ?
Des solutions il en existe, à partir du moment où elles sont entendues et établies en cohésion. C’est ce que l’on remarque à travers ce twitter chat, en à peine une heure !
Consommer plus n’est plus une solution. N’y a t-il pas saturation au bout d’un moment ? [@FairBooking] Ce qui est certain c’est qu’au final cela crée un déséquilibre.
Alors, quelle première recommandation ? De la concertation. Il est important d’impliquer d’avantage les parties prenantes, dont les habitants font partie. On ne peut pas parler de destination sans les mentionner. Ils font partie intégrante du lieu, de son énergie, de sa culture. La (co-)construction des solutions, c’est se réunir et travailler ensemble. [@Widetrip][@FairBooking] Mais pas seulement. C’est aussi anticiper par le biais d’analyses, grâce à des études, des tableaux de bords. [@ID_Tourisme]
Une autre solution est la diversification. C’est à dire, varier l’offre et la promotion des destinations, parce que du choix il y en a ! [@Voyage_Way] Donc offrir une équité et juste répartition des flux et des ressources. Ce à quoi répond toute stratégie de développement durable de l’activité, ce qui est proposé par un nombre de plus en plus grand d’acteurs du secteur. [@voyagir] Comme la création de produits plus durables : randonnées, vélo, balades à cheval, écotourisme ... [@ChusPangea] ou le développement du « hors saison » pour un tourisme réparti sur toute l’année et donc moins concentré sur une seule saison. [@loicayy] Cela évite notamment la pression économique subite par les professionnels saisonniers. [@voyagir] Le but étant de réduire les impacts négatifs par la création de nouvelles opportunités.
Q4 : Quelle responsabilité pour les touristes ? Doit-on arrêter de voyager ?
Avec 1,2 milliards de visiteurs en 2016, le tourisme n’est pas prêt de s’arrêter. Alors arrêter de voyager ? Non, ce serait extrême, mais des alternatives existent pour voyager de façon différente. [@voyagir]
En prenant conscience de l’impact de nos voyages, on réalise en même temps qu’il existe un grand nombre d’options. Il suffirait de changer nos habitudes et de voyager dans des lieux différents, en hors saison, de façon responsable … [@Voyage_Way] En plus de limiter les effets négatifs de nos déplacements, ces voyages permettent un réel dépaysement, mais surtout de se re-créer et de profiter d’espaces beaucoup moins surpeuplés. [@voyagir]
On entend parler aujourd’hui de « slow tourisme » et de « tourisme de proximité ». Deux exemples pour un retour à l’essentiel et à des voyages plus authentiques. Ils mettent en évidence qu’il est possible de voyager autrement de façon plus lente (partir deux semaines au lieu d’une par exemple) et responsable en limitant ses déplacements et donc sa consommation carbone.[@ChusPangea]
En amont, puis sur le terrain, cela passe par la sensibilisation des touristes et des professionnels aux bonnes pratiques. [@voyagir][@DoubleSensParis] C’est notamment un des grands rôles des destinations. Elles ont pour mission de valoriser mais aussi de protéger leur patrimoine local. Il existe bien des stratégies. L’Islande a par exemple choisit l’humour, une initiative innovante de sensibilisation. [@ID_Tourisme][@Malicyel]
Q5 : Une stratégie touristique durable est-elle LA solution ? Pourquoi ?
Le tourisme durable reposant sur un équilibre économique, social et environnemental, il répond aux besoins d’une stratégie s’inscrivant sur du long terme et exprimée tout le long de ce twitter chat. L’objectif étant de mettre en place des actions durables, équitables et responsables, qui répondent dans un même temps aux attentes exprimées à travers les mouvements lancés par les locaux. [@voyagir][@Sowwww]
Pour résumer, la durabilité d’une destination repose sur de l’anticipation, l’implication de toutes les parties prenantes pour trouver un juste équilibre, une régulation de l’activité et une grande dose de sensibilisation ! [@FairBooking][@ID_Tourisme][@Sowwww] Tout cela dans la convivialité et le partage d’une même passion des voyages.
C’est aussi ce que met en avant cette année, déclarée année internationale du tourisme durable en faveur du développement par l’ONU. L’importance d’une stratégie de développement durable appliquée à notre industrie et par tous. Ce dernier point qui en laisse dubitatifs certains. En cette fin d’été et donc à plus de la moitié de l’année quel en est le bilan ? Quel a été le rôle du conseil interministériel jusque là ? [@FairBooking] Mais c’est un autre débat, et peut-être le sujet d’un autre twitter chat !
Les Acteurs du Tourisme Durable vous donnent rendez-vous sur TOP Résa !
Venez nous rencontrer sur le Village du Tourisme Durable - stand L104 et L102Les exposants Acteurs du Tourisme Durable
Lancement de la webapplication CCI BUSINESS OPTIMIZER par CCI France. Développée dans le cadre de l’année internationale du Tourisme durable, CCI France lance, avec le soutien de l’ADEME et EDF Entreprises, une web-application de sensibilisation des professionnels du Tourisme à la gestion environnementale.
Basée sur des données consolidées, la web-application permettra aux hôteliers et restaurateurs, d’identifier de façon ludique et interactive les économies potentielles grâce à la mise en place d’éco-gestes. Elle a pour objectif de faire associer simplement gestion environnementale et performance.
Retrouvez nous pour des démonstrations les 26 et 27 septembre sur le stand A 104
A l’occasion du salon international du tourisme IFTM Top Résa, le Comité Départemental du Tourisme de l’Aube lance le Slow Tourisme Lab, 1er incubateur mondial dédié au tourisme en zone rurale !
Déjà précurseur sur la mise en place d’un système d’étiquetage environnemental de l’hôtellerie, avec un tiers du parc hôtelier étiqueté et également certifié ISO 20121 pour la gestion responsable de ses événements, l’Aube en Champagne poursuit sa démarche de destination
innovante et responsable. Elle sera présente avec ses partenaires, Nigloland, un des plus grands parcs d’attractions français avec engagement social et durable qui fête ses 30 ans en 2017 et le Champagne Cheurlin-Dangin, labellisé Vignobles & découvertes et Terra Vitis.
L’École-Hôtel Solar a pour objectifs de co-concevoir un modèle innovant d’hébergement économique et écologique, assimilant les nouvelles tendances de consommation et de bien-être ainsi que les nouvelles technologies.
Lancé en 2016, France Tourisme Lab est le nouveau Réseau français d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques.
Faire de la France une destination toujours à la pointe des tendances, qui continue de répondre aux nouvelles aspirations expérientielles des clientèles, telle est l’ambition de la Direction Générale des Entreprises qui a décidé de porter le développement d’un écosystème, dédié à l’accompagnement des entreprises touristiques innovantes en favorisant la synergie nationale entre les acteurs.
En faisant de l’environnement, du développement durable puis de la RSE, un axe fort de spécialisation de l’École, La Rochelle Business School s’engage à transmettre aux étudiants ces valeurs de responsabilité et d’ouverture.
L’Association Tourisme & Handicaps œuvre depuis 2011 pour l’accès aux loisirs, à la culture, aux vacances et au tourisme des personnes en situation de handicap et pour toutes les formes de handicap (auditive, mentale, motrice ou visuelle). Ses principales missions sont de sensibiliser les professionnels du tourisme à cet accès et à accueillir, avec la plus grande autonomie possible et en intégration avec l’ensemble des clientèles, les personnes handicapées, et à promouvoir les dispositifs nationaux tels que la Marque Tourisme & Handicap (près de 5700 sites labellisés), la Marque Destination pour Tous (3 territoires touristiques : Amiens, Balaruc les Bains, Bordeaux).
Les acteurs du tourisme durable oublient souvent la facette de l’intégration et du respect de l’ensemble des populations et dans le cadre de l’année internationale du tourisme durable 2017, la présence de l’Association Tourisme & Handicaps sur le stand des Acteurs du Tourisme Durable est incontournable.
Widetrip est une agence qui a pour vocation à créer des rencontres humaines avec des visiteurs, en transformant des habitants en « guides raconteurs d’histoires vécues » procurant plaisir, surprise et enrichissement intellectuel au travers de la découverte d’une ville.
UTD 2017 - PRÉSENTATION DE L'ATELIER 4
ÉVALUER, RÉDUIRE ET COMPENSER SES ÉMISSIONS DE CO2[16H30 - 18H]
INTERVENANTS
PASCAL FILLON - RESPONSABLE ENVIRONNEMENT CHEZ ACCORHOTELS
Apres ses études d’ingénieur en génie de l’environnement, Pascal FILLON intègre le groupe AccorHotels pour la mise en œuvre et l’animation des certifications développement durable et Qualité, en lien avec la Direction Technique puis avec la Direction Marketing.
En 2014, il a rejoint la Direction du développement durable, en charge de gestion de la performance et des sujets environnementaux : Empreinte Carbone, Déchets, Eau/Energies, Bâtiments durable, … A ce titre, il participe à la mise en œuvre du programme RSE du Groupe appelé « PLANET 21 – Acting Here », déployé dans plus de 4200 hôtels, auprès de plus de 250.000 collaborateurs, répartis dans près de 100 pays.
Jérôme BEILIN – Directeur du développement EcoAct
Business Development Director chez EcoAct, Jérôme possède près de 10 ans d’expérience dans l’accompagnement, la mise en œuvre et la valorisation de stratégie de développement durable et stratégies carbone auprès de PME, ETI et grands groupes.
Il a piloté plus de 60 missions de conseil en stratégie carbone, pour le compte d’entreprises, collectivités et établissements publics, comme le Groupe la Poste, DPD Group, SNCF Réseau, Carlson Wagonlit Travel, Renault, Transdev, Atos, Gecina, Natixis Asset Management et bien d’autres.
Jonathan GUYOT - Chargé de solidarité climatique du GERES
Ingénieur forestier de formation, ayant débuté sa carrière en tant que consultant international dans les domaines des changements climatiques et du développement solidaire, Jonathan entreprend depuis plus de 6 ans de créer des points de convergences entre les ONG de développement et le secteur privé.
Au GERES depuis 2016, en tant que chargé de développement, Jonathan anime le mouvement de la Solidarité climatique et accompagne le développement du programme de compensation carbone CO2Solidaire.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
● QUI SONT LES ANIMATEURS ?
● PLÉNIÈRE - RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
● ATELIER 1 - TRANSFORMER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN EXPÉRIENCE CLIENT !
● ATELIER 2 - ADAPTATION CLIMATIQUE : COMMENT FAIRE ÉVOLUER SON OFFRE ?
● ATELIER 3 - COMMENT FINANCER MA DÉMARCHE DE TOURISME DURABLE ?
● ATELIER 6 - TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?
JE M'INSCRIS !
UTD 2017 - PRÉSENTATION DE L'ATELIER 2
ADAPTATION CLIMATIQUE : COMMENT FAIRE ÉVOLUER SON OFFRE ?
[14H15 - 15H45]INTERVENANTS
ANNE KONITZ - Déléguée de la communication et du mécénat AU Conservatoire du Littoral
Après des études d’architecture, de paysage et de géographie, Anne Konitz exerce successivement les métiers d’architecte et de paysagiste jusqu’en 1998.
Elle rejoint en 1999 le Conservatoire du littoral, l’établissement public national en charge de la préservation du littoral français où elle est en charge des études scientifiques. Elle dirige depuis 2003 la communication et le mécénat du Conservatoire du littoral.
Elle a participé à l’ouvrage collectif Les jardins du littoral en 2001 et ainsi qu’à L’Encyclopédie du littoral en 2010, grand prix du livre de tourisme 2015, tous deux aux éditions Actes Sud.
Caroline Heller - CHARGÉE DE MISSION développement durable AU COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME DE BRETAGNE
Diplômée d’une maîtrise en communication, Caroline est arrivée au CRTB en 2003 en qualité de chargée de mission des filières (tourisme d’affaires, golf, ...) et des marchés étrangers. En 2008, elle décide de se réorienter en passant un master Management du développement durable.
Depuis, Caroline contribue au déploiement et à la structuration de l’offre Tourisme durable et anime le site Voyagez Responsable. Elle pilote des projets transversaux comme "En Bretagne sans ma voiture" et "Sites d’exceptions" en lien avec le Conseil Régional. Elle assure également la coordination du dossier algues vertes en lien avec le Conseil régional et conduit la stratégie interne de développement durable, qui vaut au CRT d’être certifié Green Globe depuis 2012.
Camille Rey-Gorrez - Directrice de l'association Mountain Riders
Iséroise de naissance et savoyarde d’adoption, la montagne a toujours était un pilier de sa vie. Contemplative ou active, Camille Rey-Gorrez pratique depuis toujours ce terrain de jeu si précieux.
Après des études entre Lyon et Grenoble liant management, communication et économie de la montagne, différentes expériences auprès d’associations, d’entreprises et de collectivité du secteur de la consommation responsable et de l’industrie de la montagne l'ont conduit a lier les deux. C’est ainsi qu'elle intègre l’association Mountain Riders en 2010. L’enjeu de la transition qui s’offre à nous est une grande opportunité de mieux être individuellement de mieux faire collectivement et cela l’anime au quotidien. Aujourd’hui notre défi et de semer des graines de changement, à notre niveau et avec humilité, auprès des enfants et des jeunes ainsi que des acteurs des territoires pour un tourisme de montagne plus responsable.
JEAN-BAPTISTE BONNIN - COORDINATEUR DE L'ASSOCIATION IODDE
Originaire de l’île d’Oléron, Jean-Baptiste Bonnin travaille depuis 30 ans dans le domaine associatif sur le développement durable.
Il a accompagné différentes collectivités pour mettre en place leurs Agendas 21 et stratégies d’aménagement. Le travail de fond mené avec tous les acteurs du tourisme porte ses fruits : les comportements de loisirs évoluent, les acteurs montent en compétences, et Oléron prend conscience de sa vocation pédagogique vis-à-vis de la question climatique.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
● QUI SONT LES ANIMATEURS ?
● PLÉNIÈRE - RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
● ATELIER 1 - TRANSFORMER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN EXPÉRIENCE CLIENT !
● ATELIER 3 - COMMENT FINANCER MA DÉMARCHE DE TOURISME DURABLE ?
● ATELIER 4 - ÉVALUER, RÉDUIRE ET COMPENSER SES ÉMISSIONS DE CO2
● ATELIER 6 - TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?
JE M'INSCRIS !
UTD 2017 - PRÉSENTATION DU PREMIER ATELIER
TRANSFORMER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN EXPÉRIENCE CLIENT !
[14H15 - 15H45]INTERVENANTS
CAROLINE LE ROY - Chargée de mission tourisme durable au PNR Livradois Forez
Après plusieurs voyages à l'étranger et un intérêt particulier pour l'économie et la géopolitique, je me tourne vers le secteur touristique. Arrivée en 2014 dans l’équipe du Parc naturel régional Livradois-Forez, je suis actuellement en charge de la coordination stratégique du tourisme durable et de l’animation du réseau informel des « Coccinelles du Livradois-Forez, notre intelligence collective au service du territoire ». Ma mission est d’accompagner ces acteurs au quotidien grâce à la qualification des offres et des services touristiques et de leur mise en réseau (le fameux GLOCAL !)..
Mon défi professionnel est de développer un tourisme respectueux de la planète et des hommes grâce aux missions de conseil aux professionnels sur les nouvelles tendances touristiques et sur les attentes des clientèles toujours plus exigeantes.
Cécile GIBERT - Fondatrice de CG Style
Ingénieur designer de formation, Cécile commence sa carrière chez LOREAL LUXE INTERNATIONAL où elle y développe des produits cosmétiques de luxe. Elle apprend ainsi pendant cinq ans les notions d’image, de perception et de représentation avec le leader mondial de la beauté.
Passionnée et entrepreneuse, elle se forme alors au conseil en image personnel et professionnel en 2010, et exerce depuis le coaching individuel et la formation de groupe auprès de nombreuses entreprises.
Toujours dans le désir d’aller plus loin, elle crée en 2016 son cabinet CG STYLE avec un concept innovant : la création de dress codes identitaires et originaux pour les marques. Avec Cécile, le sujet vaste, et souvent délicat, de l’image de vos équipes, sera abordé avec autant de créativité que de rigueur !
MARIE CLAIRE MERCIER - PROPRIETAIRE DES Suites de Campagne Les Eydieux
Marie Claire Mercier a un parcours riche et varié : diverses formations (Histoire de l’Art à Poitiers, ICART, Ecole du Louvre, Ebénisterie), expériences professionnelles (Animateur en Club Hippique, Chargée de projets et Commerciale pour une entreprise de Jeux de Plein Air auprès des Collectivités) formations spécifiques (d’Anier, d’Equitation Comportementale, de Soins Ayurvédiques..), elle est aussi impliquée pleinement dans la vie associative (membres du CA du CRDT Auvergne, représentante des OT du Puy de Dôme à Auvergne Rhône Alpes Tourisme et Présidente de l’OT des Combrailles.
Depuis 2004, c’est très naturellement qu’elle met en place avec son mari l’activité d’hébergement touristique sous forme de Chambres d’Hôtes sur ce beau territoire des Combrailles. Leur volonté étant de partager avec un plus grand nombre, la qualité de vie à laquelle ils font déjà participer leurs proches.
Ils s’efforcent de contribuer au développement durable : utilisation de bois des scieries environnantes, de la pierre de Volvic et appel aux artisans locaux pour la restauration de leurs bâtiments, économies d’énergie, valorisation et promotion des producteurs locaux, activités "découverte locale" etc. Ils développent également des Chaufferies Centralisées sur réseau à partir de Bois Déchiqueté.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
● QUI SONT LES ANIMATEURS ?
● PLÉNIÈRE - RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
● ATELIER 3 - COMMENT FINANCER MA DÉMARCHE DE TOURISME DURABLE ?
● ATELIER 6 - TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?
JE M'INSCRIS !
UTD 2017 - PRÉSENTATION DE L'ATELIER 3
COMMENT FINANCER MA DÉMARCHE DE TOURISME DURABLE ?
[14H15 - 15H45]INTERVENANTS
Marine DE BEAUFORT - FONDATRICE de VOY’AGIR
A 30 ans, Marine de Beaufort, la fondatrice de Voy'Agir, est avant tout une citoyenne du monde, engagée pour un monde meilleur. Diplômée d’un Master de Recherche en Stratégie d’Entreprise à Dauphine et d’un Master en développement durable, elle a quitté sa carrière de consultante SI à Paris pour faire du tourisme durable son cheval de bataille.
Après avoir fait de l’humanitaire et travaillé sur les sujets de management de la Diversité dans l’entreprise, c’est le constat, fait pendant un voyage de 4 mois en Amérique Central, et lors de la réalisation d’une étude sur l’écotourisme, que le tourisme responsable est un outil de poids pour changer les comportements et avoir un impact réel au niveau mondial, qui la décide à créer la startup Voy’Agir. Par ailleurs, les bonnes pratiques qu’elle souhaite déployer pour tous les voyageurs, sont celles qu’elle applique au quotidien avec son compagnon, sans jamais tomber dans l’extrême, ni se prendre la tête.
Frédéric Vaissade - Président de GOODPROJECT
Frédéric accompagne des projets à impact positif en terme social et environnemental pour les aider à trouver des financements (depuis la recherche d'opportunités jusqu’à la rédaction de dossier puis aux relations avec les financeurs).
Les domaines principaux dans lesquels il intervient sont le développement durable et le numérique, dont un segment sur le tourisme durable. Il travaille sur tout type de financement, avec un intérêt particulier pour les financements alternatifs/complémentaires : financements européens, crowdfunding, prix et concours, fondations, ...
FRANÇOIS BRU - directeur d'AUVERGNE ACTIVE
Diplômé de Polytech Tours, avec un DEA et un Doctorat notamment, et des expériences professionnelles entièrement dédiées à l’Aménagement et au Développement Urbain, François Bru développe une forte expertise dans le domaine. Ce qui le conduit à devenir Directeur de cabinet de la Mairie d’Aurillac puis Chargé de mission et Directeur Adjoint au Conseil Régional d’Auvergne. En parallèle, il partage ses compétences dans la formation et l’apprentissage.
Il est aujourd’hui Directeur Régional en Auvergne de France Active, fonds régional spécialisé dans le développement territorial et l’économie sociale et solidaire (TPE/PME/ ESS) sur 4 départements.
Olivier GILLET - Ingénieur energie et tourisme à l'ADEME
Ingénieur INSA, après un passage dans le privé, Olivier Gillet se spécialise grâce au Mastère (de l’INSA Lyon également) « Management de l’Environnement et de l’Eco-Efficacité Energétique ». En charge principalement des déchets automobile au siège de l’ADEME jusqu’au début des années 2000, il choisit la Direction Régionale R-A (maintenant AuRA) pour y développer 2 grandes thématiques bien différentes : l’énergie en entreprise d’une part, le secteur du tourisme d’autre part, ce dernier, outre son importance en terme de PIB et emploi régional présente un grand nombre d’impacts sur l’environnement, qu’il s’agisse de tourisme estival comme hivernal. Depuis quelques années, il est également en charge de l’ensemble des sujets environnement-énergie sur un territoire extrêmement touristique : la Tarentaise-Vanoise.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
● QUI SONT LES ANIMATEURS ?
● Plénière - RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
● ATELIER 6 - TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?
JE M'INSCRIS !
UTD 2017 - PRÉSENTATION DE L'ATELIER 6
TOURISME DURABLE : COMMENT TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS ?[16H30 - 18H]
INTERVENANTS
Célia TICHADELLE & Stanislas LUCIEN - Directeurs de Travel Insight
Passionnés par le digital et l’entreprenariat, Célia et Stanislas ont acquis diverses expériences dans le domaine en tant que community manager freelance et blogueuse, pour elle, et consultant en stratégie digitale, pour lui, tout deux en collaborant avec des professionnels du tourisme.
Après l’obtention de leur MBA International Travel Management à l’ESCAET, Célia devient chargée de communication digitale pour Ceetiz, Rendezvouscheznous ou encore la Boutique RP et Stanislas développe FeedTravel, une application mobile B2B qui agrège toute l’actualité du tourisme.
Par la suite, ils décident de regrouper leurs expertises marketing et webmarketing, pour créer ensemble Travel Insight, l’agence de communication digitale des professionnels du tourisme. Positionnée sur les secteurs du Leisure et du Corporate travel, elle propose entre autre une offre particulière de collaboration et de mise en relation sur-mesure avec blogueurs et influenceurs du secteur.
MarYne ARBOUYS & Jules BLOSEUR - Fondateurs d'Explore le Monde
Bloggeurs voyage depuis 2015 à l'occasion d'un road trip solidaire de 6 mois en stop en Amérique du Sud, Jules et Maryne s'engagent régulièrement dans des projets répondant à des problématiques environnementales et/ou sociales depuis leur retour.
Leur blog est leur moyen de diffusion et de sensibilisation n°1 mais aussi un recueil de carnet de voyages, de conseils et d'expériences, toujours dans l'esprit que voyager peut et doit se faire dans le respect des communautés locales et de leur environnement.
Jessica POMMIER - Fondatrice Mes Ptits bouts du monde
Après un début de carrière dans le marketing pour enfants chez TF1 et Disney à Paris, elle décide un jour de tout plaquer pour partir vivre un rêve : créer un projet de web-émission de voyage pour toute la famille, fun et accessible « Mes Ptits Bouts Du Monde ». De responsable marketing, elle devient alors volontairement nomade.
Elle part sac sur le dos en voyage en solo dans 13 pays pendant un an. Ambassadrice de l’association "L’enfant @ L’Hôpital" avec qui elle partage ses découvertes, et chroniqueuse pour Kitchen Trotter pour qui elle goûte des mets insolites, elle partage ses récits en vidéos avec plus de 40 000 followers sur les réseaux sociaux et devient alors blogueuse voyage.
Les rencontres avec les locaux ont toujours été au cœur de ses voyages et c’est ce qui lui a permis de devenir récemment Exploratrice Solidaire pour l’organisme Village Monde. Sa mission ? Partir au Nicaragua pendant un mois et demi dans des communautés reculées à la recherche d’initiatives touristiques responsables hors des sentiers battus.
Un sujet toujours très actuel qui fait appel à des intervenants que l'on n'aurait jamais imaginé présents plusieurs années auparavant. Dans un monde de plus en plus connecté, où l'information circule à très grande vitesse, ils deviennent aujourd'hui presque incontournables tant leur influence est importante et grandissante. De vrais ambassadeurs et sources d'inspiration pour ces voyageurs à la recherche d'une véritable expérience avant, pendant et après voyage.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
➜ QUI SONT LES ANIMATEURS ?
➜ RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS
JE M'INSCRIS !
UTD 2017 - Présentation de la plénière d'ouverture
RSE : DES INITIATIVES INSPIRANTES POUR MOBILISER VOS COLLABORATEURS[10h45 – 12h15]
Les intervenants
DELPHINE JOANNET - RESPONSABLE RSE DE VVF VILLAGES
Delphine Joannet a un parcours assez atypique au sein de VVF Villages : après avoir intégré divers services en tant que guide accompagnatrice, conseillère vacances, chargée de missions marketing et membre du service Recherche et Développement, elle devient en septembre 2015, la Responsable RSE.
Les expériences vécues à travers ces divers postes sont de vrais bénéfices pour les missions actuelles de Delphine : connaissance des services/salariés, du terrain et liées au dialogue social et institutionnel.AUDREY GAUNOT - RESPONSABLE DU SERVICE MARKETING ET COMMUNICATION DE CHAMINA VOYAGES
C'est à Marrakech, devant les murs gardés d'un complexe hôtelier, qu'Audrey Gaunot décide de quitter les bancs de la fac d'histoire pour rejoindre ceux du tourisme avec une obsession : œuvrer pour un tourisme qui favorise la rencontre, le respect de l'environnement et la juste répartition des richesses. Son année d'échange universitaire à Séville se terminant, elle s'oriente naturellement sur la formation de Clermont Ferrand, proche de ses terres natales. C'est au fil de discussions étudiantes qu'Audrey découvre Chamina Voyages et y effectue son premier stage. Dans cette entreprise spécialisée dans le voyage à pied, la responsabilité touristique est une évidence, c'est le coup de foudre. Audrey termine ses études par un master de management et marketing en alternance portée par l'envie d'apporter un maximum de compétences complémentaires à Chamina Voyages. Elle dirige depuis 2011 le service marketing communication avec la même passion.
GRÉGORY DISSOUBRAY - RESPONSABLE DU SERVICE COMMERCIAL DE ENERCOOP
Passionné par l'énergie, Grégory DISSOUBRAY s'engage en faveur de la transition énergétique, auprès d'acteurs reconnus, tels que : l'Association NégaWatt et Énergie Partagée. Il travaille depuis 11 ans dans le secteur de l'énergie, d'abord pour GDF SUEZ, puis Poweo pour finalement rejoindre Enercoop en 2008 en alliant convictions et vie professionnelle.
Il coordonne aujourd'hui le commerce aux professionnels chez ce fournisseur d'électricité coopératif, le seul à proposer une offre 100 % d'origine renouvelable en s'approvisionnant directement et uniquement auprès de producteurs hydraulique, éolien, photovoltaïque, et biogaz.JÉRÔME LACHAZE - RESPONSABLE développement durable DU COMITÉ DE CANDIDATURE PARIS 2024
Jérôme Lachaze est titulaire de 2 Masters en développement durable et Commerce International. En 2006, il créé le projet Jeunes de la Terre, qu’il a mené dans 12 pays à la rencontre de 50 jeunes impliqués dans le développement durable. En 2007, il rejoint le WWF France où il est désigné, en 2009 pour mener la politique sport et créer le Pandathlon, contribuant à protéger des zones naturelles. En 2014, il intègre l’UNICEF France pour diriger l’équipe acquisition et lancer la Team UNICEF France et a lancé la 1ère course connectée au Monde, la Team UNICEF World Run. Passionné de Sport et d’Environnement, il croit dans le sport comme formidable opportunité de délivrer un message positif et engagé sur le développement durable. Depuis Février 2016, il est responsable développement durable au comité de Candidature Paris 2024, en charge de la stratégie Environnementale, de l’engagement des parties prenantes et du système de management ISO 20 121.
Plusieurs animateurs et intervenants experts des thèmes abordés ont été choisis pour rendre ces échanges dynamiques et participatifs. A la suite du discours d'ouverture présentant le contexte et les enjeux du tourisme durable en 2017, la journée du 3 octobre commencera activement par cette plénière "RSE : Des initiatives inspirantes pour mobiliser vos collaborateurs (salariés, clients, fournisseurs, territoires)". Un sujet fort et rassembleur pour mobiliser et impliquer tous les participants présents à l'événement.
➜ RETOUR SUR LE PROGRAMME COMPLET DU 3 OCTOBRE
➜ LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR DU 4 OCTOBRE
➜ QUI SONT LES ANIMATEURS ?
JE M'INSCRIS !
There is no planet B - ATD lance sa première campagne de crowdfunding !
POUR UN TOURISME PLUS RESPECTUEUX DE LA NATURE ET DES HOMMESEn continuelle expansion, le tourisme participe au développement des pays et au renforcement des échanges. Mais il entraine souvent des conséquences négatives pour la destination. Aller dans le sens d’un tourisme plus durable, c’est maintenir ce qui fait la richesse et la diversité des pays, et agir pour les pérenniser.
Cette année, proclamée « 2017, Année Internationale du Tourisme Durable pour le développement » par l’ONU, est une date importante pour mener un plan d’actions ambitieux. Le Tourisme Durable est une réalisation collective qui doit rassembler le plus grand nombre : pour réussir cette transition, nous avons tous un rôle majeur à jouer !
Aujourd'hui, nous avons besoin de vous pour poursuivre cette dynamique.
5€, 10€, 100€, 1 000€ ... il n'y a pas de petit don, chaque participation compte !
En échange de vos dons, nous vous promettons des rencontres d’exception. À l’occasion d’événements uniques, vous pourrez échanger avec ces personnes qui font vos vacances, découvrir comment le développement durable s’applique à leur métier et vivre des expériences de terrains : inscription offerte aux prochaines Universités du Tourisme Durable, invitation VIP à la soirée de remise des premières Palmes du Tourisme Durable, ou participation au tournage de la saison 2 de la websérie « Tous acteurs du Tourisme Durable » aux côtés de blogueurs et acteurs du tourisme durable !Le tourisme de demain sera durable ou ne sera pas !
Un grand MERCI à vous tous !
Participer à la campagne de crowdfunding
UNIVERSITÉS DU TOURISME DURABLE 2017 : LE PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR CLERMONTOIS A DÉCOUVRIR !
PARTEZ À LA RENCONTRE DES ACTEURS LOCAUX ENGAGÉS ET DES RICHESSES DU TERRITOIRE CLERMONTOISPays des volcans, la ville offre un panorama exceptionnel sur le Puy de Dôme et la chaîne des Puys, et offre un cadre de vie convivial, dynamique et ressourçant. Première en France à rejoindre le réseau mondial des « villes apprenantes » de l’UNESCO, Clermont-Ferrand s’engage à partager et à transmettre son savoir-faire et ses bonnes pratiques. Les acteurs locaux prennent également part à ce projet et développent des actions toujours plus respectueuses pour préserver et valoriser les richesses du territoire. Pour participer à cette dynamique, le deuxième jour des universités du tourisme durable sera consacré à la rencontre de ces initiatives clermontoises durables.
PROGRAMME DE L'ÉDUCTOUR - En PARTENARIAT AVEC CHAMINA VOYAGES
le matin - départ prévu à 8H
Innovation et tourisme durable : Présentation des Cabanes du Bois Basalte
Le « bois basalte » naît de la rencontre entre un site d’exception, entre Chaîne-des-Puys et pays des Combrailles, et de quatre jeunes architectes mus par l’envie de proposer des espaces ludiques et originaux impactant le moins possible sur leur environnement. Un défi réussi pour ces cabanes design et écologiques nichées dans les bois et labélisées Nattitude.
Cabanes du Bois Basalte
Les Espaces Naturels Sensibles en Auvergne : l’exemple de l’Étang Grand de PulvérièresL’étang Grand de Pulvérières est un milieu humide remarquable au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, labélisés Espace Naturel Sensible en raison de l’exceptionnelle profusion d’espèces d’oiseaux, d’insectes et de batraciens qu’il abrite. Présentation du site et des actions mises en place pour préserver la biodiversité de cet espace fragile.
© Office de Tourisme des Combrailles
LE MIDI
Déjeuner local à Archipel Volcans
Au pied du puy de Dôme, Archipel Volcans est un hébergement Gite de France 4 épis, labélisé Nattitude, qui allie confort, convivialité et approche écologique dans un environnement incomparable.
Archipel volcan
L'APRÈS-MIDI
Un exemple de conciliation entre fréquentation touristique et préservation de sites naturels : le puy de Vichatel.
Dans le cadre de la gestion d’un site classé pour ses paysages et d’une démarche de candidature à l’inscription de la Chaine des Puys au Patrimoine Mondial de l’Unesco, visite du Puy de Vichatel et présentation des démarches et actions menées pour tenter de concilier tourisme et préservation et valorisation d’un patrimoine naturel exceptionnel.
La Chaîne des Puys
N.B. Prévoir des chaussures adaptées à la marche en extérieur pour la journée.Retour prévu à Clermont-Ferrand à 17H.
LE PROGRAMME DE LA PREMIÈRE JOURNÉE DES UTD CONSACRÉE AUX TABLES RONDESLES ANIMATEURS DES ATELIERS - PREMIÈRE JOURNÉE DES UTD
JE M'INSCRIS À L'ÉVÉNEMENT !
Universités du Tourisme Durable 2017 : Découvrez les animateurs
1 plénière d’ouverture, 6 ateliers, 6 experts du tourisme durable
Découvrez les animateurs en quelques lignes
Clémentine CONCAS, DIRECTRICE RSE DU GROUPE BARRIÈREClémentine CONCAS est la Directrice développement durable du Groupe Barrière depuis plus de 2 ans. Après l’obtention d’un Master professionnel en Développement et Aménagement touristique des territoires, une spécialisation et du conseil dans le développement durable appliqué au tourisme, elle est aujourd’hui en charge de la stratégie RSE du groupe.
A travers des témoignages et son expertise, elle abordera le sujet suivant : "Transformer le développement durable en expérience client".
Hubert VENDEVILLE, DIRECTEUR DE BETTERFLY TOURISM
Après plus de 4 ans chez EVEA, ancienne maison mère de Betterfly Tourism, en tant que consultant puis responsable d’agence, Hubert s’associe à la création de la filiale tourisme. Au sein de l’entreprise, son rôle consiste à piloter l’équipe et les projets stratégiques, et à faire le lien avec les institutionnels et les grands groupes (Ministères, Nations Unies, Chaînes et réseaux).
En plus d’une animation sur le gaspillage alimentaire lors du déjeuner, il invitera les participants à échanger autour de : "L’adaptation climatique : comment faire évoluer son offre ?".
Christophe BONNAFOUS, DIRECTEUR DE T&D - TOURISME ET DÉVELOPPEMENT
Christophe BONNAFOUS, fondateur et gérant de T&D Tourisme & Développement, accompagne les acteurs du tourisme et de l'hôtellerie (Club Med, Accor), en France et à l'international, qui souhaitent inscrire leur développement dans une démarche durable et se labelliser.
De façon dynamique et participative, il abordera la problématique du : "Financement de sa démarche de tourisme durable".
Béatrice Héraud, Rédactrice en chef pôle RSE de novethic
Journaliste pour Novethic depuis 2009, Béatrice suit particulièrement les sujets climat et RSE. Elle est aussi spécialiste des droits humains appliqués aux entreprises.
Diplômée du Centre de Formation des Journalistes (CFJ) et de l'Institut d'Etudes Politiques de Rennes, Béatrice a également travaillé pour Marketing Magazine et différents médias économiques (BFM Radio) et régionaux (Ouest-France et Sud-Ouest).
Avec plusieurs intervenants, elle présentera : "Comment évaluer, réduire et compenser ses émissions de CO2".
Delphine JOANNET, RESPONSABLE RSE DE VVF VILLAGES
Delphine a un parcours assez atypique : après avoir intégré divers services chez VVF Villages (guide accompagnatrice, conseillère vacances, chargée de missions marketing, membre du service Recherche et Développement), elle devient en septembre 2015, la Responsable RSE.
Très engagée sur les enjeux du tourisme durable, notamment au niveau social (élue au CE, représentante des salariés), elle animera le débat : "Français qui ne partent pas en vacances : quelles opportunités pour les professionnels du tourisme ?".Guillaume CROMER, DIRECTEUR GÉRANT DU CABINET ID-TOURISM
Spécialisé sur les questions du développement durable et de l’innovation dans le secteur, il tente d’analyser au mieux les "signaux faibles" de la société pour accompagner les acteurs de l’industrie vers le changement. Très présents sur le web : site, blog et réseau sociaux, il est également l’invité de nombreux évènements tels que Les Assises Nationales de la Biodiversité, la conférence du SETO à l'IFTM Top Résa, où il sait valoriser son engagement.
C’est donc tout naturellement qu’il animera l’atelier "Tourisme durable : comment travailler avec les influenceurs ?".Venez faire évoluer l’industrie du tourisme durable ! Inscrivez-vous !
VVF villages incite ses salariés à passer aux voitures personnelles hybrides !
Comment est favorisée l’incitation ?
En accordant aux salariés des conditions de coût locatif, extrêmement attractives, équivalentes aux conditions appliquées à sa propre flotte de véhicules professionnels, intégrant : la location, maintenance/assistance et assurance.
Concrètement, pour un usage personnel, un salarié va bénéficier ainsi d’une location mensuelle avec une réduction pouvant atteindre jusqu’à 58% par rapport à une location prix grand public, maintenance/assistance et assurance inclues.
Pour se faire, VVF villages assume toute la gestion administrative et les négociations avec le loueur mais porte également le surcoût concernant les assurances, en cas de dépassement des sinistres.
Quand ?
La proposition vient d’être envoyée aux 350 salariés permanents et a reçu un 1er accueil positif, notamment au siège où déjà 30 salariés se sont déclarés intéressés. Quant aux véhicules, ils leur seront livrés courant novembre 2017. VVF villages amorcera également prochainement une facilité d’accessibilité à l’achat, cette fois-ci, auprès de ses salariés saisonniers, avec des réductions de 7 à 16% en fonction des modèles.
Pourquoi ?
Dans le cadre de sa démarche RSE, VVF villages apporte des réponses concrètes à des enjeux sociétaux (accessibilité / fabrication française) et environnementaux (réduire l’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique / contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air).
A travers cette mesure incitative et responsable, VVF villages passe ainsi à l’acte en soutenant la récente déclaration de Nicolas Hulot, Ministre de la transition écologique, annonçant la disparition des véhicules essence et diesel d’ici 2040, qui vise à défendre les Accords de Paris.